Plus de 2 milliards de francs CFA de Tokyo pour assister les paysans défavorisés
Dakar, 21 jan (APS) - Le Japon a consenti lundi au profit du Sénégal un appui financier non remboursable de 2,4 milliards de francs CFA destinés à la relance et à la revalorisation de l'économie rurale, a constaté l'APS.
L'accord portant sur cette aide japonaise a été signé par le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Amadou Kane, et l'ambassadeur du Japon au Sénégal, Hiroshi Fukada. Il entre dans le cadre des programmes réguliers d'aide alimentaires et d'assistance aux agriculteurs défavorisés.
Cet appui financier non remboursable "permettra l'acquisition d'intrants de qualité qui constituent une priorité pour la relance et la valorisation de l'économie rurale", a expliqué le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Kane.
Selon M. Kane, "la reconstitution des fonds de contrepartie, à travers la commercialisation d'une partie de ces intrants, va aussi assurer le financement de projets de développement au profit des populations sénégalaises, et aider à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement économique et sociale 2013-2015 que vient d'adopter le Sénégal".
"Il faut aussi noter, pour s'en féliciter, le caractère non remboursable de ce financement qui devrait permettre l'acquisition d'intrants à des prix compétitifs auprès d'industriels sénégalais (…)", a-t-il souligné.
En 2012, le Japon a déjà octroyé au Sénégal un ensemble d'aides alimentaires et de dons à hauteur de 8,7 milliards de francs CFA en réponse à la crise alimentaire, selon un document de presse.
Le nouvel accord s'ajoute à cette aide et témoigne de la volonté du Japon de "soutenir les efforts" du Gouvernement sénégalais, pour "entreprendre avec succès ce défi de développement agricole", souligne la même source.
Pour l'ambassadeur du Japon au Sénégal, Hiroshi Fukada, "le chemin est encore long pour que le problème de l'insuffisance des produits alimentaires soit résolu". Il a soutenu qu'il est "important, à l'avenir, de réaliser la sécurité alimentaire sans dépendre de l'aide étrangère".
"Pour mettre fin aux crises alimentaires récurrentes, je pense que nous devons nous projeter sur le moyen et le long terme, et chercher à établir un système de production agricole performant et résiliant en toute circonstance", a dit le diplomate.
Il a indiqué que la cinquième Conférence internationale au sommet de Tokyo, pour le développement de l'Afrique (TICAD), prévue au mois de juin, "sera une occasion particulièrement importante des futurs axes de coopération dans le domaine de l'agriculture" entre Dakar et Tokyo.
MF/OID/BK/DND
L'accord portant sur cette aide japonaise a été signé par le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Amadou Kane, et l'ambassadeur du Japon au Sénégal, Hiroshi Fukada. Il entre dans le cadre des programmes réguliers d'aide alimentaires et d'assistance aux agriculteurs défavorisés.
Cet appui financier non remboursable "permettra l'acquisition d'intrants de qualité qui constituent une priorité pour la relance et la valorisation de l'économie rurale", a expliqué le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Kane.
Selon M. Kane, "la reconstitution des fonds de contrepartie, à travers la commercialisation d'une partie de ces intrants, va aussi assurer le financement de projets de développement au profit des populations sénégalaises, et aider à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement économique et sociale 2013-2015 que vient d'adopter le Sénégal".
"Il faut aussi noter, pour s'en féliciter, le caractère non remboursable de ce financement qui devrait permettre l'acquisition d'intrants à des prix compétitifs auprès d'industriels sénégalais (…)", a-t-il souligné.
En 2012, le Japon a déjà octroyé au Sénégal un ensemble d'aides alimentaires et de dons à hauteur de 8,7 milliards de francs CFA en réponse à la crise alimentaire, selon un document de presse.
Le nouvel accord s'ajoute à cette aide et témoigne de la volonté du Japon de "soutenir les efforts" du Gouvernement sénégalais, pour "entreprendre avec succès ce défi de développement agricole", souligne la même source.
Pour l'ambassadeur du Japon au Sénégal, Hiroshi Fukada, "le chemin est encore long pour que le problème de l'insuffisance des produits alimentaires soit résolu". Il a soutenu qu'il est "important, à l'avenir, de réaliser la sécurité alimentaire sans dépendre de l'aide étrangère".
"Pour mettre fin aux crises alimentaires récurrentes, je pense que nous devons nous projeter sur le moyen et le long terme, et chercher à établir un système de production agricole performant et résiliant en toute circonstance", a dit le diplomate.
Il a indiqué que la cinquième Conférence internationale au sommet de Tokyo, pour le développement de l'Afrique (TICAD), prévue au mois de juin, "sera une occasion particulièrement importante des futurs axes de coopération dans le domaine de l'agriculture" entre Dakar et Tokyo.
MF/OID/BK/DND
