Selon le rapport de 2008 sur le paludisme dans le monde, sur les 247 millions de malades dénombrés, l’Afrique a enregistré 86 % des cas et totalise 91 % des décès. Encore loin du bout du tunnel pour éradiquer le fléau, l’Afrique voit le mal étendre de plus en plus ses ravages sur le continent. En attendant le vaccin qui n’est pas encore disponible, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) estime du moins que la bataille n’est pas encore gagnée. En effet, le représentant de cette institution onusienne a saisi l’occasion de la cérémonie officielle de la journée mondiale de Paludisme à Kébémer pour révéler que la région africaine est particulièrement affectée par ce fléau.
D’ailleurs a-t-il souligné, les données collectées du rapport ont démontré que le taux d’utilisation des médicaments ACT reste encore très faible notamment dans 42 pays de la région dans lesquels le paludisme est endémique. Il a aussi fait observer que des données récentes collectées dans 18 pays ont révélé qu’en moyenne, seuls 3 % seulement des enfants de moins de cinq ans ayant la fièvre reçoivent le traitement adapté des ACTS dans les 24 heures qui suivent.
En dépit également des efforts déployés, notamment avec les moustiquaires imprégnées d’insecticide, l’Oms signale que seuls 23% des enfants de moins de cinq ans dorment sous moustiquaire imprégnée. Ce qui montre que l’accès à ces interventions clés est bien en deçà de l’objectif de la couverture universelle à cause des facteurs liés notamment aux systèmes de santé mis en place.
C’est pourquoi, l’Oms appelle les Etats membres à développer des stratégies pour garantir l’accès universel aux interventions antipaludiques et la distribution à grande échelle des moustiquaires imprégnées d’insecticides ainsi que la pulvérisation d’insecticides de haute qualité à l’intérieur des habitations.
Safiétou Thiam, ministre de la Santé et de la prévention s’est réjouie de l’engagement des autorités sanitaires du district de Kébémer. Un engagement qui s’est traduit selon elle par une baisse constante des indicateurs dans l’ensemble des districts du pays. Cette mobilisation générale a permis de faire baisser au Sénégal la morbidité de 22, 2 % en 2007 à 5, 6 % en 2008 et la mortalité de 18, 17 % à 7, 14 % dans la même période.
Sud Quotidien
D’ailleurs a-t-il souligné, les données collectées du rapport ont démontré que le taux d’utilisation des médicaments ACT reste encore très faible notamment dans 42 pays de la région dans lesquels le paludisme est endémique. Il a aussi fait observer que des données récentes collectées dans 18 pays ont révélé qu’en moyenne, seuls 3 % seulement des enfants de moins de cinq ans ayant la fièvre reçoivent le traitement adapté des ACTS dans les 24 heures qui suivent.
En dépit également des efforts déployés, notamment avec les moustiquaires imprégnées d’insecticide, l’Oms signale que seuls 23% des enfants de moins de cinq ans dorment sous moustiquaire imprégnée. Ce qui montre que l’accès à ces interventions clés est bien en deçà de l’objectif de la couverture universelle à cause des facteurs liés notamment aux systèmes de santé mis en place.
C’est pourquoi, l’Oms appelle les Etats membres à développer des stratégies pour garantir l’accès universel aux interventions antipaludiques et la distribution à grande échelle des moustiquaires imprégnées d’insecticides ainsi que la pulvérisation d’insecticides de haute qualité à l’intérieur des habitations.
Safiétou Thiam, ministre de la Santé et de la prévention s’est réjouie de l’engagement des autorités sanitaires du district de Kébémer. Un engagement qui s’est traduit selon elle par une baisse constante des indicateurs dans l’ensemble des districts du pays. Cette mobilisation générale a permis de faire baisser au Sénégal la morbidité de 22, 2 % en 2007 à 5, 6 % en 2008 et la mortalité de 18, 17 % à 7, 14 % dans la même période.
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