En 2008, le Sénégal a initié un projet-pilote devant aboutir à l’utilisation des comptes nationaux trimestriels. Cette initiative, qui entre dans le cadre de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fmi, sera opérationnelle dans deux ans. L’atelier de présentation des résultats provisoires s’est tenu mardi à Dakar.
Dans deux ans, les comptes nationaux annuels retraçant l’évolution de l’économie vont céder la place aux comptes nationaux trimestriels. L’annonce est faite par Babakar Fall, le Directeur général (Dg) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). C’était mardi à l’occasion d’un atelier de présentation des résultats provisoires des comptes nationaux trimestriels du Sénégal. Notre pays s’était engagé à élaborer des comptes trimestriels. Selon Monsieur Fall, le projet-pilote, commencé en 2008, a bénéficié du soutien du Fmi, de l’Institut national français de la statistique et des études économiques (Insee), de la Direction de la comptabilité nationale du Maroc et du Projet d’appui au programme national de bonne gouvernance (Papnbg).
Le calcul de comptes trimestriels fait parties des exigences de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fmi. Celle-ci, qui est établie en mars 1996, est la norme spéciale de diffusion des données. Elle exige la diffusion dans des délais réguliers et avec une périodicité établie, un certain nombre d’indicateurs économiques dont le Produit intérieur brut (Pib) trimestriel. Ce dernier est actuellement utilisé dans des pays de l’Ocde et de l’Union européenne. Des pays asiatiques et latino-américains ont commencé aussi à l’utiliser. En Afrique, le Maroc et la Tunisie sont les pionniers. En l’adoptant, soutient Babakar Fall, le Sénégal souhaite se hisser rapidement aux standards internationaux, mais aussi assurer une meilleure cohérence dans le suivi de la conjoncture économique.
Pour le chef de l’Unité de la coopération technique internationale à l’Insee, Alain Tranap, « l’intérêt particulier que présentent les comptent trimestriels tient essentiellement au fait qu’ils constituent le seul ensemble cohérent d’indicateurs qui soit disponible à bref délai et apte à fournir une vue globale de l’activité économique récente ». Il souligne qu’il y a « une longue route à faire » et préconise une approche méthodique, une base de données trimestrielles ou encore un partenariat avec les producteurs de données. Bakary Sacko, du volet statistique de la composante économie du Papnbg, a salué l’élaboration des comptes trimestriels du Sénégal permettant d’améliorer les produits statistiques et donner ainsi beaucoup plus de visibilité.
Aly DIOUF
Le Soleil
Dans deux ans, les comptes nationaux annuels retraçant l’évolution de l’économie vont céder la place aux comptes nationaux trimestriels. L’annonce est faite par Babakar Fall, le Directeur général (Dg) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). C’était mardi à l’occasion d’un atelier de présentation des résultats provisoires des comptes nationaux trimestriels du Sénégal. Notre pays s’était engagé à élaborer des comptes trimestriels. Selon Monsieur Fall, le projet-pilote, commencé en 2008, a bénéficié du soutien du Fmi, de l’Institut national français de la statistique et des études économiques (Insee), de la Direction de la comptabilité nationale du Maroc et du Projet d’appui au programme national de bonne gouvernance (Papnbg).
Le calcul de comptes trimestriels fait parties des exigences de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fmi. Celle-ci, qui est établie en mars 1996, est la norme spéciale de diffusion des données. Elle exige la diffusion dans des délais réguliers et avec une périodicité établie, un certain nombre d’indicateurs économiques dont le Produit intérieur brut (Pib) trimestriel. Ce dernier est actuellement utilisé dans des pays de l’Ocde et de l’Union européenne. Des pays asiatiques et latino-américains ont commencé aussi à l’utiliser. En Afrique, le Maroc et la Tunisie sont les pionniers. En l’adoptant, soutient Babakar Fall, le Sénégal souhaite se hisser rapidement aux standards internationaux, mais aussi assurer une meilleure cohérence dans le suivi de la conjoncture économique.
Pour le chef de l’Unité de la coopération technique internationale à l’Insee, Alain Tranap, « l’intérêt particulier que présentent les comptent trimestriels tient essentiellement au fait qu’ils constituent le seul ensemble cohérent d’indicateurs qui soit disponible à bref délai et apte à fournir une vue globale de l’activité économique récente ». Il souligne qu’il y a « une longue route à faire » et préconise une approche méthodique, une base de données trimestrielles ou encore un partenariat avec les producteurs de données. Bakary Sacko, du volet statistique de la composante économie du Papnbg, a salué l’élaboration des comptes trimestriels du Sénégal permettant d’améliorer les produits statistiques et donner ainsi beaucoup plus de visibilité.
Aly DIOUF
Le Soleil