L'AFD et la Banque mondiale organisaient conjointement aujourd’hui à l’Assemblée nationale, à Paris, une conférence internationale à l’occasion du lancement d’un nouveau rapport de la Banque mondiale, qui plaide pour une révision radicale de la manière dont les pays en développement et les organisations internationales de développement envisagent la gouvernance, jugée indispensable pour surmonter les défis de la croissance, de l’équité et de la sécurité.
Le Rapport sur le développement dans le monde 2017 : la gouvernance et la loi s’intéresse à la répartition inégale du pouvoir au sein d’une société et à son incidence sur l’efficacité de politiques progressistes visant à améliorer le quotidien des populations. Selon le rapport, ces asymétries expliquent notamment l’échec fréquent de la lutte contre la corruption, malgré des lois et des organismes modèles, l’incapacité parfois constatée des institutions décentralisées à optimiser les services municipaux ou l’inaptitude de politiques budgétaires pourtant bien conçues à réduire la volatilité et favoriser une épargne pour l’avenir.
S’appuyant sur plusieurs expériences nationales, comme la construction de l’État en Somalie, la lutte contre la corruption au Nigéria, les enjeux de la croissance en Chine et bidonvilles ou l’exclusion dans les villes indiennes, le rapport identifie trois ingrédients au cœur de l’efficacité des politiques — l’engagement, la coordination et la coopération — que les institutions doivent intégrer dans leurs pratiques pour améliorer les résultats en termes de gouvernance.
Dans les remerciements adressés à l’Assemblée nationale et à l’AFD, qui accueillent cette conférence de lancement et soutiennent depuis longtemps la mission de l’institution qu’il représente au service du développement, Paul Romer, l’économiste en chef de la Banque mondiale, a formulé le vœux que l’édition 2017 du Rapport sur le développement dans le monde contribue à une meilleure compréhension de la gouvernance et des solutions concrètes pour l’améliorer :
« Les responsables gouvernementaux ne fonctionnent pas en vase clos. Leurs décisions sont le reflet des rapports de force entre citoyens à la manœuvre pour défendre des intérêts concurrents. Face à la complexité des processus politiques propres à chaque pays, qui permettent à ceux qui ont du pouvoir d’infléchir le résultat de l’action publique, nous devons trouver des solutions pour que chacun bénéficie des progrès obtenus », a déclaré Paul Romer.
Après une table ronde avec d’éminents praticiens et économistes du développement sur les moyens à mettre en œuvre pour concrétiser les conclusions du rapport, Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, a souligné dans son discours de clôture les complémentarités entre ce travail et les recherches menées par l’AFD comme avec son engagement opérationnel à soutenir des solutions novatrices et pérennes au service des ambitions des pays en développement et leurs ressortissants, partout dans le monde.
« La gouvernance est l’un des piliers du développement. Plus elles seront efficaces, plus les institutions pourront offrir aux citoyens des politiques publiques et des services de base de qualité. L’édification d’institutions efficaces, responsables et inclusives est un objectif de développement durable fondamental partagé par tous les pays, au Nord comme au Sud. La gouvernance fait désormais partie intégrante de la mission de développement de l’AFD, qui s’attachera à concrétiser cet impératif dans les quelque 90 pays et territoires relevant de son mandat, à tous les échelons du gouvernement et de la société. Je me réjouis de cette volonté commune de la Banque mondiale et de l’AFD d’entamer un dialogue autour de la gouvernance. Le lancement officiel du Rapport sur le développement dans le monde consacré à cette question, organisé pour la première fois à Paris, coïncide avec la présentation de la Feuille de route de l’AFD sur la gouvernance. En tant que praticiens du développement durable, nous avons la conviction que seule une gouvernance solide permettra de réunir toujours plus étroitement les habitants de cette planète », a conclu Rémy Rioux.
► Pour en savoir plus, rendez-vous sur : http://www.worldbank.org/wdr2017
Le Rapport sur le développement dans le monde 2017 : la gouvernance et la loi s’intéresse à la répartition inégale du pouvoir au sein d’une société et à son incidence sur l’efficacité de politiques progressistes visant à améliorer le quotidien des populations. Selon le rapport, ces asymétries expliquent notamment l’échec fréquent de la lutte contre la corruption, malgré des lois et des organismes modèles, l’incapacité parfois constatée des institutions décentralisées à optimiser les services municipaux ou l’inaptitude de politiques budgétaires pourtant bien conçues à réduire la volatilité et favoriser une épargne pour l’avenir.
S’appuyant sur plusieurs expériences nationales, comme la construction de l’État en Somalie, la lutte contre la corruption au Nigéria, les enjeux de la croissance en Chine et bidonvilles ou l’exclusion dans les villes indiennes, le rapport identifie trois ingrédients au cœur de l’efficacité des politiques — l’engagement, la coordination et la coopération — que les institutions doivent intégrer dans leurs pratiques pour améliorer les résultats en termes de gouvernance.
Dans les remerciements adressés à l’Assemblée nationale et à l’AFD, qui accueillent cette conférence de lancement et soutiennent depuis longtemps la mission de l’institution qu’il représente au service du développement, Paul Romer, l’économiste en chef de la Banque mondiale, a formulé le vœux que l’édition 2017 du Rapport sur le développement dans le monde contribue à une meilleure compréhension de la gouvernance et des solutions concrètes pour l’améliorer :
« Les responsables gouvernementaux ne fonctionnent pas en vase clos. Leurs décisions sont le reflet des rapports de force entre citoyens à la manœuvre pour défendre des intérêts concurrents. Face à la complexité des processus politiques propres à chaque pays, qui permettent à ceux qui ont du pouvoir d’infléchir le résultat de l’action publique, nous devons trouver des solutions pour que chacun bénéficie des progrès obtenus », a déclaré Paul Romer.
Après une table ronde avec d’éminents praticiens et économistes du développement sur les moyens à mettre en œuvre pour concrétiser les conclusions du rapport, Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, a souligné dans son discours de clôture les complémentarités entre ce travail et les recherches menées par l’AFD comme avec son engagement opérationnel à soutenir des solutions novatrices et pérennes au service des ambitions des pays en développement et leurs ressortissants, partout dans le monde.
« La gouvernance est l’un des piliers du développement. Plus elles seront efficaces, plus les institutions pourront offrir aux citoyens des politiques publiques et des services de base de qualité. L’édification d’institutions efficaces, responsables et inclusives est un objectif de développement durable fondamental partagé par tous les pays, au Nord comme au Sud. La gouvernance fait désormais partie intégrante de la mission de développement de l’AFD, qui s’attachera à concrétiser cet impératif dans les quelque 90 pays et territoires relevant de son mandat, à tous les échelons du gouvernement et de la société. Je me réjouis de cette volonté commune de la Banque mondiale et de l’AFD d’entamer un dialogue autour de la gouvernance. Le lancement officiel du Rapport sur le développement dans le monde consacré à cette question, organisé pour la première fois à Paris, coïncide avec la présentation de la Feuille de route de l’AFD sur la gouvernance. En tant que praticiens du développement durable, nous avons la conviction que seule une gouvernance solide permettra de réunir toujours plus étroitement les habitants de cette planète », a conclu Rémy Rioux.
► Pour en savoir plus, rendez-vous sur : http://www.worldbank.org/wdr2017