Le paludisme sera toujours dans l’œil des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) malgré les bons résultats obtenus au Sénégal. C’est ce qui ressort de la 2e journée dakaroise de l’Unité mixte de recherche ouverte hier.
La 2e journée dakaroise de l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses tropicales et émergentes a été ouverte hier en présence du représentant du ministre de la Santé et du directeur de l’Institut pour la recherche et le développement (Ird).
Les chercheurs ont exposé les bons résultats obtenus par le Sénégal dans la croisade contre le paludisme. « L’ampleur du recul du paludisme a surpris tout le monde au Sénégal », a laissé entendre le responsable du laboratoire paludologie de l’Ird, Jean-François Trape, qui a fait une communication sur le thème : « Emergence, apogée et déclin du paludisme chloroquino-résistant au Sénégal ». Le paludisme n’est plus la première cause de mortalité et morbidité au Sénégal. Ce qui exige, selon le directeur général de l’Ird, l’orientation de la recherche pour identifier les autres causes de décès des enfants, tout en accentuant la surveillance du paludisme. « Les maladies, qui tuent plus les enfants de nos jours, sont les diarrhées et les pneumonies. Nous ne pouvons pas lutter contre la mortalité et morbidité sans connaître ses vraies causes. L’une des stratégies de l’Urmite, c’est de continuer le contrôle du paludisme », a dit le directeur général de l’Ird, Michel Laurent.
Le représentant du ministre de la Santé a salué la contribution des chercheurs de l’Ird dans la recherche des réponses aux problèmes de santé.
« Le ministère de la Santé accordera une grande attention aux recommandations de vos travaux. Cette journée constitue la manifestation de l’engagement à accompagner le Sénégal dans la lutte contre les maladies comme le paludisme. Si l’on interroge le parcours de l’Ird, nous retrouvons les dimensions formation et recherche qui sont essentielles pour faire avancée la politique de la santé », a soutenu Alassane Sarr.
Idrissa SANE
Le Soleil
La 2e journée dakaroise de l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses tropicales et émergentes a été ouverte hier en présence du représentant du ministre de la Santé et du directeur de l’Institut pour la recherche et le développement (Ird).
Les chercheurs ont exposé les bons résultats obtenus par le Sénégal dans la croisade contre le paludisme. « L’ampleur du recul du paludisme a surpris tout le monde au Sénégal », a laissé entendre le responsable du laboratoire paludologie de l’Ird, Jean-François Trape, qui a fait une communication sur le thème : « Emergence, apogée et déclin du paludisme chloroquino-résistant au Sénégal ». Le paludisme n’est plus la première cause de mortalité et morbidité au Sénégal. Ce qui exige, selon le directeur général de l’Ird, l’orientation de la recherche pour identifier les autres causes de décès des enfants, tout en accentuant la surveillance du paludisme. « Les maladies, qui tuent plus les enfants de nos jours, sont les diarrhées et les pneumonies. Nous ne pouvons pas lutter contre la mortalité et morbidité sans connaître ses vraies causes. L’une des stratégies de l’Urmite, c’est de continuer le contrôle du paludisme », a dit le directeur général de l’Ird, Michel Laurent.
Le représentant du ministre de la Santé a salué la contribution des chercheurs de l’Ird dans la recherche des réponses aux problèmes de santé.
« Le ministère de la Santé accordera une grande attention aux recommandations de vos travaux. Cette journée constitue la manifestation de l’engagement à accompagner le Sénégal dans la lutte contre les maladies comme le paludisme. Si l’on interroge le parcours de l’Ird, nous retrouvons les dimensions formation et recherche qui sont essentielles pour faire avancée la politique de la santé », a soutenu Alassane Sarr.
Idrissa SANE
Le Soleil