Tambacounda : le taux de morbidité du paludisme passé de 30 à 7 pour cent en deux ans
Tambacounda, 5 sept (APS) - Le taux de morbidité lié au paludisme est passé de près de 30 pour cent à 7 pour cent dans le district de Tambacounda (est) entre 2008 et 2010, a indiqué dimanche le coordonnateur national du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le docteur Pape Moussa Thior.
‘’C’est des efforts extraordinaires qui ont été faits et je pense que si on continue dans la même dynamique, on va atteindre le taux national qui tourne autour de 2 pour cent. Je n’ai aucun doute’’, a dit le docteur Thior, en marge de la cérémonie de mobilisation sociale contre le paludisme.
Les populations du quartier périphérique de Gouye se sont mobilisées pour accueillir la caravane de lutte contre le paludisme, qui entame sa dernière étape en zone rurale.
‘’Nous n’avons pas attendu cette caravane pour faire le diagnostic situationnel de la région de Tambacounda. Nous avons fait cette situation depuis longtemps’’, a dit Thior.
‘’On savait que c’était une région d’accès difficile, vaste et où les infrastructures sanitaires ne sont pas satisfaisantes’’, a-t-il ajouté, relevant ‘’la pauvreté et la faible densité des populations’’ qui caractérisent la région.
Autant de facteurs qui font de cette région un ‘’terreau fertile pour le développement des maladies comme le paludisme’’.
‘’C’est la raison pour laquelle, il ya de cela deux ans, nous avions mis en place un projet de riposte contre le paludisme avec la formule +dispensaire à soins domiciliaires+ dans les villages où il n’ya pas de structures de santé, un projet d’accélération de la couverture en moustiquaires imprégnées’’.
Le responsable sanitaire a noté que cette stratégie a ‘’connu son apogée’’ avec la réalisation de l’‘’opération un lit, une moustiquaire’’.
Selon lui, le diagnostic opérationnel a été fait. ‘’Nous avons aujourd’hui apporté la couverture universelle en moustiquaires, les tests de diagnostic rapide, les ACT’’.
‘’Le paquet d’intervention est au complet, il reste uniquement que les populations s’engagent davantage’’, a-t-il dit.
‘’Cette année, nous sommes bien partis pour pouvoir diminuer ce taux de l’année dernière avec cette couverture universelle qui a récemment eu lieu dans le district ’’, a indiqué le médecin-chef du district de Tambacounda, le docteur Amadou Mbaye Diouf.
Le district sanitaire de Tambacounda a enregistré quelque 7.400 cas de paludisme simple, a-t-il ajouté, assurant que le personnel ‘’est prêt à poursuivre ses efforts dans la lutte contre le paludisme avec la motivation de tout le personnel de santé’’.
Soulignant la disponibilité du personnel médical à ‘’relever le défi pour que le paludisme soit bouté hors de Tambacounda’’, le médecin-chef du district a évoqué l’utilité de cette campagne itinérante qui vise à renforcer la sensibilisation.
Le docteur Diouf a ajouté que l’utilisation des moustiquaires imprégnées permettra de réduire ‘’de manière drastique’’ les cas de paludisme dans le district de Tambacounda.
BC/ADI/ESF
‘’C’est des efforts extraordinaires qui ont été faits et je pense que si on continue dans la même dynamique, on va atteindre le taux national qui tourne autour de 2 pour cent. Je n’ai aucun doute’’, a dit le docteur Thior, en marge de la cérémonie de mobilisation sociale contre le paludisme.
Les populations du quartier périphérique de Gouye se sont mobilisées pour accueillir la caravane de lutte contre le paludisme, qui entame sa dernière étape en zone rurale.
‘’Nous n’avons pas attendu cette caravane pour faire le diagnostic situationnel de la région de Tambacounda. Nous avons fait cette situation depuis longtemps’’, a dit Thior.
‘’On savait que c’était une région d’accès difficile, vaste et où les infrastructures sanitaires ne sont pas satisfaisantes’’, a-t-il ajouté, relevant ‘’la pauvreté et la faible densité des populations’’ qui caractérisent la région.
Autant de facteurs qui font de cette région un ‘’terreau fertile pour le développement des maladies comme le paludisme’’.
‘’C’est la raison pour laquelle, il ya de cela deux ans, nous avions mis en place un projet de riposte contre le paludisme avec la formule +dispensaire à soins domiciliaires+ dans les villages où il n’ya pas de structures de santé, un projet d’accélération de la couverture en moustiquaires imprégnées’’.
Le responsable sanitaire a noté que cette stratégie a ‘’connu son apogée’’ avec la réalisation de l’‘’opération un lit, une moustiquaire’’.
Selon lui, le diagnostic opérationnel a été fait. ‘’Nous avons aujourd’hui apporté la couverture universelle en moustiquaires, les tests de diagnostic rapide, les ACT’’.
‘’Le paquet d’intervention est au complet, il reste uniquement que les populations s’engagent davantage’’, a-t-il dit.
‘’Cette année, nous sommes bien partis pour pouvoir diminuer ce taux de l’année dernière avec cette couverture universelle qui a récemment eu lieu dans le district ’’, a indiqué le médecin-chef du district de Tambacounda, le docteur Amadou Mbaye Diouf.
Le district sanitaire de Tambacounda a enregistré quelque 7.400 cas de paludisme simple, a-t-il ajouté, assurant que le personnel ‘’est prêt à poursuivre ses efforts dans la lutte contre le paludisme avec la motivation de tout le personnel de santé’’.
Soulignant la disponibilité du personnel médical à ‘’relever le défi pour que le paludisme soit bouté hors de Tambacounda’’, le médecin-chef du district a évoqué l’utilité de cette campagne itinérante qui vise à renforcer la sensibilisation.
Le docteur Diouf a ajouté que l’utilisation des moustiquaires imprégnées permettra de réduire ‘’de manière drastique’’ les cas de paludisme dans le district de Tambacounda.
BC/ADI/ESF
