La question de l’aménagement urbain se pose avec acuité dans de grandes villes comme Dakar, confrontées à l’explosion démographique et son corollaire la pauvreté urbaine et les autres contraintes environnementales. Conscients de ces contraintes, des élus et des chercheurs venus des cinq plus grandes villes du monde réfléchissent depuis hier, à Dakar, sur comment faire de la planification stratégique une réalité.
Depuis 1902, date à laquelle la capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) et du Sénégal a été transférée de Saint-Louis à Dakar, celle-ci est passée d’une petite bourgade à une grande métropole. Avec seulement une superficie de 550 kilomètres carrés, la capitale accueille près du tiers de la population sénégalaise, soit environ trois millions de personnes. En plus d’accueillir la présidence de la République, les ministères et les grandes administrations, plus de la moitié des usines est implantée à Dakar. D’où un taux d’urbanisation très élevé du fait du phénomène de l’exode rural. C’est dire donc que Dakar est victime de son succès. L’idée du transfert de la capitale vers à Lompoul vient de ce constat, d’ailleurs.
En attendant et en l’absence du maire-sénateur de Dakar, Pape Diop en voyage à Rome, se tient à Dakar, sous l’égide de la Direction de l’aménagement urbain (Dau), d’Enda-écopole et de l’Institut pour l’aménagement urbain (Iagu), un séminaire international sur ‘la planification stratégique au service du développement durable’. Cette rencontre d’échanges d’expériences de trois jours regroupe des élus et des chercheurs en provenance de cinq grandes villes du monde. Il s’agit de Montréal au Canada, de Kiritiba au Brésil, de Dar-es-Salam en Tanzanie, de Durban en Afrique du Sud et bien évidemment de la ville de Dakar.
En ouvrant les travaux hier, l’adjoint au maire chargé du développement urbain, Abdou Salam Basse, a évoqué les problèmes d’urbanisation les plus saillants à Dakar. Selon, ils vont de l’explosion démographique à son corollaire la pauvreté urbaine, l’urbanisation anarchique de certains villages comme Ouakam et Grand-Dakar, l’occupation anarchique des rues. A cela s’ajoutent d’autres contraintes environnementales les problèmes de mobilité, la décharge de Mbeubeuss, l’érosion côtière, etc.
Mais, face à ses défis, l’adjoint au maire de Dakar chargé du développement urbain est d’avis qu’il y a des solutions. ‘Il y a des solutions pour la restructuration des quartiers comme Ouakam et Grand-Dakar. Ce sont des quartiers qui connaissent des problèmes d’urbanisation avec des rues qui ne sont pas dégagées et la mairie est en train de mettre en place un plan de restructuration sans déguerpir beaucoup de monde. Les études sont déjà faites et un nouveau plan d’urbanisme dégagé, mais ce qui se pose, c’est où est-ce qu’on va les loger’, indique-t-il.
D’un autre côté, l’adjoint de Pape Diop chargé du développement, note que le problème de Dakar, c’est sa forte population au point qu’il n’y existe pas d’espace vert. ‘Au niveau de Dakar, il y a un problème foncier. Il n’y a plus de place pour les espaces verts. Tout a été construit. Même si l’on doit déloger, on n’a pas où les mettre’, reconnaît Abdou Salam Basse. Selon ce dernier, les villes africaines connaissent à peu près les mêmes problèmes. Raison pour laquelle, durant ces trois jours, les participants vont réfléchir sur la planification stratégique au service du développement durable. Le cas de Dakar va ainsi servir de cas d’école aux autres membres du réseau.
Wal Fadjri
Depuis 1902, date à laquelle la capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) et du Sénégal a été transférée de Saint-Louis à Dakar, celle-ci est passée d’une petite bourgade à une grande métropole. Avec seulement une superficie de 550 kilomètres carrés, la capitale accueille près du tiers de la population sénégalaise, soit environ trois millions de personnes. En plus d’accueillir la présidence de la République, les ministères et les grandes administrations, plus de la moitié des usines est implantée à Dakar. D’où un taux d’urbanisation très élevé du fait du phénomène de l’exode rural. C’est dire donc que Dakar est victime de son succès. L’idée du transfert de la capitale vers à Lompoul vient de ce constat, d’ailleurs.
En attendant et en l’absence du maire-sénateur de Dakar, Pape Diop en voyage à Rome, se tient à Dakar, sous l’égide de la Direction de l’aménagement urbain (Dau), d’Enda-écopole et de l’Institut pour l’aménagement urbain (Iagu), un séminaire international sur ‘la planification stratégique au service du développement durable’. Cette rencontre d’échanges d’expériences de trois jours regroupe des élus et des chercheurs en provenance de cinq grandes villes du monde. Il s’agit de Montréal au Canada, de Kiritiba au Brésil, de Dar-es-Salam en Tanzanie, de Durban en Afrique du Sud et bien évidemment de la ville de Dakar.
En ouvrant les travaux hier, l’adjoint au maire chargé du développement urbain, Abdou Salam Basse, a évoqué les problèmes d’urbanisation les plus saillants à Dakar. Selon, ils vont de l’explosion démographique à son corollaire la pauvreté urbaine, l’urbanisation anarchique de certains villages comme Ouakam et Grand-Dakar, l’occupation anarchique des rues. A cela s’ajoutent d’autres contraintes environnementales les problèmes de mobilité, la décharge de Mbeubeuss, l’érosion côtière, etc.
Mais, face à ses défis, l’adjoint au maire de Dakar chargé du développement urbain est d’avis qu’il y a des solutions. ‘Il y a des solutions pour la restructuration des quartiers comme Ouakam et Grand-Dakar. Ce sont des quartiers qui connaissent des problèmes d’urbanisation avec des rues qui ne sont pas dégagées et la mairie est en train de mettre en place un plan de restructuration sans déguerpir beaucoup de monde. Les études sont déjà faites et un nouveau plan d’urbanisme dégagé, mais ce qui se pose, c’est où est-ce qu’on va les loger’, indique-t-il.
D’un autre côté, l’adjoint de Pape Diop chargé du développement, note que le problème de Dakar, c’est sa forte population au point qu’il n’y existe pas d’espace vert. ‘Au niveau de Dakar, il y a un problème foncier. Il n’y a plus de place pour les espaces verts. Tout a été construit. Même si l’on doit déloger, on n’a pas où les mettre’, reconnaît Abdou Salam Basse. Selon ce dernier, les villes africaines connaissent à peu près les mêmes problèmes. Raison pour laquelle, durant ces trois jours, les participants vont réfléchir sur la planification stratégique au service du développement durable. Le cas de Dakar va ainsi servir de cas d’école aux autres membres du réseau.
Wal Fadjri