JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME : La maladie n’est plus la première cause de décès au Sénégal
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Safiétou Thiam, a annoncé la distribution de masse des moustiquaires imprégnées du 22 au 26 juin sur l’ensemble du territoire national. Ceci pour consolider les résultats enregistrés dans la lutte contre le paludisme qui, selon les professionnels de la Santé, n’est plus la première cause de décès au Sénégal.
Le département de Kébémer, région de Louga, à une centaine de kilomètres de Dakar, a abrité ce samedi, la 2è édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, en présence du ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Safiétou Thiam, des autorités municipales, administratives et du représentant de l’Oms le Dr Farba Lamine Sall.
Une occasion pour le coordonnateur du Programme national de lutte contre paludisme (Pnlp), le Dr Pape Moussa Thior de sensibiliser, une encore fois, les populations sur les méfaits néfastes du paludisme, même si la pathologie n’est plus la première cause de mortalité au Sénégal, comme l’indiquent les statistiques présentées par les professionnels de la Santé.
Le ministre, le Dr Safiétou Thiam, s’est félicité des stratégies et des moyens déployés par le gouvernement du Sénégal à travers le Pnlp et ses partenaires pour combattre le paludisme. Il a salué les résultats enregistrés par le district de Kébémer.
Selon lui, le taux de morbidité proportionnelle dans ce district est passé de 36,27 % en 2006 à 3,9 % en 2008. Les mêmes tendances, se glorifie Mme Thiam, ont été observées au niveau des différents districts du pays. Ces performances sont dues aux mesures mises en place par le gouvernement pour assurer l’accessibilité des moyens de lutte contre le paludisme. Il s’agit des Tests de diagnostics rapides (Tdr) disponibles et gratuits dans toutes les structures de Santé, des Act, vendus à de bas prix (150 Fcfa pour les enfants et 300 pour les adultes).
Distribution gratuite de moustiquaires
A cela s’ajoute la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Ces moustiquaires, rappelle le ministre, sont cédées aux populations à des prix fortement subventionnés. Ce sont ces moyens qui sont à l’origine de la baisse du taux de morbidité du palu qui au niveau national est passé de 22,2 % en 2007 à 5,6 % en 2008. Celui de la mortalité de 18,17 % à 7,14 % pour la même période.
Pour consolider ces résultats, le Sénégal, révèle Mme Thiam, envisage d’organiser du 22 au 26 juin, une campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Elles sont destinées à tous les enfants sénégalais âgés de 6 à 59 mois.
Malgré ces efforts du pays, reconnaît le ministre, il existe encore des villages dont les populations sont obligées de parcourir plusieurs kilomètres avant d’avoir accès à une structure de Santé. « Cet état de fait constitue un obstacle majeur dans la prise en charge efficace et précoce des cas du paludisme. C’est la raison pour laquelle, le Pnlp a initié un projet de prise en charge des cas du palu à domicile dénommé (Pécadom) », a révélé Dr Safiétou Thiam.
C’est une stratégie qui permet d’améliorer l’accès au traitement. Elle est présentement menée au niveau des districts de Dioffior, de Ranérou et de Mékhé. Ce projet, promet le ministre, sera étendu aux autres localités du pays avant l’hivernage prochain. A rappeler que pour cette 2è édition, le thème choisi est : « Vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé ».
Eugène KALY
Le Soleil
Le département de Kébémer, région de Louga, à une centaine de kilomètres de Dakar, a abrité ce samedi, la 2è édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, en présence du ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Safiétou Thiam, des autorités municipales, administratives et du représentant de l’Oms le Dr Farba Lamine Sall.
Une occasion pour le coordonnateur du Programme national de lutte contre paludisme (Pnlp), le Dr Pape Moussa Thior de sensibiliser, une encore fois, les populations sur les méfaits néfastes du paludisme, même si la pathologie n’est plus la première cause de mortalité au Sénégal, comme l’indiquent les statistiques présentées par les professionnels de la Santé.
Le ministre, le Dr Safiétou Thiam, s’est félicité des stratégies et des moyens déployés par le gouvernement du Sénégal à travers le Pnlp et ses partenaires pour combattre le paludisme. Il a salué les résultats enregistrés par le district de Kébémer.
Selon lui, le taux de morbidité proportionnelle dans ce district est passé de 36,27 % en 2006 à 3,9 % en 2008. Les mêmes tendances, se glorifie Mme Thiam, ont été observées au niveau des différents districts du pays. Ces performances sont dues aux mesures mises en place par le gouvernement pour assurer l’accessibilité des moyens de lutte contre le paludisme. Il s’agit des Tests de diagnostics rapides (Tdr) disponibles et gratuits dans toutes les structures de Santé, des Act, vendus à de bas prix (150 Fcfa pour les enfants et 300 pour les adultes).
Distribution gratuite de moustiquaires
A cela s’ajoute la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Ces moustiquaires, rappelle le ministre, sont cédées aux populations à des prix fortement subventionnés. Ce sont ces moyens qui sont à l’origine de la baisse du taux de morbidité du palu qui au niveau national est passé de 22,2 % en 2007 à 5,6 % en 2008. Celui de la mortalité de 18,17 % à 7,14 % pour la même période.
Pour consolider ces résultats, le Sénégal, révèle Mme Thiam, envisage d’organiser du 22 au 26 juin, une campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Elles sont destinées à tous les enfants sénégalais âgés de 6 à 59 mois.
Malgré ces efforts du pays, reconnaît le ministre, il existe encore des villages dont les populations sont obligées de parcourir plusieurs kilomètres avant d’avoir accès à une structure de Santé. « Cet état de fait constitue un obstacle majeur dans la prise en charge efficace et précoce des cas du paludisme. C’est la raison pour laquelle, le Pnlp a initié un projet de prise en charge des cas du palu à domicile dénommé (Pécadom) », a révélé Dr Safiétou Thiam.
C’est une stratégie qui permet d’améliorer l’accès au traitement. Elle est présentement menée au niveau des districts de Dioffior, de Ranérou et de Mékhé. Ce projet, promet le ministre, sera étendu aux autres localités du pays avant l’hivernage prochain. A rappeler que pour cette 2è édition, le thème choisi est : « Vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé ».
Eugène KALY
Le Soleil
