Désormais, après chaque réunion du Conseil municipal, un forum sera organisé dans un quartier de la ville pour échanger avec les populations autour de préoccupations les concernant. Cela donnera beaucoup plus de visibilité à l’action municipale et les populations pourront apprécier en connaissance de cause.
Pour l’annonce de cette nouvelle formule, Madame le maire de Louga, Aminata Mbengue Ndiaye, a tenu un point de presse dans son bureau de l’Hôtel de ville, en présence de conseillers municipaux de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. Occasion saisie par elle de revenir sur l’état des lieux, physique et administratif, de la mairie, le désensablement de la ville, les décharges d’ordures, l’assainissement, les inondations, l’éclairage public, la voierie, les marchés, le foncier, le plan de circulation de la ville, les problèmes d’environnement, les dégradations, entre autres. Sur toutes ces questions, elle a pu faire état des dispositions prises ou apporter des éclairages qui édifient sur la volonté de l’équipe municipale à prendre les difficultés à bras-le-corps.
Relativement à l’éclairage public, une bonne partie de la ville n’est plus illuminée depuis quelques temps. Une situation qui contraste avec la période des dernières élections, quand Louga avait semblé sortir des ténèbres. La faute aux ampoules dites indiennes, plus coûteuses et moins garanties que d’autres qui feraient mieux l’affaire. Aminata Mbengue annonce que des dispositions ont été prises dans ce sens, et des ressources dégagées pour faire face à la dégradation de la voierie. Au niveau des 20 postes électriques de la commune, des pourparlers sont en cours avec la Senelec pour une gestion autonome de ce qui revient à l’institution municipale. Mais, le problème le plus crucial reste celui du marché central qui «est une bombe. Sa fermeture devrait même être autorisée. Il n’y a pas d’électricité depuis le début du ramadan. Nous allons engager des discussions avec les acteurs en vue d’une rénovation. Aussi, seront nettoyés les marchés à grande eau après l’hivernage», a soutenu le maire de Louga. Qui renseigne que 10 000 litres de carburant sont déjà utilisés pour le ramassage des ordures.
Pour ce qui est du foncier, Louga a atteint aujourd’hui les limites de son territoire communal. Et l’Autorité en est à prendre langue avec les tenants de la Communauté rurale frontalière de Nguidilé pour voir ce qu’il est possible de faire. Evoquant les attributions de parcelles, Aminata Mbengue s’est désolée de certaines pratiques de l’ancienne équipe consistant à en attribuer à des gens n’habitant même pas la ville au détriment de personnes qui ont habité sur les mêmes sites pendant dix sept ans par exemple.
En outre, si la tête de file du Conseil municipal de Louga s’est appesantie sur la rentrée scolaire prochaine, c’est pour appeler à la mise en place du matériel à temps. Sur l’installation prochaine des conseils de quartiers enfin, elle dit rouler «pour un développement qui part de la base». Et sa religion est faite que si l’actuelle équipe municipale procède de la sorte sans faillir, elle n’aurait même pas besoin de faire campagne à la prochaine élection, parce que les populations se seront déjà approprié ses actions.
Le Quotidien
Pour l’annonce de cette nouvelle formule, Madame le maire de Louga, Aminata Mbengue Ndiaye, a tenu un point de presse dans son bureau de l’Hôtel de ville, en présence de conseillers municipaux de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. Occasion saisie par elle de revenir sur l’état des lieux, physique et administratif, de la mairie, le désensablement de la ville, les décharges d’ordures, l’assainissement, les inondations, l’éclairage public, la voierie, les marchés, le foncier, le plan de circulation de la ville, les problèmes d’environnement, les dégradations, entre autres. Sur toutes ces questions, elle a pu faire état des dispositions prises ou apporter des éclairages qui édifient sur la volonté de l’équipe municipale à prendre les difficultés à bras-le-corps.
Relativement à l’éclairage public, une bonne partie de la ville n’est plus illuminée depuis quelques temps. Une situation qui contraste avec la période des dernières élections, quand Louga avait semblé sortir des ténèbres. La faute aux ampoules dites indiennes, plus coûteuses et moins garanties que d’autres qui feraient mieux l’affaire. Aminata Mbengue annonce que des dispositions ont été prises dans ce sens, et des ressources dégagées pour faire face à la dégradation de la voierie. Au niveau des 20 postes électriques de la commune, des pourparlers sont en cours avec la Senelec pour une gestion autonome de ce qui revient à l’institution municipale. Mais, le problème le plus crucial reste celui du marché central qui «est une bombe. Sa fermeture devrait même être autorisée. Il n’y a pas d’électricité depuis le début du ramadan. Nous allons engager des discussions avec les acteurs en vue d’une rénovation. Aussi, seront nettoyés les marchés à grande eau après l’hivernage», a soutenu le maire de Louga. Qui renseigne que 10 000 litres de carburant sont déjà utilisés pour le ramassage des ordures.
Pour ce qui est du foncier, Louga a atteint aujourd’hui les limites de son territoire communal. Et l’Autorité en est à prendre langue avec les tenants de la Communauté rurale frontalière de Nguidilé pour voir ce qu’il est possible de faire. Evoquant les attributions de parcelles, Aminata Mbengue s’est désolée de certaines pratiques de l’ancienne équipe consistant à en attribuer à des gens n’habitant même pas la ville au détriment de personnes qui ont habité sur les mêmes sites pendant dix sept ans par exemple.
En outre, si la tête de file du Conseil municipal de Louga s’est appesantie sur la rentrée scolaire prochaine, c’est pour appeler à la mise en place du matériel à temps. Sur l’installation prochaine des conseils de quartiers enfin, elle dit rouler «pour un développement qui part de la base». Et sa religion est faite que si l’actuelle équipe municipale procède de la sorte sans faillir, elle n’aurait même pas besoin de faire campagne à la prochaine élection, parce que les populations se seront déjà approprié ses actions.
Le Quotidien