ette session de formation de trois jours ouverte samedi dernier à Oussouye dans la capitale du Kassa entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme du « Réseau des radios communautaires pour la paix et le développement en Casamance ».
L’objectif principal est d’amener les participants venus des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, à « acquérir des connaissances sur le processus de décentralisation et de bonne gouvernance ». Il s’agira aussi d’apporter aux participants des informations claires sur le fonctionnement du conseil rural, et les autres collectivités leurs inter-relations. Il vise également, avec les organes de l’institution rurale, à comprendre les inters relations entre les différents acteurs de la décentralisation, à avoir une meilleure connaissance des principes de la bonne gouvernance. Ce qui permettra de doter ces participants de capacités d’élaboration d’un plan de communication susceptible de rendre plus visibles leurs actions dans le domaine de la bonne gouvernance.
Ces travaux se tiennent sous l’égide de l’ONG Word Education-Sénégal qui a réussi à implanter des stations de radios communautaires dans huit sites stratégiques de la région naturelle de Casamance à savoir Sindian, Diouloulou, Ziguinchor, Goudomp, Samine, Madina Wandifa, Pata et Oussouye. Et compte tenu de la richesse des thèmes, deux autres radios (FM Awagna de Bignina et Yiriwa FM de Tanaff) ont été associées à cette session de formation. De même, vu l’importance du sujet, l’USAID a envoyé un représentant.
Cet investissement de World Education est rendu possible grâce au concours de l’ambassade de la Grande-Bretagne et de New Field Foundation.
Mission des radios : Informer juste et vrai
Cette rencontre a été l’occasion pour Abdou Sarr, Directeur de Word Education-Sénégal de souligner que « la mission des radios communautaires d’informer juste et vrai. Car nous ne devrons pas oublier que c’est un engagement que nous avons pris vis-à-vis des communautés en créant ces structures de communication pour ces populations. Une fois la radio communautaire installée, elle devient la principale source d’information de l’ensemble des communautés qui portent justement ces radios » affirme-t-il.
Et d’ajouter : « au niveau de Word Education, nous faisons de la formation notre leitmotiv. Ce que nous voulons c’est que toutes les radios communautaires soient informées sur les questions les plus essentielles qui intéressent les communautés, sur les thèmes les plus profonds, car on ne peut pas informer un individu si soi même on n’est pas suffisamment informé. On ne peut pas être une radio communautaire en Casamance sans maîtriser six grandes questions comme la gestion et la prévention des conflits, le problème des mines, les questions de santé, du genre, de décentralisation et de bonne gouvernance » poursuit A Sarr. Toutefois, reconnaît-il, « une chose est de connaître et de maîtriser son thème, mais une autre est de bien présenter ce thème pour que l’auditoire puisse sentir cette question dans le respect de sa propre culture. C’est pourquoi nous insistons beaucoup sur les principes de l’éthique de la déontologie »
La bonne foi des participants
Un des participants, Alimou Diallo, président de l’association des jeunes agriculteurs et éleveurs du département de Oussouye membre du réseau, relève que « cet atelier donnera plus d’outils institutionnels au personnel des radios communautaires pour conduire des émissions sur des thématiques aussi actuelles que la décentralisation et la bonne gouvernance ».
De son côté, Bacary Badiane, deuxième adjoint au maire de la commune de Oussouye souscrit à cette initiative de Word Education aussi bien dans sa forme que dans son fond et rappelle les piliers qui sous tendent le fonctionnement d’une radio. Selon lui, « la bonne gouvernance est un thème qui intéresse tout le monde. Elle n’est pas que l’affaire des gouvernants mais des groupements et autres acteurs de développement que nous sommes. Elle fait appel entre autres principes à la transparence, à la responsabilité dans le traitement de l’information fondé sur l’éthique et la déontologie ». Pour cela, il faut « prendre soin de recouper une information avant de la diffuser, faire preuve d’objectivité car comme vous le savez, la presse est un pouvoir qui peut faire très mal si elle est entre des mains mal averties » prévient-il.
Les travaux d’échange aussi bien en atelier qu’en plénière ont permis aux participants de partager des vues mutuellement avantageuses sur la mission fondamentale des radios communautaires en particulier et les hommes de communication en général.
La formation était assurée par Mamadou Lamine Thioune expert en décentralisation et bonne gouvernance, entouré de deux monuments de la radio dans la région sud : Ibrahima Gassama et Ibrahima Solly Mandiang pour le volet mise en œuvre des principes ci-haut abordés en rapport avec le code de l’éthique et de la déontologie.
Sud Quotidien
L’objectif principal est d’amener les participants venus des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, à « acquérir des connaissances sur le processus de décentralisation et de bonne gouvernance ». Il s’agira aussi d’apporter aux participants des informations claires sur le fonctionnement du conseil rural, et les autres collectivités leurs inter-relations. Il vise également, avec les organes de l’institution rurale, à comprendre les inters relations entre les différents acteurs de la décentralisation, à avoir une meilleure connaissance des principes de la bonne gouvernance. Ce qui permettra de doter ces participants de capacités d’élaboration d’un plan de communication susceptible de rendre plus visibles leurs actions dans le domaine de la bonne gouvernance.
Ces travaux se tiennent sous l’égide de l’ONG Word Education-Sénégal qui a réussi à implanter des stations de radios communautaires dans huit sites stratégiques de la région naturelle de Casamance à savoir Sindian, Diouloulou, Ziguinchor, Goudomp, Samine, Madina Wandifa, Pata et Oussouye. Et compte tenu de la richesse des thèmes, deux autres radios (FM Awagna de Bignina et Yiriwa FM de Tanaff) ont été associées à cette session de formation. De même, vu l’importance du sujet, l’USAID a envoyé un représentant.
Cet investissement de World Education est rendu possible grâce au concours de l’ambassade de la Grande-Bretagne et de New Field Foundation.
Mission des radios : Informer juste et vrai
Cette rencontre a été l’occasion pour Abdou Sarr, Directeur de Word Education-Sénégal de souligner que « la mission des radios communautaires d’informer juste et vrai. Car nous ne devrons pas oublier que c’est un engagement que nous avons pris vis-à-vis des communautés en créant ces structures de communication pour ces populations. Une fois la radio communautaire installée, elle devient la principale source d’information de l’ensemble des communautés qui portent justement ces radios » affirme-t-il.
Et d’ajouter : « au niveau de Word Education, nous faisons de la formation notre leitmotiv. Ce que nous voulons c’est que toutes les radios communautaires soient informées sur les questions les plus essentielles qui intéressent les communautés, sur les thèmes les plus profonds, car on ne peut pas informer un individu si soi même on n’est pas suffisamment informé. On ne peut pas être une radio communautaire en Casamance sans maîtriser six grandes questions comme la gestion et la prévention des conflits, le problème des mines, les questions de santé, du genre, de décentralisation et de bonne gouvernance » poursuit A Sarr. Toutefois, reconnaît-il, « une chose est de connaître et de maîtriser son thème, mais une autre est de bien présenter ce thème pour que l’auditoire puisse sentir cette question dans le respect de sa propre culture. C’est pourquoi nous insistons beaucoup sur les principes de l’éthique de la déontologie »
La bonne foi des participants
Un des participants, Alimou Diallo, président de l’association des jeunes agriculteurs et éleveurs du département de Oussouye membre du réseau, relève que « cet atelier donnera plus d’outils institutionnels au personnel des radios communautaires pour conduire des émissions sur des thématiques aussi actuelles que la décentralisation et la bonne gouvernance ».
De son côté, Bacary Badiane, deuxième adjoint au maire de la commune de Oussouye souscrit à cette initiative de Word Education aussi bien dans sa forme que dans son fond et rappelle les piliers qui sous tendent le fonctionnement d’une radio. Selon lui, « la bonne gouvernance est un thème qui intéresse tout le monde. Elle n’est pas que l’affaire des gouvernants mais des groupements et autres acteurs de développement que nous sommes. Elle fait appel entre autres principes à la transparence, à la responsabilité dans le traitement de l’information fondé sur l’éthique et la déontologie ». Pour cela, il faut « prendre soin de recouper une information avant de la diffuser, faire preuve d’objectivité car comme vous le savez, la presse est un pouvoir qui peut faire très mal si elle est entre des mains mal averties » prévient-il.
Les travaux d’échange aussi bien en atelier qu’en plénière ont permis aux participants de partager des vues mutuellement avantageuses sur la mission fondamentale des radios communautaires en particulier et les hommes de communication en général.
La formation était assurée par Mamadou Lamine Thioune expert en décentralisation et bonne gouvernance, entouré de deux monuments de la radio dans la région sud : Ibrahima Gassama et Ibrahima Solly Mandiang pour le volet mise en œuvre des principes ci-haut abordés en rapport avec le code de l’éthique et de la déontologie.
Sud Quotidien