Dakar, 23 mai (APS) - Birahim Seck, seul conseiller à rejeter jeudi l'adoption du règlement intérieur du Conseil économique et social (CESE), s’est insurgé contre le classement suite de ses propositions en faveur de la déclaration de patrimoine et du Code des marchés publics pour promouvoir la transparence au sein de cette institution.
"Le (CESE) est une institution à l’instar du gouvernement ou de la présidence de la République. Ces deux derniers sont soumis au Code des marchés publics. Pourquoi l’administration du Conseil ne serait-elle pas soumise au Code du marché public ?", s’est étonné M. Seck, au cours d’une séance plénière sur l’adoption du règlement intérieur du CESE.
Ce texte a été adopté à la majorité par les membres de cette institution. Sur la centaine de conseillers présents, alors que M. Seck a voté contre son adoption.
"L’administration du (CESE) gère des deniers publics, donc elle doit être soumise aux dispositions du Code des marchés publics, mais en commission ad hoc ils ont tous rejeté cette proposition", a déploré M. Seck, un membre du Forum civil, antenne de Transparency International.
Pour lui, il s’agit là d’un paradoxe. "En tant qu’institution de conseil, comment voulez-vous qu’on conseille d’autres structures à se soumettre aux dispositions du marché public, si nous ne respectons pas nous-mêmes ces mêmes dispositions ?", a-t-il poursuivi.
De même Birahim Seck a souhaité que "le président du CESE, les membres du bureau, les présidents de commissions et les vice-présidents procèdent à la déclaration de (leur) patrimoine pour des soucis de transparence".
Membre de la commission ad hoc qui a élaboré le projet du texte du règlement intérieur, M. Seck a proposé à ses collègues une gestion collégiale des fonds du Conseil économique, social et environnemental.
"Au cours des travaux d’élaboration du règlement intérieur, j’avais fait trois propositions concernant d’abord le budget qui doit faire l’objet d’une préparation et d’une gestion collégiale, parce qu’il n’est pas normal que le président du CESE soit l’ordonnateur unique qui fixe les dépenses’’, a-t-il souligné
Birahim Seck, qui a voulu faire des amendements allant dans le sens du respect du Code des marchés publics, a dit qu’il avait vu ses propositions se heurter à une motion proposée par un autre membre.
"Ils ne voulaient pas le débat. Un conseiller a proposé une motion disant que ceux qui étaient cooptés dans la commission ad hoc pour le projet de règlement intérieur ne devaient pas prendre la parole en plénière. Ce qui est illégal parce que, nulle part dans le règlement intérieur, on ne mentionne de telles dispositions", a-t-il protesté.
MTN/ASG/SAB
"Le (CESE) est une institution à l’instar du gouvernement ou de la présidence de la République. Ces deux derniers sont soumis au Code des marchés publics. Pourquoi l’administration du Conseil ne serait-elle pas soumise au Code du marché public ?", s’est étonné M. Seck, au cours d’une séance plénière sur l’adoption du règlement intérieur du CESE.
Ce texte a été adopté à la majorité par les membres de cette institution. Sur la centaine de conseillers présents, alors que M. Seck a voté contre son adoption.
"L’administration du (CESE) gère des deniers publics, donc elle doit être soumise aux dispositions du Code des marchés publics, mais en commission ad hoc ils ont tous rejeté cette proposition", a déploré M. Seck, un membre du Forum civil, antenne de Transparency International.
Pour lui, il s’agit là d’un paradoxe. "En tant qu’institution de conseil, comment voulez-vous qu’on conseille d’autres structures à se soumettre aux dispositions du marché public, si nous ne respectons pas nous-mêmes ces mêmes dispositions ?", a-t-il poursuivi.
De même Birahim Seck a souhaité que "le président du CESE, les membres du bureau, les présidents de commissions et les vice-présidents procèdent à la déclaration de (leur) patrimoine pour des soucis de transparence".
Membre de la commission ad hoc qui a élaboré le projet du texte du règlement intérieur, M. Seck a proposé à ses collègues une gestion collégiale des fonds du Conseil économique, social et environnemental.
"Au cours des travaux d’élaboration du règlement intérieur, j’avais fait trois propositions concernant d’abord le budget qui doit faire l’objet d’une préparation et d’une gestion collégiale, parce qu’il n’est pas normal que le président du CESE soit l’ordonnateur unique qui fixe les dépenses’’, a-t-il souligné
Birahim Seck, qui a voulu faire des amendements allant dans le sens du respect du Code des marchés publics, a dit qu’il avait vu ses propositions se heurter à une motion proposée par un autre membre.
"Ils ne voulaient pas le débat. Un conseiller a proposé une motion disant que ceux qui étaient cooptés dans la commission ad hoc pour le projet de règlement intérieur ne devaient pas prendre la parole en plénière. Ce qui est illégal parce que, nulle part dans le règlement intérieur, on ne mentionne de telles dispositions", a-t-il protesté.
MTN/ASG/SAB