Au Sénégal, le taux de mortalité et de morbidité du paludisme est réduit de 50%. Cette révélation est du docteur Moussa Thior, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp).
En prélude à la Journée mondiale de lutte contre le paludisme prévue le 25 avril 2010 à Mbirkilane, le coordonnateur du Pnlp, Dr Moussa Thior, a dressé le bilan de leur plan stratégique et fait part, aux journalistes, de la situation de la lutte contre le paludisme au Sénégal.
Couvrant la période 2006-2010, ce plan avait, pour objectif général, de réduire de 50% la mortalité et la morbidité liées au paludisme. Selon lui, de 2006 à la fin de l’année 2009, le taux de morbidité proportionnelle (représentant le nombre de cas de paludisme rapporté au nombre de personnes qui ont été vues en consultation dans les structures sanitaires), est passé de 33,57% à 3,1%.
Pendant la même période, le taux de mortalité proportionnelle (qui représente le nombre de décès dus au paludisme rapporté au nombre total des décès enregistrés dans les structures de Santé) est passé de 18,17% à 4,4% (1.678 décès en 2006 contre 574 en 2009). « Ces chiffres permettent d’affirmer que les objectifs du dernier plan stratégique lancé par le Pnlp ont été atteints », indique-t-il.
Selon toujours le Dr Thior, ces résultats ont été obtenus grâce à un soutien politique fort, conjugué à la mise en œuvre de stratégies à efficacité prouvée édictées par l’Oms. Il s’agit, entre autre, de la mise en place des médicaments antipaludiques à base de dérivés d’Artémisinine (Act), la généralisation de l’utilisation gratuite du Test de diagnostic rapide (Tdr) pour la confirmation des cas de paludisme, de la distribution massive de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action aux groupes vulnérables et une politique hardie d’accès à la moustiquaire pour la population générale.
Comme perspectives, le Pnlp prévoit, d’après Dr Thior, la mise en œuvre de programmes spécifiques de lutte anti-larvaire dans la banlieue, un plan de pré-élimination 2011-2015 et la couverture universelle de moustiquaires.
Se prononçant sur l’organisation de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, Dr Moussa Thior indique que c’est le même thème qui a été retenu à nouveau par le comité à savoir : « Vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé ».
Maguette GUEYE DIEDHIOU
Le Soleil
En prélude à la Journée mondiale de lutte contre le paludisme prévue le 25 avril 2010 à Mbirkilane, le coordonnateur du Pnlp, Dr Moussa Thior, a dressé le bilan de leur plan stratégique et fait part, aux journalistes, de la situation de la lutte contre le paludisme au Sénégal.
Couvrant la période 2006-2010, ce plan avait, pour objectif général, de réduire de 50% la mortalité et la morbidité liées au paludisme. Selon lui, de 2006 à la fin de l’année 2009, le taux de morbidité proportionnelle (représentant le nombre de cas de paludisme rapporté au nombre de personnes qui ont été vues en consultation dans les structures sanitaires), est passé de 33,57% à 3,1%.
Pendant la même période, le taux de mortalité proportionnelle (qui représente le nombre de décès dus au paludisme rapporté au nombre total des décès enregistrés dans les structures de Santé) est passé de 18,17% à 4,4% (1.678 décès en 2006 contre 574 en 2009). « Ces chiffres permettent d’affirmer que les objectifs du dernier plan stratégique lancé par le Pnlp ont été atteints », indique-t-il.
Selon toujours le Dr Thior, ces résultats ont été obtenus grâce à un soutien politique fort, conjugué à la mise en œuvre de stratégies à efficacité prouvée édictées par l’Oms. Il s’agit, entre autre, de la mise en place des médicaments antipaludiques à base de dérivés d’Artémisinine (Act), la généralisation de l’utilisation gratuite du Test de diagnostic rapide (Tdr) pour la confirmation des cas de paludisme, de la distribution massive de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action aux groupes vulnérables et une politique hardie d’accès à la moustiquaire pour la population générale.
Comme perspectives, le Pnlp prévoit, d’après Dr Thior, la mise en œuvre de programmes spécifiques de lutte anti-larvaire dans la banlieue, un plan de pré-élimination 2011-2015 et la couverture universelle de moustiquaires.
Se prononçant sur l’organisation de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, Dr Moussa Thior indique que c’est le même thème qui a été retenu à nouveau par le comité à savoir : « Vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé ».
Maguette GUEYE DIEDHIOU
Le Soleil