BONNE GOUVERNANCE : Le Sénégal répond à l’exigence de transparence



Le Sénégal a répondu positivement à l’exigence de transparence chère aux bailleurs de fonds traditionnels comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ou la Commission économique européenne. Plusieurs instruments de contrôle ont été installés à cet effet.

La logique des bailleurs de fonds est simple. Attentifs à la gouvernance sénégalaise, ils veillent jalousement sur l’utilisation des deniers qu’ils ont mis à la disposition du pays « pas si gracieusement que cela », pour reprendre l’expression d’un chantre des questions liées à la transparence. Pas question donc d’une gestion à deux vitesses. C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre la récente initiative du Pnud qui a injecté 11 milliards de FCfa au Sénégal pour accompagner notre pays dans son programme de réforme de l’administration publique et de bonne gouvernance.

L’institution internationale, qui s’occupe des questions de développement, a fait mieux en appuyant le Sénégal dans le cadre du Programme national de bonne gouvernance (Pnbg) dont les composantes les plus saillantes ont trait à la gouvernance économique, à la gouvernance judiciaire, à l’amélioration de la qualité du service public et aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic).

L’objectif étant de faire du Sénégal un pays émergent, avec à la clé, une croissance de plus de 7% de manière à doubler, d’ici 2015, le revenu par tête d’habitant, tout en veillant à la répartition équitable des fruits de la croissance.

Le Pnbg a été revisité et validé par le gouvernement en 2007 en vue de renforcer les capacités institutionnelles de l’administration publique par la rationalisation des structures administratives et l’impulsion d’une approche qualité dans le service public, afin de mieux répondre aux attentes des usagers.

Tout en sachant que la bonne gouvernance est un indicateur de taille pour le financement du développement, le Sénégal s’est doté, au plan formel, d’instruments de gestion et de mécanismes de contrôle pour justement répondre à cette fameuse exigence de transparence. C’est dans cette optique qu’il faut ranger la mise en place de l’Inspection générale d’Etat (Ige), l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) ou la Cour des comptes.

Désormais, l’obligation de rendre compte est érigée en règle pour tout dirigeant qui gère des fonds publics. Une avancée notoire dans le domaine de la gouvernance économique.

Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil

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