Les partenaires pour la gestion durable des pêches dans la sous-région, notamment l’Afd, la Banque mondiale, la Ztz, la Jica, la Fao, etc, financent une quinzaine de projets dont certains sont en phase de démarrage. Il s’agit notamment du projet de la Banque mondiale de 100 millions de dollars (environ 43 milliards de FCFA) pour promouvoir la bonne gouvernance des pêcheries. Ce projet dont la durée est de 15 ans, concerne aussi bien les membres de la Csrp au nombre de 7 pays (Sénégal, Guinée-Bissau, Mauritanie, Guinée, la Sierra Léone, Gambie, et deux autres hors zones (Ghana et Libéria). L’importance de ce projet est qu’il intègre l’important volet de la gestion qui s’explique par la menace qui pèse sur certaines espèces. C’est le cas par exemple des ressources démersales, le thiof (mérou), bien connu au Sénégal qui sont surexploitées. De l’avis du secrétaire permanent Csrp, M. Kane Ciré Amadou, cela constitue aujourd’hui un problème qui va nécessité la mobilisation toutes les forces afin de pérenniser la ressource. « Si on ne prend pas des mesures, on ne met pas des moyens pour surveiller les côtes, ces ressources seront menacées ; c’est pourquoi tous les projets de la Csrp portent sur ce volet, mais nous faisons de telle sorte que chaque partenaire apporte ce que l’autre n’apporte pas. C’est une coopération renforcée, mais diversifiée », explique M. Ciré.
Les pélagies et les ressources thonières ne courent pas pour le moment trop de danger par leurs exploitation. Parmi les projets, il y a celui de l’union européenne qui, comme celui de la Banque mondiale, va démarrer incessamment, et va s’occuper spécifiquement de la surveillance. « Avec les partenaires nous mettons en commun l’ensemble des moyens de surveillance qui existe au niveau des pays, et nous, au niveau de la commission, nous apportons des moyens financiers pour pouvoir faire fonctionner les projets », indique M. Kane.
Deux importants projets d’une enveloppe globale de 10 millions d’euros (environ) sont financés par l’Ue pour une durée de quatre ans, et ils portent sur l’aménagement des pêcheries et la surveillance des pêches. Le volet cogestion des pêches est financé par l’Afd et permet d’associer les pêcheurs artisanaux dans les activités de la commission, tandis que la coopération allemande apporte un appui institutionnel et la Jica intervient dans d’autres domaines.
Cela donne une coopération renforcée et bien diversifiée, permettant à la Csrp de mener son rôle d’assurer une harmonisation aussi bien politique que la législation des pêches. « Cela permet de mettre en place et en commun, les efforts des pays dont les ressources sont limitées et d’avoir donc une vision régionale des problèmes », affirme M. Kane. Le ministre d’Etat, ministres de l’économie maritime et des pêches, Souleymane Ndéné Ndiaye, et son homologue Bissau-Guinée, Daniel Gomez, par ailleurs président de la Csrp, ont salué cette concertation visant à assurer le suivi et les recommandations pour le renforcement de la capacité de la commission et par delà, la bonne conduite des projets.
Le Soleil
Les pélagies et les ressources thonières ne courent pas pour le moment trop de danger par leurs exploitation. Parmi les projets, il y a celui de l’union européenne qui, comme celui de la Banque mondiale, va démarrer incessamment, et va s’occuper spécifiquement de la surveillance. « Avec les partenaires nous mettons en commun l’ensemble des moyens de surveillance qui existe au niveau des pays, et nous, au niveau de la commission, nous apportons des moyens financiers pour pouvoir faire fonctionner les projets », indique M. Kane.
Deux importants projets d’une enveloppe globale de 10 millions d’euros (environ) sont financés par l’Ue pour une durée de quatre ans, et ils portent sur l’aménagement des pêcheries et la surveillance des pêches. Le volet cogestion des pêches est financé par l’Afd et permet d’associer les pêcheurs artisanaux dans les activités de la commission, tandis que la coopération allemande apporte un appui institutionnel et la Jica intervient dans d’autres domaines.
Cela donne une coopération renforcée et bien diversifiée, permettant à la Csrp de mener son rôle d’assurer une harmonisation aussi bien politique que la législation des pêches. « Cela permet de mettre en place et en commun, les efforts des pays dont les ressources sont limitées et d’avoir donc une vision régionale des problèmes », affirme M. Kane. Le ministre d’Etat, ministres de l’économie maritime et des pêches, Souleymane Ndéné Ndiaye, et son homologue Bissau-Guinée, Daniel Gomez, par ailleurs président de la Csrp, ont salué cette concertation visant à assurer le suivi et les recommandations pour le renforcement de la capacité de la commission et par delà, la bonne conduite des projets.
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