gouvernance
12/11/2013
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La Banque africaine de développement (BAD) a lancé une consultation sur Internet relative à sa nouvelle stratégie de gouvernance pour 2014-2018. L’initiative vise à recueillir les commentaires de toutes les parties prenantes, sur leurs attentes quant aux prochaines interventions de la Banque en matière de gouvernance.
« La vision de la BAD est celle d’une Afrique administrée par des gouvernements transparents, responsables et compétents, dotée d’institutions fortes, capables de stimuler une croissance inclusive et durable », a déclaré Lobé Ndoumbe, directeur de la gouvernance et des réformes économiques et financières au sein de la Banque, en lançant la consultation sur Internet.
La nouvelle stratégie de gouvernance du Groupe de la BAD se fonde sur sa stratégie décennale pour la période 2013-2022, intitulée “Au cœur de la transformation de l’Afrique”. La gouvernance et la responsabilisation y figurent parmi les priorités fondamentales, intégrées dans toutes les opérations de la Banque.
Avec cette consultation sur Internet, la BAD entend informer toutes les parties prenantes sur son cadre stratégique de gouvernance proposé pour la période 2014-2018 et recueillir leur sentiment sur ce que devraient être ses futures interventions en la matière.
« Nous sommes soucieux de savoir, à travers les avis exprimés en ligne, si notre Cadre stratégique et plan d'action pour la gouvernance 2014-2018 identifie les principaux défis de gouvernance auxquels l'Afrique est confrontée. Il importe également de savoir si les trois piliers stratégiques que nous proposons et les activités opérationnelles y afférentes suffiront pour relever ces défis », a déclaré Patricia Laverley, chef de projet du Cadre stratégique d’action pour la gouvernance 2014-2018 (GAP II).
En outre, le Groupe de la BAD encourage les acteurs concernés à suggérer de quelle(s) façon(s) le GAP II pourrait compléter et davantage consolider le travail que d'autres partenaires de développement en Afrique ont mené sur la gouvernance, de manière à renforcer les synergies dans la mobilisation de ressources supplémentaires en faveur du développement du continent.
Le Cadre stratégique et plan d'action pour la gouvernance 2014-2018 (GAP II) de la BAD s’articule autour de trois objectifs. Il vise à renforcer la capacité des États à assurer une utilisation transparente et responsable des ressources publiques, et celle des citoyens à demander des comptes à leurs gouvernements. Il entend aussi optimiser les résultats économiques et donner plus de moyens aux citoyens pour en assurer le suivi. Enfin, il vise également à promouvoir un environnement des affaires propice à la transformation économique de l’Afrique, à la création d’emplois et à l’intégration financière. La lutte contre la corruption, aussi bien dans le secteur public que privé, prévaudra dans toutes les opérations de la BAD.
Le travail de la BAD en matière de gouvernance consolidera les acquis des Orientations stratégiques et plan d'action pour la gouvernance 2008-2012 (GAP I). Le GAP II permettra d'approfondir le soutien de la BAD à la gestion des finances publiques et de l'environnement des affaires, outre son appui renforcé à la gouvernance de secteurs clés, tels que la gestion des ressources naturelles et des infrastructures. Par ailleurs, la BAD approfondira, sur la période 2014-2018, ses travaux de diagnostic pour renforcer l’activité de dialogue et de conseil sur les politiques. Elle accordera également une attention particulière aux indicateurs de résultats.
Le document sur les Orientations stratégiques et plan d’action pour la gouvernance 2008-2012 (GAP I) avait défini l’orientation générale de l’action du Groupe de la BAD en matière de gouvernance dans les pays africains. Les domaines d'intérêt principaux étaient relatifs à la gestion des finances publiques et à l'amélioration de l'environnement des affaires à l'échelle nationale, sectorielle et régionale.
Dans les pays où la BAD a apporté son soutien, les indicateurs de gouvernance ont montré des améliorations constantes. Selon la Revue sur l'efficacité du développement, consacrée en 2012 à la gouvernance, dans les 14 pays où la BAD a investi dans la réforme des systèmes fiscaux, les recettes fiscales ont atteint 10,5 % à 14,7 % du PIB. A contrario, les taux d'imposition pour les entreprises ont baissé, passant de de 94 % à 54 % des bénéfices commerciaux.
Les résultats mis en avant par la Revue sur l'efficacité du développement - Cas de la gouvernance suggèrent également que d'importantes améliorations dans l'environnement des affaires ont été induites par l'assistance de la BAD. Dans les 18 pays où la BAD a agi, le temps nécessaire pour démarrer une entreprise a été considérablement réduit, passé à 23 jours en 2011 (contre 43 jours en 2005).Le temps que les entreprises consacrent au paiement des impôts a baissé de 10 % à 254 heures par an. Quant au temps moyen nécessaire pour exécuter un contrat, celui-ci a chuté de 50 jours. Ces mesures favorables aux entreprises expliquent en partie pourquoi les investissements directs étrangers nets ont augmenté dans ces pays, passés de 4 % à 6 % du PIB, en sus de la contribution du secteur des ressources naturelles, extrêmement dynamique.
La BAD, qui souhaite que la consultation soit le plus large possible, encourage toutes les parties prenantes à contribuer et faire part de leurs commentaires.
http://www.afdb.org/fr/news-and-events/
12/11/2013
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La Banque africaine de développement (BAD) a lancé une consultation sur Internet relative à sa nouvelle stratégie de gouvernance pour 2014-2018. L’initiative vise à recueillir les commentaires de toutes les parties prenantes, sur leurs attentes quant aux prochaines interventions de la Banque en matière de gouvernance.
« La vision de la BAD est celle d’une Afrique administrée par des gouvernements transparents, responsables et compétents, dotée d’institutions fortes, capables de stimuler une croissance inclusive et durable », a déclaré Lobé Ndoumbe, directeur de la gouvernance et des réformes économiques et financières au sein de la Banque, en lançant la consultation sur Internet.
La nouvelle stratégie de gouvernance du Groupe de la BAD se fonde sur sa stratégie décennale pour la période 2013-2022, intitulée “Au cœur de la transformation de l’Afrique”. La gouvernance et la responsabilisation y figurent parmi les priorités fondamentales, intégrées dans toutes les opérations de la Banque.
Avec cette consultation sur Internet, la BAD entend informer toutes les parties prenantes sur son cadre stratégique de gouvernance proposé pour la période 2014-2018 et recueillir leur sentiment sur ce que devraient être ses futures interventions en la matière.
« Nous sommes soucieux de savoir, à travers les avis exprimés en ligne, si notre Cadre stratégique et plan d'action pour la gouvernance 2014-2018 identifie les principaux défis de gouvernance auxquels l'Afrique est confrontée. Il importe également de savoir si les trois piliers stratégiques que nous proposons et les activités opérationnelles y afférentes suffiront pour relever ces défis », a déclaré Patricia Laverley, chef de projet du Cadre stratégique d’action pour la gouvernance 2014-2018 (GAP II).
En outre, le Groupe de la BAD encourage les acteurs concernés à suggérer de quelle(s) façon(s) le GAP II pourrait compléter et davantage consolider le travail que d'autres partenaires de développement en Afrique ont mené sur la gouvernance, de manière à renforcer les synergies dans la mobilisation de ressources supplémentaires en faveur du développement du continent.
Le Cadre stratégique et plan d'action pour la gouvernance 2014-2018 (GAP II) de la BAD s’articule autour de trois objectifs. Il vise à renforcer la capacité des États à assurer une utilisation transparente et responsable des ressources publiques, et celle des citoyens à demander des comptes à leurs gouvernements. Il entend aussi optimiser les résultats économiques et donner plus de moyens aux citoyens pour en assurer le suivi. Enfin, il vise également à promouvoir un environnement des affaires propice à la transformation économique de l’Afrique, à la création d’emplois et à l’intégration financière. La lutte contre la corruption, aussi bien dans le secteur public que privé, prévaudra dans toutes les opérations de la BAD.
Le travail de la BAD en matière de gouvernance consolidera les acquis des Orientations stratégiques et plan d'action pour la gouvernance 2008-2012 (GAP I). Le GAP II permettra d'approfondir le soutien de la BAD à la gestion des finances publiques et de l'environnement des affaires, outre son appui renforcé à la gouvernance de secteurs clés, tels que la gestion des ressources naturelles et des infrastructures. Par ailleurs, la BAD approfondira, sur la période 2014-2018, ses travaux de diagnostic pour renforcer l’activité de dialogue et de conseil sur les politiques. Elle accordera également une attention particulière aux indicateurs de résultats.
Le document sur les Orientations stratégiques et plan d’action pour la gouvernance 2008-2012 (GAP I) avait défini l’orientation générale de l’action du Groupe de la BAD en matière de gouvernance dans les pays africains. Les domaines d'intérêt principaux étaient relatifs à la gestion des finances publiques et à l'amélioration de l'environnement des affaires à l'échelle nationale, sectorielle et régionale.
Dans les pays où la BAD a apporté son soutien, les indicateurs de gouvernance ont montré des améliorations constantes. Selon la Revue sur l'efficacité du développement, consacrée en 2012 à la gouvernance, dans les 14 pays où la BAD a investi dans la réforme des systèmes fiscaux, les recettes fiscales ont atteint 10,5 % à 14,7 % du PIB. A contrario, les taux d'imposition pour les entreprises ont baissé, passant de de 94 % à 54 % des bénéfices commerciaux.
Les résultats mis en avant par la Revue sur l'efficacité du développement - Cas de la gouvernance suggèrent également que d'importantes améliorations dans l'environnement des affaires ont été induites par l'assistance de la BAD. Dans les 18 pays où la BAD a agi, le temps nécessaire pour démarrer une entreprise a été considérablement réduit, passé à 23 jours en 2011 (contre 43 jours en 2005).Le temps que les entreprises consacrent au paiement des impôts a baissé de 10 % à 254 heures par an. Quant au temps moyen nécessaire pour exécuter un contrat, celui-ci a chuté de 50 jours. Ces mesures favorables aux entreprises expliquent en partie pourquoi les investissements directs étrangers nets ont augmenté dans ces pays, passés de 4 % à 6 % du PIB, en sus de la contribution du secteur des ressources naturelles, extrêmement dynamique.
La BAD, qui souhaite que la consultation soit le plus large possible, encourage toutes les parties prenantes à contribuer et faire part de leurs commentaires.
http://www.afdb.org/fr/news-and-events/