DSRP3 : Kédougou et Tambacounda se penchent sur leurs nouvelles orientations
Tambacounda, 27 sept (APS) - Les services techniques et collectivités locales et la société civile des régions de Kédougou et Tambacounda se sont réunis lundi pour valider dans le cadre d’un atelier les nouvelles orientations de la politique économique et sociale à mettre en œuvre dans ces deux régions pour la période 2011-2015.
La mouture finale du document de contribution validé sera intégrée dans le nouveau document national de politique économique et sociale (DSRP3).
Les régions pourront mettre l’accent sur les spécificités sur lesquelles le gouvernement doit s’accentuer’’, afin non seulement de lutter contre la pauvreté, mais d’atteindre l’émergence économique, a expliqué Assane Niang, coordonnateur du processus régional pour la formulation de ce texte.
Le DSRP3 vise à atteindre les objectifs du millénaire pour le développement en prenant en compte les préoccupations des différentes régions.
Le séminaire qui a enregistré la participation des conseils régionaux de Tambacounda et Kédougou, de la mairie, de la direction de l’agriculture, du service de développement communautaire, du conseil régional de la jeunesse, les ONG, entre autres, a été présidé par l’adjoint au gouverneur chargé des questions de développement Abdourahmane Ndiaye.
Les régions de Kédougou et Tambacounda, regroupées au sein de l’axe sud-est, ont travaillé ensemble pour identifier leurs priorités dans les axes création de richesses, accès aux services sociaux de base, protection sociale et bonne gouvernance.
Les contraintes relevées dans l’agriculture, avec le coton, l’arachide, la banane, dans l’élevage, dans le secteur des mines, notamment dans la zone de Kédougou, les difficultés dans le système de santé, la décentralisation et le développement local sont abordées par le document de 35 pages.
‘’Tout est prioritaire dans les collectivités locales’’, a dit à ce propos Sidy Coulibaly, responsable de la planification, du renforcement des capacités et de la bonne gouvernance à l’Agence régionale de développement de Tambacounda, qui a présenté une synthèse du texte.
Les autorités ont essayé dans le processus d’élaboration du document à l’échelle régionale d’impliquer tous les acteurs de développement afin qu’ ‘’aucun pan de la société ne soit laissé en rade’’, a noté l’adjoint au gouverneur.
‘’Il faut qu’on fasse tout pour que l’essentiel de nos préoccupations puissent être prises en charge par le niveau national. Le reste, on va se battre pour que les bailleurs puissent les prendre en charge’’, a-t-il dit. Il a invité les collectivités locales à se saisir des points qui ne seront pas retenus dans le document national pour en faire un document à leur niveau, à présenter aux bailleurs.
Les participants scindés en deux groupes se sont penchés d’une part, sur la création de richesses et l’accès aux services sociaux de base, et d’autre part sur l’axe protection sociale et la bonne gouvernance, afin d’améliorer le document de contribution en y apportant les amendements et compléments d’informations nécessaires.
Le processus d’élaboration du DSRP3 qui a démarré depuis quatre à cinq mois, aboutira par la validation technique du document national en novembre, suivie de la validation politique vers décembre, a annoncé le coordonnateur du processus régional.
ADI/ASG
La mouture finale du document de contribution validé sera intégrée dans le nouveau document national de politique économique et sociale (DSRP3).
Les régions pourront mettre l’accent sur les spécificités sur lesquelles le gouvernement doit s’accentuer’’, afin non seulement de lutter contre la pauvreté, mais d’atteindre l’émergence économique, a expliqué Assane Niang, coordonnateur du processus régional pour la formulation de ce texte.
Le DSRP3 vise à atteindre les objectifs du millénaire pour le développement en prenant en compte les préoccupations des différentes régions.
Le séminaire qui a enregistré la participation des conseils régionaux de Tambacounda et Kédougou, de la mairie, de la direction de l’agriculture, du service de développement communautaire, du conseil régional de la jeunesse, les ONG, entre autres, a été présidé par l’adjoint au gouverneur chargé des questions de développement Abdourahmane Ndiaye.
Les régions de Kédougou et Tambacounda, regroupées au sein de l’axe sud-est, ont travaillé ensemble pour identifier leurs priorités dans les axes création de richesses, accès aux services sociaux de base, protection sociale et bonne gouvernance.
Les contraintes relevées dans l’agriculture, avec le coton, l’arachide, la banane, dans l’élevage, dans le secteur des mines, notamment dans la zone de Kédougou, les difficultés dans le système de santé, la décentralisation et le développement local sont abordées par le document de 35 pages.
‘’Tout est prioritaire dans les collectivités locales’’, a dit à ce propos Sidy Coulibaly, responsable de la planification, du renforcement des capacités et de la bonne gouvernance à l’Agence régionale de développement de Tambacounda, qui a présenté une synthèse du texte.
Les autorités ont essayé dans le processus d’élaboration du document à l’échelle régionale d’impliquer tous les acteurs de développement afin qu’ ‘’aucun pan de la société ne soit laissé en rade’’, a noté l’adjoint au gouverneur.
‘’Il faut qu’on fasse tout pour que l’essentiel de nos préoccupations puissent être prises en charge par le niveau national. Le reste, on va se battre pour que les bailleurs puissent les prendre en charge’’, a-t-il dit. Il a invité les collectivités locales à se saisir des points qui ne seront pas retenus dans le document national pour en faire un document à leur niveau, à présenter aux bailleurs.
Les participants scindés en deux groupes se sont penchés d’une part, sur la création de richesses et l’accès aux services sociaux de base, et d’autre part sur l’axe protection sociale et la bonne gouvernance, afin d’améliorer le document de contribution en y apportant les amendements et compléments d’informations nécessaires.
Le processus d’élaboration du DSRP3 qui a démarré depuis quatre à cinq mois, aboutira par la validation technique du document national en novembre, suivie de la validation politique vers décembre, a annoncé le coordonnateur du processus régional.
ADI/ASG
