Le Sénégal est dans une bonne voie pour se débarrasser du paludisme surtout dans le nord pays. Dans les régions de Saint-Louis, Matam et Louga, on recense de moins en moins des cas du paludisme. Mais, le pays reste vigilant.
Le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada a révélé, hier à Dakar, que le paludisme pourrait disparaître au cours des prochaines années dans le nord du pays notamment dans les régions de Saint-Louis, Louga, Matam. Selon lui, certains districts de santé de ces localités ont déjà atteint cet objectif puisque l’on y recense moins d’un cas de paludisme pour mille personnes à risque. Le ministre de la Santé et de la Prévention procédait, aux côtés de la Directrice exécutive du partenariat Roll black Malaria, le Pr. Awa Marie Coll Seck, au lancement du rapport focus sur le Sénégal de la série des « progrès et impact ».
Modou Diagne Fada a rappelé à cette occasion, qu’entre de 2006 à 2009, les indicateurs de morbidité et mortalité du paludisme sont passés de 33,57% à 3,07% et de 18 ,4% à 4,41%. Selon lui, c’est la première fois que le Sénégal obtient des résultats de cette envergure qui laissent entrevoir que l’élimination du paludisme est possible. Et de poursuivre : « ces résultats auront un impact favorable sur les objectifs du millénaire pour développement, en particulier les Omd de 4 et 6 ».
La directrice exécutive du partenariat Roll Black Malaria, Awa Marie Coll Seck a salué les résultats obtenus par le Sénégal dans sa croisade contre le paludisme. Avec ces progrès importants, le Sénégal rejoint des pays comme l’Erythrée, l’Ethiopie, Sao Tomé et Principe, le Rwanda qui étaient des pays à haute transmission mais qui ont réduit, de façon significative, la charge de cette maladie. Cependant, Mme Seck a lancé un appel à la prudence. Car, a-t-elle soutenu, « il reste encore beaucoup de défis à relever pour atteindre et maintenir la couverture universelle des interventions antipaludique ». Elle a plaidé pour le maintien de l’effort humain et financier sur le long terme pour éviter « une recrudescence » de la maladie. L’ancien ministre de la Santé du Sénégal a invité les pays africains qui veulent éliminer le paludisme à s’investir dans la recherche pour la mise en place d’un vaccin efficace que celui qui sera sur le marché prochainement et qui peut prévenir le paludisme jusqu’à 50%.
Eugène KALY
Le Soleil
Le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada a révélé, hier à Dakar, que le paludisme pourrait disparaître au cours des prochaines années dans le nord du pays notamment dans les régions de Saint-Louis, Louga, Matam. Selon lui, certains districts de santé de ces localités ont déjà atteint cet objectif puisque l’on y recense moins d’un cas de paludisme pour mille personnes à risque. Le ministre de la Santé et de la Prévention procédait, aux côtés de la Directrice exécutive du partenariat Roll black Malaria, le Pr. Awa Marie Coll Seck, au lancement du rapport focus sur le Sénégal de la série des « progrès et impact ».
Modou Diagne Fada a rappelé à cette occasion, qu’entre de 2006 à 2009, les indicateurs de morbidité et mortalité du paludisme sont passés de 33,57% à 3,07% et de 18 ,4% à 4,41%. Selon lui, c’est la première fois que le Sénégal obtient des résultats de cette envergure qui laissent entrevoir que l’élimination du paludisme est possible. Et de poursuivre : « ces résultats auront un impact favorable sur les objectifs du millénaire pour développement, en particulier les Omd de 4 et 6 ».
La directrice exécutive du partenariat Roll Black Malaria, Awa Marie Coll Seck a salué les résultats obtenus par le Sénégal dans sa croisade contre le paludisme. Avec ces progrès importants, le Sénégal rejoint des pays comme l’Erythrée, l’Ethiopie, Sao Tomé et Principe, le Rwanda qui étaient des pays à haute transmission mais qui ont réduit, de façon significative, la charge de cette maladie. Cependant, Mme Seck a lancé un appel à la prudence. Car, a-t-elle soutenu, « il reste encore beaucoup de défis à relever pour atteindre et maintenir la couverture universelle des interventions antipaludique ». Elle a plaidé pour le maintien de l’effort humain et financier sur le long terme pour éviter « une recrudescence » de la maladie. L’ancien ministre de la Santé du Sénégal a invité les pays africains qui veulent éliminer le paludisme à s’investir dans la recherche pour la mise en place d’un vaccin efficace que celui qui sera sur le marché prochainement et qui peut prévenir le paludisme jusqu’à 50%.
Eugène KALY
Le Soleil