« Développer la coopération Sud/Sud ». Telle est la solution que propose la géographe, Rokhaya Séne pour lutter contre la pauvreté en Afrique. Une déclaration faite hier lors d’une séance de lecture scientifique, organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), dans le cadre de son programme d’activités 2010 à l’Institut d’hygiène sociale de Dakar.
L’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, (Ansts), dans le cadre de son programme d’activités 2010 a organisé hier vendredi 29 octobre une séance de lecture scientifique à l’Institut d’hygiène sociale de Dakar. A cette occasion, deux thèmes ont été exposés, parmi lesquels, « la mondialisation et la pauvreté » et « modèle de développement économique à très long terme » animés respectivement Par la géographe, Rokhaya Séne et le directeur du Centre de recherche en en économie politique Diery Seck.
Pour le premier thème, Rokhaya Séne indique que « la mondialisation est un phénomène ancien, un projet historique ». Son articulation avec la pauvreté qui est un terme polysémique « montre l’avènement d’Etats dominants influents de la puissance et des richesses et d’Etats pauvres dominés autrefois soumis par l’autoritarisme et les armes aujourd’hui par des mécanismes complexes qui rendent difficile leur accès aux capitaux à la technologie et au bien-être », renseigne la Géographe.
Avant d’ajouter que la mondialisation est marquée par « plusieurs ères caractéristiques distinctes, notamment depuis les grandes découvertes du 15ième siècle dont le dénominateur commun est l’expansion du capitalisme ». C’est pourquoi Rokhaya Séne informe que pour assurer une relance libératrice et occuper une meilleure posture dans le processus de mondialisation, « les pays pauvres devraient s’appuyer sur deux variables mobilisations clés la gouvernance et l’intégration régionale ».
La géographe, Rokhaya Séne de rappeler que la mondialisation a des implications d’ordre géopolitique « du fait des rivalités pour le contrôle des réserves pétrolières du globe et des injustices de la gouvernance internationale qui privilégie la force économique ».
C’est dans ce sillage que l’actuelle ère de la mondialisation, « la néolibérale est une phase très significative pour les pays pauvres », martèle la géographe. Selon elle, « la libéralisation, la dérégulation et la privatisation sont les maîtres mots qui ont une responsabilité certaine dans la fragilité de la croissance et la détérioration des conditions de vie des pays dits pauvres ».
Le directeur du centre de recherche en en économie politique Diery Seck quant à lui a aussi animé le thème « modèle de développement économique à très long terme ». C’est ainsi que Diery Seck déclare que le modèle de développement économique à très long terme propose « une théorie unifiée de l’évolution économique des sociétés humaines sur des millénaires qui cherche à identifier les déterminants à très long terme du progrès économiques humain ».
Aïssatou DOUCOURE
Sud Quotidien
L’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, (Ansts), dans le cadre de son programme d’activités 2010 a organisé hier vendredi 29 octobre une séance de lecture scientifique à l’Institut d’hygiène sociale de Dakar. A cette occasion, deux thèmes ont été exposés, parmi lesquels, « la mondialisation et la pauvreté » et « modèle de développement économique à très long terme » animés respectivement Par la géographe, Rokhaya Séne et le directeur du Centre de recherche en en économie politique Diery Seck.
Pour le premier thème, Rokhaya Séne indique que « la mondialisation est un phénomène ancien, un projet historique ». Son articulation avec la pauvreté qui est un terme polysémique « montre l’avènement d’Etats dominants influents de la puissance et des richesses et d’Etats pauvres dominés autrefois soumis par l’autoritarisme et les armes aujourd’hui par des mécanismes complexes qui rendent difficile leur accès aux capitaux à la technologie et au bien-être », renseigne la Géographe.
Avant d’ajouter que la mondialisation est marquée par « plusieurs ères caractéristiques distinctes, notamment depuis les grandes découvertes du 15ième siècle dont le dénominateur commun est l’expansion du capitalisme ». C’est pourquoi Rokhaya Séne informe que pour assurer une relance libératrice et occuper une meilleure posture dans le processus de mondialisation, « les pays pauvres devraient s’appuyer sur deux variables mobilisations clés la gouvernance et l’intégration régionale ».
La géographe, Rokhaya Séne de rappeler que la mondialisation a des implications d’ordre géopolitique « du fait des rivalités pour le contrôle des réserves pétrolières du globe et des injustices de la gouvernance internationale qui privilégie la force économique ».
C’est dans ce sillage que l’actuelle ère de la mondialisation, « la néolibérale est une phase très significative pour les pays pauvres », martèle la géographe. Selon elle, « la libéralisation, la dérégulation et la privatisation sont les maîtres mots qui ont une responsabilité certaine dans la fragilité de la croissance et la détérioration des conditions de vie des pays dits pauvres ».
Le directeur du centre de recherche en en économie politique Diery Seck quant à lui a aussi animé le thème « modèle de développement économique à très long terme ». C’est ainsi que Diery Seck déclare que le modèle de développement économique à très long terme propose « une théorie unifiée de l’évolution économique des sociétés humaines sur des millénaires qui cherche à identifier les déterminants à très long terme du progrès économiques humain ».
Aïssatou DOUCOURE
Sud Quotidien