La communication du gouvernement préoccupe le chef de l’Etat qui a invité hier ses ministres à consacrer du temps aux citoyens en vue d’une bonne gouvernance. C’était à l’occasion de la rencontre des inspections générales du continent. Il en a profité aussi pour insister sur la nécessaire spécialisation des journalistes.
‘Tous les jours, des citoyens portent des jugements sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas’. C’est partant de ce constat que le président de la République veut donner une nouvelle impulsion à la communication gouvernementale. Il veut une ‘plus grande implication du citoyen dans le contrôle’ de la chose publique. Il l’a fait savoir hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième Assemblée et du premier colloque international du Forum des Inspections générales d’Etat (Fige) et institutions assimilées. ‘Est-ce que, peut-être, il n’y a pas d’ouverture ?’, s’est interrogé le chef de l’Etat. Me Abdoulaye Wade qui a brandi ’le droit à l’information’, a invité ses ministres à recevoir systématiquement les journalistes et à répondre à toutes leurs questions. De son point de vue, ‘c’est pour que l’appréciation soit fondée’.
‘Nous ne pouvons pas parler de la transparence sans avoir la perception de la transparence’, a souligné le président de la République, non sans insister sur la spécialisation du journaliste ‘pour transmettre la bonne information’. Le chef de l’Etat en a profité pour mettre en exergue les actions qu’il a menées au profit de la presse. De son point de vue, ‘nous (le régime libéral) sommes allés très loin dans ce domaine’. Il croyait bien faire, mais maintenant, il se demande s’il ne l’a pas fait même ‘contre l’intérêt des vrais journalistes’. A l’en croire, la presse est un secteur dans lequel on entre sans une formation préalable. Un secteur qui est finalement devenu un fourre-tout.
Cela étant, Me Wade veut ‘dépasser la communication classique’ dans laquelle, le journaliste est principalement la courroie de transmission de l’information. Il invite ses ministres à instaurer une véritable communication interpersonnelle entre l’administration d’un côté et le citoyen de l’autre. Il veut ‘un dialogue entre les citoyens et l’administration’. Une ‘participation objective et efficiente du citoyen’ dans le contrôle de l’administration. ‘Un gouvernement ne doit pas s’enfermer sur soi-même’, a soutenu le président de la République qui était en compagnie du Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, les ministre d’Etat Abdoulaye Faye, Landing Savané, Djibo Leïty Kâ et Habib Sy ainsi que d’autres du gouvernement. Aussi, il a invité ses ministres de recevoir les citoyens ne serait-ce qu’une demi-journée par semaine.
Toujours dans l’optique de la bonne gouvernance, le chef de l’Etat pense qu’une bonne administration doit reposer sur une décentralisation révolutionnaire. Il a promis de renvoyer certains pouvoirs du sommet à la base parce que, estime-t-il, ‘la démocratie, c’est une culture qui doit se transmettre à travers toutes les actions’ et que ‘la communication (en est) un élément clef’. Me Wade a aussi rappelé les efforts entrepris dans le cadre du programme national de politique de bonne gouvernance. Il s’agit de doter les présidents de communauté rurale de secrétaires communautaires, de mettre certains hauts fonctionnaires, comme les magistrats par exemple, à l’abri du besoin, en augmentant considérablement leurs salaires.
Wal Fadjri
‘Tous les jours, des citoyens portent des jugements sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas’. C’est partant de ce constat que le président de la République veut donner une nouvelle impulsion à la communication gouvernementale. Il veut une ‘plus grande implication du citoyen dans le contrôle’ de la chose publique. Il l’a fait savoir hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième Assemblée et du premier colloque international du Forum des Inspections générales d’Etat (Fige) et institutions assimilées. ‘Est-ce que, peut-être, il n’y a pas d’ouverture ?’, s’est interrogé le chef de l’Etat. Me Abdoulaye Wade qui a brandi ’le droit à l’information’, a invité ses ministres à recevoir systématiquement les journalistes et à répondre à toutes leurs questions. De son point de vue, ‘c’est pour que l’appréciation soit fondée’.
‘Nous ne pouvons pas parler de la transparence sans avoir la perception de la transparence’, a souligné le président de la République, non sans insister sur la spécialisation du journaliste ‘pour transmettre la bonne information’. Le chef de l’Etat en a profité pour mettre en exergue les actions qu’il a menées au profit de la presse. De son point de vue, ‘nous (le régime libéral) sommes allés très loin dans ce domaine’. Il croyait bien faire, mais maintenant, il se demande s’il ne l’a pas fait même ‘contre l’intérêt des vrais journalistes’. A l’en croire, la presse est un secteur dans lequel on entre sans une formation préalable. Un secteur qui est finalement devenu un fourre-tout.
Cela étant, Me Wade veut ‘dépasser la communication classique’ dans laquelle, le journaliste est principalement la courroie de transmission de l’information. Il invite ses ministres à instaurer une véritable communication interpersonnelle entre l’administration d’un côté et le citoyen de l’autre. Il veut ‘un dialogue entre les citoyens et l’administration’. Une ‘participation objective et efficiente du citoyen’ dans le contrôle de l’administration. ‘Un gouvernement ne doit pas s’enfermer sur soi-même’, a soutenu le président de la République qui était en compagnie du Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, les ministre d’Etat Abdoulaye Faye, Landing Savané, Djibo Leïty Kâ et Habib Sy ainsi que d’autres du gouvernement. Aussi, il a invité ses ministres de recevoir les citoyens ne serait-ce qu’une demi-journée par semaine.
Toujours dans l’optique de la bonne gouvernance, le chef de l’Etat pense qu’une bonne administration doit reposer sur une décentralisation révolutionnaire. Il a promis de renvoyer certains pouvoirs du sommet à la base parce que, estime-t-il, ‘la démocratie, c’est une culture qui doit se transmettre à travers toutes les actions’ et que ‘la communication (en est) un élément clef’. Me Wade a aussi rappelé les efforts entrepris dans le cadre du programme national de politique de bonne gouvernance. Il s’agit de doter les présidents de communauté rurale de secrétaires communautaires, de mettre certains hauts fonctionnaires, comme les magistrats par exemple, à l’abri du besoin, en augmentant considérablement leurs salaires.
Wal Fadjri