Dakar, 25 juin (APS) - Des représentants du ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration ont fait part de leur souhait de bâtir une politique de mobilisation des compétences des Marocains vivant à l’étranger en s'inspirant du modèle sénégalais en matière de gestion des migrants.
''Notre objectif n’est pas de faire rentrer les compétences marocaines qui se trouvent à l’étranger mais plutôt de répondre à leur demande et de transférer leur savoir faire à distance’’, a expliqué, mercredi à Dakar, Mounia Marzak, directrice du développement et de la mobilisation des compétences MRE (Marocains résidant à l’étranger).
Elle s’exprimait au cours d’une rencontre avec la DGSE du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur et des structures privées travaillant avec la diaspora, en présence de Taibatou Sidibé, chargée des programmes du bureau Sénégal de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Il s’agira, selon Mme Marzak, de ‘’créer une connexion entre des compétences marocaines à l’étranger et les demandeurs de compétences au Maroc qu’ils soient dans le domaine des laboratoires de recherche, les universités, les hôpitaux, mais également le secteur privé’’.
‘’Les recherches de compétences ne seront pas des recherches d’embauches, mais seront axées sur le transfert d’expertise de courte durée’’, a-t-elle précisé.
Elle a signalé qu’une étude sera lancée pour ‘’ mieux connaitre nos compétences à l’étranger car les données statistiques sont assez faibles (…) et parallèlement lancer une étude pour connaitre les réels besoins de compétence au Maroc’’.
Ainsi dans le cadre du projet AMEDIP ‘’Renforcer les politiques à l’égard des diasporas d’Afrique et du Moyen-Orient par les échanges sud-sud’’, la délégation marocaine compte s’appuyer sur l’expérience du Sénégal, pour notamment trouver des solutions à une frange de la diaspora marocaine qui veut transférer son expérience tout en étant à l’étranger.
Des entreprises comme Baobab Entrepreneurship ou Niokobok ont durant cette rencontre pu échanger sur leur travail au profit de la diaspora dans le domaine de la consommation ou encore de l’accompagnement de l’investissement.
Le Directeur Baobab Entrepreneurship, Babacar Birane, a expliqué le rôle de sa startup qui a pour but de contribuer au développement de l'entrepreneuriat à travers l’usage des technologies de l’information et de la communication.
Laurent Liautaud, qui représente le service de e-commerce Niokobok, a expliqué que cette structure permet à la diaspora sénégalaise de commander des produits et des service pour les familles restées au Sénégal.
Selon lui, le flux des fonds venant de la diaspora est estimé à 1,6 milliards d'euros par an. Et à travers sa structure d'achat en ligne, 1/3 correspond aux loyers et factures, un autre tiers correspond à l'alimentation ou la dépense quotidienne tandis que 14% de ces flux concerne les fêtes et cérémonies. Le reste concerne l’éducation, la santé et les investissements.
Il a cependant rappelé le rôle social de Niokobok qui est d'orienter les dépenses vers l'économie sénégalaise à travers l'agroalimentaire en faisant la promotion des produits locaux.
''Le rôle qu'on peut jouer c'est d'essayer d'orienter au maximum la consommation vers des dépenses dites plus utiles'', a dit M. Lieutaud qui a insisté sur l'aspect important des transferts de fond de la diaspora qui joue un rôle important dans l'économie du pays.
MF/OID/AD
''Notre objectif n’est pas de faire rentrer les compétences marocaines qui se trouvent à l’étranger mais plutôt de répondre à leur demande et de transférer leur savoir faire à distance’’, a expliqué, mercredi à Dakar, Mounia Marzak, directrice du développement et de la mobilisation des compétences MRE (Marocains résidant à l’étranger).
Elle s’exprimait au cours d’une rencontre avec la DGSE du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur et des structures privées travaillant avec la diaspora, en présence de Taibatou Sidibé, chargée des programmes du bureau Sénégal de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Il s’agira, selon Mme Marzak, de ‘’créer une connexion entre des compétences marocaines à l’étranger et les demandeurs de compétences au Maroc qu’ils soient dans le domaine des laboratoires de recherche, les universités, les hôpitaux, mais également le secteur privé’’.
‘’Les recherches de compétences ne seront pas des recherches d’embauches, mais seront axées sur le transfert d’expertise de courte durée’’, a-t-elle précisé.
Elle a signalé qu’une étude sera lancée pour ‘’ mieux connaitre nos compétences à l’étranger car les données statistiques sont assez faibles (…) et parallèlement lancer une étude pour connaitre les réels besoins de compétence au Maroc’’.
Ainsi dans le cadre du projet AMEDIP ‘’Renforcer les politiques à l’égard des diasporas d’Afrique et du Moyen-Orient par les échanges sud-sud’’, la délégation marocaine compte s’appuyer sur l’expérience du Sénégal, pour notamment trouver des solutions à une frange de la diaspora marocaine qui veut transférer son expérience tout en étant à l’étranger.
Des entreprises comme Baobab Entrepreneurship ou Niokobok ont durant cette rencontre pu échanger sur leur travail au profit de la diaspora dans le domaine de la consommation ou encore de l’accompagnement de l’investissement.
Le Directeur Baobab Entrepreneurship, Babacar Birane, a expliqué le rôle de sa startup qui a pour but de contribuer au développement de l'entrepreneuriat à travers l’usage des technologies de l’information et de la communication.
Laurent Liautaud, qui représente le service de e-commerce Niokobok, a expliqué que cette structure permet à la diaspora sénégalaise de commander des produits et des service pour les familles restées au Sénégal.
Selon lui, le flux des fonds venant de la diaspora est estimé à 1,6 milliards d'euros par an. Et à travers sa structure d'achat en ligne, 1/3 correspond aux loyers et factures, un autre tiers correspond à l'alimentation ou la dépense quotidienne tandis que 14% de ces flux concerne les fêtes et cérémonies. Le reste concerne l’éducation, la santé et les investissements.
Il a cependant rappelé le rôle social de Niokobok qui est d'orienter les dépenses vers l'économie sénégalaise à travers l'agroalimentaire en faisant la promotion des produits locaux.
''Le rôle qu'on peut jouer c'est d'essayer d'orienter au maximum la consommation vers des dépenses dites plus utiles'', a dit M. Lieutaud qui a insisté sur l'aspect important des transferts de fond de la diaspora qui joue un rôle important dans l'économie du pays.
MF/OID/AD