Le rapport 2007 des indicateurs de gouvernance dans le monde de la Banque mondiale a été publié hier. Il ressort de cette étude réalisée par les chercheurs de la Banque mondiale que certains pays progressent rapidement dans le domaine de la gouvernance, notamment en Afrique.
‘La version actualisée de cette année des Indicateurs de gouvernance dans le monde, établie par des chercheurs de la Banque mondiale, montre que les gouvernements de nombreux pays en développement ont fait des progrès remarquables dans la lutte contre la corruption, et que certains d’entre eux ont obtenu des résultats comparables à ceux des pays riches pour l’ensemble des paramètres de la gouvernance’, lit-on dans le rapport 2007 publié hier à travers le monde. ‘Certains pays progressent rapidement dans le domaine de la gouvernance, notamment en Afrique, ce qui montre qu’un certain degré d'‘afro-optimisme’ serait de mise’, a déclaré Daniel Kaufmann, co-auteur du rapport et Directeur de la gouvernance à l’Institut de la Banque mondiale, cité dans un communiqué rendu hier.
Selon le rapport, les indicateurs donnent à penser que là où des réformes sont engagées, la gouvernance peut être vite améliorée, ce qui arrive effectivement. Au cours de la dernière décennie de 1998 à 2007, des pays de toutes les régions ont affiché des améliorations sensibles de la gouvernance, même si, dans certains cas, ils partaient d'un très faible niveau. Au nombre des exemples figurent ceux des pays suivants dans les catégories correspondantes : Ghana, Indonésie, Liberia et Pérou (dans la catégorie Voix citoyenne et responsabilité) ; Rwanda, Algérie et Angola (Stabilité politique et Absence de violence/terrorisme) ; Afghanistan, Serbie et Ethiopie (Efficacité des pouvoirs publics) ; Géorgie et République démocratique du Congo (Qualité de la réglementation) ; Tadjikistan (Etat de droit) ; et Liberia et Serbie (Lutte contre la corruption).
Cependant, ces données font aussi apparaître des différences sensibles entre les pays, voire entre voisins au sein de chaque continent. ‘Les progrès sont en rapport avec les réformes dans les pays où les dirigeants politiques, les décideurs, la société civile et le secteur privé considèrent la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption comme des facteurs indispensables à une croissance durable et partagée’, souligne la même source. Selon les auteurs du rapport, la bonne gouvernance peut se remarquer dans des pays à tous les niveaux de revenu, certaines économies émergentes obtenant des résultats similaires à ceux des pays riches sur des dimensions clés de la gouvernance. Le document nous apprend ainsi que plus d’une douzaine de pays émergents, notamment la Slovénie, le Chili, le Botswana, l’Estonie, l’Uruguay, la République tchèque, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Maurice et le Costa Rica ont réalisé, pour certains aspects clés de la gouvernance, des performances supérieures à celles des pays industrialisés comme la Grèce ou l’Italie. Et dans bien de cas, ces différences sont significatives au point de vue statistique.
Cependant, relativisent les auteurs du rapport, si certains pays ont enregistré de bons résultats, d’autres, en nombre égal, ont vu leurs performances se dégrader sur plusieurs aspects de la gouvernance, notamment le Zimbabwe, la Côte d’Ivoire, le Bélarus, l’Erythrée et le Venezuela. Et que d’autres, plus nombreux encore, n’ont montré aucun changement significatif au cours de ces dernières années.
L’étude de cette année est la septième mise à jour des indicateurs de gouvernance dans le monde, l’aboutissement d’une longue décennie de travail des chercheurs à l’effet d’élaborer et de mettre à jour le jeu le plus complet d’indicateurs de gouvernance pour tous les pays actuellement à la disposition du public. Ces indicateurs couvrent 212 pays et territoires et se fondent sur 35 sources de données différentes pour saisir les points de vue de dizaines de milliers de personnes interrogées dans le monde entier au cours de l’enquête, et de milliers d’experts des secteurs privés, public et des Ong. Les décideurs et les groupes de la société civile à travers le monde utilisent les indicateurs pour évaluer les enjeux de la gouvernance et suivre les réformes et les experts y ont recours pour rechercher les causes et les conséquences de la bonne gouvernance.
Les indicateurs de gouvernance dans le monde ne reflètent pas la position officielle de la Banque mondiale, de son Conseil des administrateurs ou des pays qu’ils représentent. Le Groupe de la Banque mondiale n’utilise pas ces indicateurs pour affecter des ressources.
Wal Fadjri
‘La version actualisée de cette année des Indicateurs de gouvernance dans le monde, établie par des chercheurs de la Banque mondiale, montre que les gouvernements de nombreux pays en développement ont fait des progrès remarquables dans la lutte contre la corruption, et que certains d’entre eux ont obtenu des résultats comparables à ceux des pays riches pour l’ensemble des paramètres de la gouvernance’, lit-on dans le rapport 2007 publié hier à travers le monde. ‘Certains pays progressent rapidement dans le domaine de la gouvernance, notamment en Afrique, ce qui montre qu’un certain degré d'‘afro-optimisme’ serait de mise’, a déclaré Daniel Kaufmann, co-auteur du rapport et Directeur de la gouvernance à l’Institut de la Banque mondiale, cité dans un communiqué rendu hier.
Selon le rapport, les indicateurs donnent à penser que là où des réformes sont engagées, la gouvernance peut être vite améliorée, ce qui arrive effectivement. Au cours de la dernière décennie de 1998 à 2007, des pays de toutes les régions ont affiché des améliorations sensibles de la gouvernance, même si, dans certains cas, ils partaient d'un très faible niveau. Au nombre des exemples figurent ceux des pays suivants dans les catégories correspondantes : Ghana, Indonésie, Liberia et Pérou (dans la catégorie Voix citoyenne et responsabilité) ; Rwanda, Algérie et Angola (Stabilité politique et Absence de violence/terrorisme) ; Afghanistan, Serbie et Ethiopie (Efficacité des pouvoirs publics) ; Géorgie et République démocratique du Congo (Qualité de la réglementation) ; Tadjikistan (Etat de droit) ; et Liberia et Serbie (Lutte contre la corruption).
Cependant, ces données font aussi apparaître des différences sensibles entre les pays, voire entre voisins au sein de chaque continent. ‘Les progrès sont en rapport avec les réformes dans les pays où les dirigeants politiques, les décideurs, la société civile et le secteur privé considèrent la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption comme des facteurs indispensables à une croissance durable et partagée’, souligne la même source. Selon les auteurs du rapport, la bonne gouvernance peut se remarquer dans des pays à tous les niveaux de revenu, certaines économies émergentes obtenant des résultats similaires à ceux des pays riches sur des dimensions clés de la gouvernance. Le document nous apprend ainsi que plus d’une douzaine de pays émergents, notamment la Slovénie, le Chili, le Botswana, l’Estonie, l’Uruguay, la République tchèque, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Maurice et le Costa Rica ont réalisé, pour certains aspects clés de la gouvernance, des performances supérieures à celles des pays industrialisés comme la Grèce ou l’Italie. Et dans bien de cas, ces différences sont significatives au point de vue statistique.
Cependant, relativisent les auteurs du rapport, si certains pays ont enregistré de bons résultats, d’autres, en nombre égal, ont vu leurs performances se dégrader sur plusieurs aspects de la gouvernance, notamment le Zimbabwe, la Côte d’Ivoire, le Bélarus, l’Erythrée et le Venezuela. Et que d’autres, plus nombreux encore, n’ont montré aucun changement significatif au cours de ces dernières années.
L’étude de cette année est la septième mise à jour des indicateurs de gouvernance dans le monde, l’aboutissement d’une longue décennie de travail des chercheurs à l’effet d’élaborer et de mettre à jour le jeu le plus complet d’indicateurs de gouvernance pour tous les pays actuellement à la disposition du public. Ces indicateurs couvrent 212 pays et territoires et se fondent sur 35 sources de données différentes pour saisir les points de vue de dizaines de milliers de personnes interrogées dans le monde entier au cours de l’enquête, et de milliers d’experts des secteurs privés, public et des Ong. Les décideurs et les groupes de la société civile à travers le monde utilisent les indicateurs pour évaluer les enjeux de la gouvernance et suivre les réformes et les experts y ont recours pour rechercher les causes et les conséquences de la bonne gouvernance.
Les indicateurs de gouvernance dans le monde ne reflètent pas la position officielle de la Banque mondiale, de son Conseil des administrateurs ou des pays qu’ils représentent. Le Groupe de la Banque mondiale n’utilise pas ces indicateurs pour affecter des ressources.
Wal Fadjri