Agence française de développement
L’Agence française de développement (Afd) a présenté jeudi 31 mars les chiffres clés de l’activité 2015 de l’institution publique qui, avec 8,3 milliards d’euros (plus de 5.444 milliards F Cfa) d’engagements, réalise une année record, avec une hausse de 15% depuis 2012, en faveur d’un monde plus juste et plus durable.
8,3 milliards d’Euros (plus de 5.444 milliards F Cfa), c’est le montant global des engagements pris en 2015 par l’Agence française de développement (Afd) en matière de développement durable. Ainsi, l’institution réalise une année record avec une hausse de 15% depuis 2012. Ces chiffres des activités clés de l’Afd ont été rendus publics le jeudi 31 mars à Paris par Anne Paugam, directrice générale de l’Afd.
«2015 est une année record pour l’Afd en termes de montant d’engagements en faveur de solutions durables en matière de lutte contre la pauvreté et les inégalités et en faveur d’une mondialisation plus juste et équilibrée, ainsi qu’une année structurante pour l’agenda du développement international. La conférence d’Addis Abeba sur le financement du développement durable, l’adoption des Odd à New-York et la COP21 sur le climat à Paris ont défini un nouveau cadre universel, qui concerne l’ensemble de la planète», a déclaré Anne Paugam, Directrice générale de l’Afd dans un communiqué rendu public hier vendredi 1er Avril.
Selon le document, l’action de l'Afd, conduite au bénéfice des populations de nos pays partenaires, participe d’une mondialisation plus juste et d’un développement plus durable.
«Les décisions du Président de la République annoncées en septembre 2015 et les objectifs ambitieux d’augmenter de 50 % les engagements de l’Afd d’ici 2020 portent l’institution à la hauteur des enjeux du 21ème siècle. Ils sont une réponse concrète aux enjeux du monde d’aujourd’hui, où agir au Sud c’est relever les défis auxquels la France est confrontée dès à présent. Cette mobilisation ouvre des perspectives pour répondre aux défis universels que représentent les objectifs de développement durable», poursuit-elle.
Face aux défis du dérèglement climatique, dont les impacts concernent l’ensemble de la planète, le communiqué renseigne que l’Afd a apporté tout au long de l’année la démonstration qu’il existe des solutions concrètes qui concilient climat et développement.
En 2015, 55% des financements de l’Afd ont eu des impacts positifs dans la lutte contre le dérèglement climatique.
L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE : UNE PRIORITE
En 2015, les financements en Afrique subsaharienne, atteignent le volume record de 3,1 milliards d’euros, soit 38% des engagements de l’Afd, en hausse de 6% par rapport à 2014. L’Afrique subsaharienne représente 81% de l’effort financier de l’Etat en 2015. Plus de la moitié des projets soutenus par l’Afd concernent le développement des infrastructures, ouvrant l’accès aux services essentiels, permettant l’essor de villes durables, de l’agriculture familiale, la préservation des ressources naturelles, le développement d’entreprises créatrices d’emplois.
Le renforcement du capital humain via l’éducation, la formation professionnelle, la protection sociale et la santé, constituent les autres secteurs clés d’intervention. En septembre 2015, l’Afd a adopté pour cinq ans un plan d’action Sahel. La mise en œuvre de cette stratégie spécifique d’intervention se fera en concertation avec des ONG autour de trois axes prioritaires : l’emploi, la démographie, et l’intégration des territoires.
Ndeye Aminata CISSE
Sud quotidien
8,3 milliards d’Euros (plus de 5.444 milliards F Cfa), c’est le montant global des engagements pris en 2015 par l’Agence française de développement (Afd) en matière de développement durable. Ainsi, l’institution réalise une année record avec une hausse de 15% depuis 2012. Ces chiffres des activités clés de l’Afd ont été rendus publics le jeudi 31 mars à Paris par Anne Paugam, directrice générale de l’Afd.
«2015 est une année record pour l’Afd en termes de montant d’engagements en faveur de solutions durables en matière de lutte contre la pauvreté et les inégalités et en faveur d’une mondialisation plus juste et équilibrée, ainsi qu’une année structurante pour l’agenda du développement international. La conférence d’Addis Abeba sur le financement du développement durable, l’adoption des Odd à New-York et la COP21 sur le climat à Paris ont défini un nouveau cadre universel, qui concerne l’ensemble de la planète», a déclaré Anne Paugam, Directrice générale de l’Afd dans un communiqué rendu public hier vendredi 1er Avril.
Selon le document, l’action de l'Afd, conduite au bénéfice des populations de nos pays partenaires, participe d’une mondialisation plus juste et d’un développement plus durable.
«Les décisions du Président de la République annoncées en septembre 2015 et les objectifs ambitieux d’augmenter de 50 % les engagements de l’Afd d’ici 2020 portent l’institution à la hauteur des enjeux du 21ème siècle. Ils sont une réponse concrète aux enjeux du monde d’aujourd’hui, où agir au Sud c’est relever les défis auxquels la France est confrontée dès à présent. Cette mobilisation ouvre des perspectives pour répondre aux défis universels que représentent les objectifs de développement durable», poursuit-elle.
Face aux défis du dérèglement climatique, dont les impacts concernent l’ensemble de la planète, le communiqué renseigne que l’Afd a apporté tout au long de l’année la démonstration qu’il existe des solutions concrètes qui concilient climat et développement.
En 2015, 55% des financements de l’Afd ont eu des impacts positifs dans la lutte contre le dérèglement climatique.
L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE : UNE PRIORITE
En 2015, les financements en Afrique subsaharienne, atteignent le volume record de 3,1 milliards d’euros, soit 38% des engagements de l’Afd, en hausse de 6% par rapport à 2014. L’Afrique subsaharienne représente 81% de l’effort financier de l’Etat en 2015. Plus de la moitié des projets soutenus par l’Afd concernent le développement des infrastructures, ouvrant l’accès aux services essentiels, permettant l’essor de villes durables, de l’agriculture familiale, la préservation des ressources naturelles, le développement d’entreprises créatrices d’emplois.
Le renforcement du capital humain via l’éducation, la formation professionnelle, la protection sociale et la santé, constituent les autres secteurs clés d’intervention. En septembre 2015, l’Afd a adopté pour cinq ans un plan d’action Sahel. La mise en œuvre de cette stratégie spécifique d’intervention se fera en concertation avec des ONG autour de trois axes prioritaires : l’emploi, la démographie, et l’intégration des territoires.
Ndeye Aminata CISSE
Sud quotidien