Le Projet d’appui à l’élevage (Papel) envisage une production nationale de 42 millions de litres de lait d’ici 20012. Un projet/ambition qui vise selon les responsables du projet d’assurer une autosuffisance en produits laitiers. Une volonté politique qui cherche à satisfaire la demande de la majorité de la population en ressources animales. En plus du lait et ses produits dérivés en effet, le Papel projette de faire mettre sur le marché d’ici cinq ans une quantité de 41.000 tonnes de viande pour approvisionner les charcuteries et autres boucheries du pays.
Les responsables du projet ont ainsi partagé la nouvelle hier, jeudi décembre au cours d’un atelier de capitalisation et de partage tenu dans les locaux du centre d’accueil de l’Usaid de Kaolack. Une rencontre qui a pour objectif premier l’évaluation des multiples expériences vécues en vue d’apporter les correctifs nécessaires. Tout comme de s’intéresser à la stratégie d’exécution des programmes à court et moyen terme. Il s’agit dés lors de renforcer les acquis et de mettre en oeuvre une nouvelle méthode d’intervention qui devra permettre à notre pays de disposer d’un élevage semi moderne prompt à offrir à travers ces différents segments des produits qualitatifs et quantitatifs sur le marché. Selon les responsables du projet, cette nouvelle démarche se résume en trois axes : L’intensification des systèmes de productions animales, le relèvement du potentiel génétique laitier du cheptel et l’amélioration des conditions d’élevage et l’appui à la fluidification des transactions commerciales. Pour un cheptel regroupant des sujets pouvant fournir autant du lait en quantité qu’en qualité et une production de viande suffisante pour les populations, le Centre national d’amélioration génétique (Cnag) a démarré, depuis quelques mois maintenant une nouvelle série de diffusion de semences pour l’insémination artificielle. Le Centre a mis sur le terrain vingt-quatre inséminateurs privés en dehors de l’effectif des quatorze vétérinaires privés.
Cependant en ce qui concerne l’insémination artificielle à proprement parler, indique la direction du Papel, les services de proximité commencent à prendre forme un peu partout au niveau des différentes zones d’intervention. Ils sont regroupés autour de deux) réseaux de prestataires de services. Selon le directeur Moustapha Diaw, cette volonté de faire de l’insémination artificielle, fait qu’il existe aujourd’hui au niveau des trois écoles de formation, pour chaque promotion deux agents formateurs en moyenne.
Car selon lui, l’insémination demeure le pilier fondamental pour un élevage moderne. Par conséquent, sa pratique doit mobiliser le maximum d’agents et devrait même s’ouvrir aux privés dans les années à venir pour mieux répondre aux besoins et à la couverture nationale. En ce concerne le volet alimentation, signale t-il, les conditions d’élevage productif ont été améliorées par les étables,, la diversification des ressources alimentaires (cultures fourragères, fenaison, fourrage pauvre concentrés, graines de coton et mélasse).
S’agissant du renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles, financières et matérielles des organisations professionnelles en élevage, plus de 3000 apprenants ont déjà été alphabétisés au moment où 25 centres d’apprentissage sont aussi installés dans certaines parties du pays.
Toujours dans ce même chapitre, un ensemble de cinq (5) OPE disposent aujourd’hui de directeurs techniques contractuels en dehors des formations diverses alors que l’appui financier attribué dans le cadre de l’exercice des activités sur la zone sylvo-pastorale et les régions du bassin arachidier est estimé à présent à 2.540.000.000 FCfa.
Sud Quotidien
Les responsables du projet ont ainsi partagé la nouvelle hier, jeudi décembre au cours d’un atelier de capitalisation et de partage tenu dans les locaux du centre d’accueil de l’Usaid de Kaolack. Une rencontre qui a pour objectif premier l’évaluation des multiples expériences vécues en vue d’apporter les correctifs nécessaires. Tout comme de s’intéresser à la stratégie d’exécution des programmes à court et moyen terme. Il s’agit dés lors de renforcer les acquis et de mettre en oeuvre une nouvelle méthode d’intervention qui devra permettre à notre pays de disposer d’un élevage semi moderne prompt à offrir à travers ces différents segments des produits qualitatifs et quantitatifs sur le marché. Selon les responsables du projet, cette nouvelle démarche se résume en trois axes : L’intensification des systèmes de productions animales, le relèvement du potentiel génétique laitier du cheptel et l’amélioration des conditions d’élevage et l’appui à la fluidification des transactions commerciales. Pour un cheptel regroupant des sujets pouvant fournir autant du lait en quantité qu’en qualité et une production de viande suffisante pour les populations, le Centre national d’amélioration génétique (Cnag) a démarré, depuis quelques mois maintenant une nouvelle série de diffusion de semences pour l’insémination artificielle. Le Centre a mis sur le terrain vingt-quatre inséminateurs privés en dehors de l’effectif des quatorze vétérinaires privés.
Cependant en ce qui concerne l’insémination artificielle à proprement parler, indique la direction du Papel, les services de proximité commencent à prendre forme un peu partout au niveau des différentes zones d’intervention. Ils sont regroupés autour de deux) réseaux de prestataires de services. Selon le directeur Moustapha Diaw, cette volonté de faire de l’insémination artificielle, fait qu’il existe aujourd’hui au niveau des trois écoles de formation, pour chaque promotion deux agents formateurs en moyenne.
Car selon lui, l’insémination demeure le pilier fondamental pour un élevage moderne. Par conséquent, sa pratique doit mobiliser le maximum d’agents et devrait même s’ouvrir aux privés dans les années à venir pour mieux répondre aux besoins et à la couverture nationale. En ce concerne le volet alimentation, signale t-il, les conditions d’élevage productif ont été améliorées par les étables,, la diversification des ressources alimentaires (cultures fourragères, fenaison, fourrage pauvre concentrés, graines de coton et mélasse).
S’agissant du renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles, financières et matérielles des organisations professionnelles en élevage, plus de 3000 apprenants ont déjà été alphabétisés au moment où 25 centres d’apprentissage sont aussi installés dans certaines parties du pays.
Toujours dans ce même chapitre, un ensemble de cinq (5) OPE disposent aujourd’hui de directeurs techniques contractuels en dehors des formations diverses alors que l’appui financier attribué dans le cadre de l’exercice des activités sur la zone sylvo-pastorale et les régions du bassin arachidier est estimé à présent à 2.540.000.000 FCfa.
Sud Quotidien