Léona, 2 mars (APS) – Des universitaires sénégalais et occidentaux du Réseau Master en pratique du développement (MDP, sigle anglais) ont visité samedi les villages du millénaire de la communauté rurale de Léona, dans la région de Louga (Nord), afin de s’imprégner de cette expérience sénégalaise faisant partie "des mieux réussies" dans 24 universités membres dudit réseau, a constaté le correspondant de l’APS.
"Le volet pratique est une composante extrêmement importante du Réseau MDP et tous les membres du réseau, qui sont ici, ont souhaité venir voir le partenariat que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a noué avec les villages du millénaire du Sénégal", a dit à des journalistes le coordonnateur de ce réseau, le professeur Ahmadou Aly Mbaye.
"Ce partenariat est présenté comme l’une des expériences les mieux réussies de ce réseau. C’est pourquoi ils ont voulu venir pour constater d’eux-mêmes et en tirer les leçons pertinentes pour leurs universités", a expliqué M. Mbaye, Doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l'Université Cheikh Anta Diop.
Ces universitaires ont pris part au quatrième sommet mondial du Réseau MDP ouvert mercredi à l’École normale supérieure d'enseignement technique et professionnel (ENSETP) de l'Université Cheikh Anta Diop. Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable Haïdar El Ali et plusieurs coordonnateurs et directeurs des programmes du réseau ont pris part à cette rencontre.
Selon Ahmadou Aly Mbaye, depuis quatre ans, l’Université Cheikh Anta Diop fait venir des étudiants sénégalais, accompagnés de ceux d'autres pays membres du réseau, aux villages du millénaire de Léona.
"Il y avait des étudiants de Columbia (États-Unis d'Amérique). Cette année, on recevra des étudiants de Minnesota (États-Unis d'Amérique) et de Sciences Po Paris (France)", a expliqué M. Mbaye.
"Ils vont venir ici et travailler avec les producteurs, voir comment relever avec eux les défis du développement et apprendre en même temps. Il y a cette dimension d'échange. Les étudiants ne viennent pas pour être des boulets pour les gens qui travaillent avec eux", a-t-il souligné.
Il a ajouté : "Ils ne viendront pas seulement pour poser des questions. Ils seront là pour trouver des solutions et voir aussi comment les populations développent des stratégies à long terme pour prendre en main leur propre destin."
"Le volet pratique est une composante extrêmement importante du Réseau MDP et tous les membres du réseau, qui sont ici, ont souhaité venir voir le partenariat que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a noué avec les villages du millénaire du Sénégal", a dit à des journalistes le coordonnateur de ce réseau, le professeur Ahmadou Aly Mbaye.
"Ce partenariat est présenté comme l’une des expériences les mieux réussies de ce réseau. C’est pourquoi ils ont voulu venir pour constater d’eux-mêmes et en tirer les leçons pertinentes pour leurs universités", a expliqué M. Mbaye, Doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l'Université Cheikh Anta Diop.
Ces universitaires ont pris part au quatrième sommet mondial du Réseau MDP ouvert mercredi à l’École normale supérieure d'enseignement technique et professionnel (ENSETP) de l'Université Cheikh Anta Diop. Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable Haïdar El Ali et plusieurs coordonnateurs et directeurs des programmes du réseau ont pris part à cette rencontre.
Selon Ahmadou Aly Mbaye, depuis quatre ans, l’Université Cheikh Anta Diop fait venir des étudiants sénégalais, accompagnés de ceux d'autres pays membres du réseau, aux villages du millénaire de Léona.
"Il y avait des étudiants de Columbia (États-Unis d'Amérique). Cette année, on recevra des étudiants de Minnesota (États-Unis d'Amérique) et de Sciences Po Paris (France)", a expliqué M. Mbaye.
"Ils vont venir ici et travailler avec les producteurs, voir comment relever avec eux les défis du développement et apprendre en même temps. Il y a cette dimension d'échange. Les étudiants ne viennent pas pour être des boulets pour les gens qui travaillent avec eux", a-t-il souligné.
Il a ajouté : "Ils ne viendront pas seulement pour poser des questions. Ils seront là pour trouver des solutions et voir aussi comment les populations développent des stratégies à long terme pour prendre en main leur propre destin."
"L'une des particularités du MDP, a rappelé Ahmadou Aly Mbaye, c’est de faire une formation en développement dans une formule pratique. La plupart des formations en développement dans le monde sont faites en classe et nous sommes un groupe d’universités et d’universitaires, qui avons remis en question cette façon de faire."
Il a dit que des "innovations extraordinaires" sont attendues du partenariat. Selon le professeur Mbaye, les pays sous-développés ont plus de potentiel de croissance que les pays se trouvant actuellement dans une phase de développement avancée. "Notre pays fait partie de la première catégorie."
"Il y a beaucoup d’opportunités que la science et la technologie mettent à la disposition de nos politiques pour impulser le processus de développement en termes d’éducation, de santé et de tarification de l’eau. Ce sont ces types d’innovation qu’on introduit avec nos partenaires dans les villages des millénaires et d’autres programmes similaires", a-t-il expliqué.
AKS/ESF
Il a dit que des "innovations extraordinaires" sont attendues du partenariat. Selon le professeur Mbaye, les pays sous-développés ont plus de potentiel de croissance que les pays se trouvant actuellement dans une phase de développement avancée. "Notre pays fait partie de la première catégorie."
"Il y a beaucoup d’opportunités que la science et la technologie mettent à la disposition de nos politiques pour impulser le processus de développement en termes d’éducation, de santé et de tarification de l’eau. Ce sont ces types d’innovation qu’on introduit avec nos partenaires dans les villages des millénaires et d’autres programmes similaires", a-t-il expliqué.
AKS/ESF