Dakar, 30 oct (APS) – Le Sénégal est en train de faire des efforts avec l’adoption de différents mécanismes axés notamment sur les résultats, le suivi et l'évaluation, a déclaré, mercredi à Dakar, Philip English, économiste en chef au bureau de la Banque mondiale, relevant que l’institution financière ‘’n’acceptera plus des retards dans la mise en œuvre des programmes’’.
‘’Nous saluons l’effort du président de la République d’avoir adopté ce mécanisme de gouvernance axé sur le résultat. Il y a beaucoup de progrès réalisés dans plusieurs secteurs. Les progrès sont certains et concrets, mais il y a encore du travail à faire’’, a dit M. English qui prenait part au conseil présidentiel sur les politiques publiques tenu à la Présidence de la République.
Cette rencontre, qui est la deuxième du genre, était axée sur le suivi des résultats pilotes de la Stratégie nationale de développement économique et social et du suivi des programmes nationaux (SNDES/SPN). Dirigés par le président Macky Sall, les travaux ont réuni le Premier ministre Aminata Touré, plusieurs membres du gouvernement, des experts, des partenaires techniques et financiers, des élus locaux entre autres participants.
Ce rendez-vous sur les politiques publiques est consacré aux secteurs de l'énergie, des inondations et de la gestion des catastrophes, ainsi que de la protection sociale, de l'agriculture et de la gouvernance.
‘’Maintenant, c’est clair pour les agents de l’administration et pour les différents acteurs concernés. Le culte de la gestion axée sur les résultats doit être de mise. Nous n’allons pas accepter des retards dans la mise en œuvre des programmes’’, a averti Philip English dont l’institution est le principal bailleur de l’Etat sur les différents programmes et réformes en cours au Sénégal.
Faisant l’économie de la rencontre à des journalistes après le conseil présidentiel, l’économiste en chef du bureau de la Banque mondiale à Dakar ainsisté sur certaines recommandations.
‘’La plus grande recommandation est de faire le suivi des mécanismes mis en place pour assurer que les programmes et réformes du gouvernement soient effectivement mis en œuvre. Dans beaucoup de pays, il y a des réformes annoncées, mais il y a toujours des problèmes de suivi et d’évaluation’’, a-t-il déploré.
Abordant les différents secteurs concernés par la rencontre présidentielle, Philip English a dégagé les différentes orientations pour l’atteinte des objectifs.
Dans le secteur de l’énergie, a-t-dit, ''il faut augmenter la capacité de production pour générer davantage d’électricité''. ‘’Il y a beaucoup de projets en cours de négociations avec des privés et dont plusieurs détails échappent au gouvernement’’, a-t-il signalé.
‘’Le gouvernement doit se concentrer sur quelques projets prioritaires et mettre le paquet pour assurer que ces programmes soient mis en œuvre. Ce qui permettra d’ici quelques années une augmentation de la production énergétique combinée avec une baisse des coûts de l’électricité’’, a préconisé le responsable de la Banque mondiale.
Dans le domaine de la gouvernance, M. English espère que les autorités vont bientôt autoriser la publication du rapport annuel de la Cour des comptes. ‘’Ce rapport est très important. Il permet aux citoyens de mesurer le niveau d’exécution des projets et d’identifier les points forts et les points faibles en matière de gouvernance’’, a-t-il souligné.
MTN/AD
‘’Nous saluons l’effort du président de la République d’avoir adopté ce mécanisme de gouvernance axé sur le résultat. Il y a beaucoup de progrès réalisés dans plusieurs secteurs. Les progrès sont certains et concrets, mais il y a encore du travail à faire’’, a dit M. English qui prenait part au conseil présidentiel sur les politiques publiques tenu à la Présidence de la République.
Cette rencontre, qui est la deuxième du genre, était axée sur le suivi des résultats pilotes de la Stratégie nationale de développement économique et social et du suivi des programmes nationaux (SNDES/SPN). Dirigés par le président Macky Sall, les travaux ont réuni le Premier ministre Aminata Touré, plusieurs membres du gouvernement, des experts, des partenaires techniques et financiers, des élus locaux entre autres participants.
Ce rendez-vous sur les politiques publiques est consacré aux secteurs de l'énergie, des inondations et de la gestion des catastrophes, ainsi que de la protection sociale, de l'agriculture et de la gouvernance.
‘’Maintenant, c’est clair pour les agents de l’administration et pour les différents acteurs concernés. Le culte de la gestion axée sur les résultats doit être de mise. Nous n’allons pas accepter des retards dans la mise en œuvre des programmes’’, a averti Philip English dont l’institution est le principal bailleur de l’Etat sur les différents programmes et réformes en cours au Sénégal.
Faisant l’économie de la rencontre à des journalistes après le conseil présidentiel, l’économiste en chef du bureau de la Banque mondiale à Dakar ainsisté sur certaines recommandations.
‘’La plus grande recommandation est de faire le suivi des mécanismes mis en place pour assurer que les programmes et réformes du gouvernement soient effectivement mis en œuvre. Dans beaucoup de pays, il y a des réformes annoncées, mais il y a toujours des problèmes de suivi et d’évaluation’’, a-t-il déploré.
Abordant les différents secteurs concernés par la rencontre présidentielle, Philip English a dégagé les différentes orientations pour l’atteinte des objectifs.
Dans le secteur de l’énergie, a-t-dit, ''il faut augmenter la capacité de production pour générer davantage d’électricité''. ‘’Il y a beaucoup de projets en cours de négociations avec des privés et dont plusieurs détails échappent au gouvernement’’, a-t-il signalé.
‘’Le gouvernement doit se concentrer sur quelques projets prioritaires et mettre le paquet pour assurer que ces programmes soient mis en œuvre. Ce qui permettra d’ici quelques années une augmentation de la production énergétique combinée avec une baisse des coûts de l’électricité’’, a préconisé le responsable de la Banque mondiale.
Dans le domaine de la gouvernance, M. English espère que les autorités vont bientôt autoriser la publication du rapport annuel de la Cour des comptes. ‘’Ce rapport est très important. Il permet aux citoyens de mesurer le niveau d’exécution des projets et d’identifier les points forts et les points faibles en matière de gouvernance’’, a-t-il souligné.
MTN/AD