JOURNEE INTERNATIONALE DES VOLONTAIRES Le volontariat au service du développement local

La Journée internationale des volontaires sera célébrée le 05 décembre sous le thème «Volontariat et développement local». Au Sénégal, la cérémonie officielle, qui aura lieu à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, sera pour les volontaires «un moment privilégié de placer le volontariat au centre de l’opinion publique».



Plusieurs organisations nationales et internationales qui font du volontariat se mobilisent à travers le monde pour célébrer la Journée internationale des volontaires (Jiv) le mercredi 05 décembre. Au Sénégal, contrairement aux années précédentes où une caravane était organisée, les manifestations sont concentrées à Dakar, à la Chambre de Commerce, d'industrie et d'agriculture.

En prélude de cette journée, la Direction de l'Assistance technique a organisé un déjeuner de presse hier, jeudi 29 novembre dans l’enceinte de la Direction de l’environnement. Lors de cette rencontre d'échange avec les journalistes, Papa Birama Thiam, directeur de l'Assistance technique et coordonnateur du Comité national de coordination et de promotion du volontariat (Cncpv) a fait part de la volonté des autorités de faire «du volontariat un mécanisme de développement économique et social pour le Sénégal».

D’où le thème de cette 10ème édition «Volontaires et développement local». Ce thème qui est revenu pour la quatrième fois, «est choisi par les acteurs du volontariat sur le terrain parce qu’ils se sont rendu compte qu’il est temps que le volontariat professionnalisé et encadré peut appuyer très fortement la mise en œuvre des politiques publiques en matière de développement économique et social», a-t-il indiqué.

Le directeur de l’Assistance technique a informé que cette journée est l’occasion de magnifier aux volontaires «la reconnaissance des autorités publiques et des populations, mais aussi de réaffirmer les liens de solidarité qui unissent tous les volontaires dans leurs objectifs communs de consacrer une période de leur vie à l’amélioration des conditions d’existence des groupes les moins favorisés».

Toutefois Papa Birama Thiam a reconnu qu'il y a problème des fois. «Les volontaires ont quelques petites difficultés liées à la reconnaissance de leur action, liées à la valorisation de leur travail». Or, a-t-il ajouté, «si on pouvait mesurer l’impact du volontariat dans la création des ressources, dans notre pays, la contribution des volontaires en terme d’heures de travail valorisées dans la constitution de notre Produit intérieur brut (Pib), ce serait extrêmement important». Mais malheureusement a renchéri le coordonnateur du Cncpv «à l’état actuel, on n’a pas encore un cadre légal et réglementaire qui nous permet d’organiser le volontariat, de le professionnaliser, d’en mesurer son impact».

Sur ce, un travail est entrain de se parfaire avec un projet de Loi qui a été échangé avec toutes les parties prenantes. Il s’agit d’un projet de cadre réglementaire qui va préciser les droits et obligations de ceux qui s’activent dans le domaine du volontariat. «Tout cela va trouver un soubassement dans le Programme national de volontariat au Sénégal».

Aissatou DOUCOURE
Sud Quotidien


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