Dakar, 30 avr (APS) - Le Premier président de la Cour des Comptes, Mamadou Hady Sarr, et Saër Niang, Directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) du Sénégal, ont convenu, mercredi, de la mise en place d’un cadre de collaboration entre ces deux organes de contrôle des finances publiques, a appris l’APS, de source officielle à Dakar.
‘’Le cadre de coopération visé (…) a pour objet l’examen de toutes les questions d’intérêt commun relevant des attributions de la Cour des Comptes et de l’ARMP. Il vise à offrir un espace d’échange et de partage d’informations, de documents, d’expériences et de savoir-faire d’utilité commune relatifs à l’examen de leurs missions respectives’’, indique la même source.
En effet, les parties signataires ont décidé de la mise en place préalable de deux organes pour assurer leur collaboration. Il s’agit d’une réunion annuelle et d’une commission permanente, placées toutes deux sous l’autorité conjointe des deux responsables d’institutions.
‘’La réunion annuelle est conjointement convoquée par le Premier président de la Cour des Comptes et le DG de l’ARMP. Ces derniers peuvent siéger entourés de leurs collaborateurs. Elle a lieu au cours du second semestre de l’année, ou au plus tard, en fin octobre’’, signale la même source.
Quant à la commission permanente, elle comprend quatre membres, dont un point focal et un suppléant pour chaque partie à la présente convention. Ses membres sont désignés par le Premier président de la Cour des Comptes et le DG de l’ARMP.
Cette commission déroule les activités arrêtées lors de la réunion annuelle ou les activités instruites conjointement par ces deux responsables. Elle peut aussi leur soumettre toute question relevant des missions de la juridiction financière et du régulateur de la commande publique au Sénégal.
Aussi l’accord de coopération entre la Cour des Comptes et l’ARMP souligne le souci de leurs dirigeants respectifs de soutenir ‘’la ferme volonté de l’Etat de promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques en créant des organes de contrôle indépendant’’.
Les parties signataires ont rappelé la responsabilité particulière des organes de contrôle indépendant dans l’image de tout le système de contrôle des finances publiques, ainsi que l’importance de la Cour des comptes et de l’ARMP dans le dispositif de contrôle des deniers de l’Etat.
La convention se fonde aussi sur la base des compétences partagées par la Cour des comptes et l’ARMP pour arriver à ‘’une mutualisation des expériences et des savoir-faire’’ des deux organes de contrôle, explique-t-on des deux côtés.
Le protocole d’accord s’appuie sur la transmission, à la Cour des comptes, des rapports de l’ARMP laquelle autorité assure un contrôle de régularité de la dépense publique. S’y ajoute le rôle dévolu à chacune d’elles dans l’amélioration de la réglementation relative aux finances publiques.
Les deux parties se disent ‘’soucieuses d’exercer pleinement leurs attributions respectives pour mériter la confiance des citoyens et des partenaires techniques et financiers, (mais aussi) de contribuer au renforcement de la crédibilité de l’Etat par l’efficacité de son système de contrôle et à l’effectivité d’une gestion saine et transparente des finances publiques’’.
Pour Mamadou Hady Sarr et Saër Niang, la collaboration ainsi engagée entre la Cour des Comptes et l’ARMP permettra de continuer à accroître l’efficacité des deux institutions et à assurer le suivi des investigations de l’ARMP.
Les deux dirigeants soutiennent que la mise en place d’un cadre de collaboration entre les deux institutions est ‘’nécessaire pour une lutte institutionnelle rationnelle et efficace contre la corruption et les violations de l’éthique de gestion’’.
SAB/OID
‘’Le cadre de coopération visé (…) a pour objet l’examen de toutes les questions d’intérêt commun relevant des attributions de la Cour des Comptes et de l’ARMP. Il vise à offrir un espace d’échange et de partage d’informations, de documents, d’expériences et de savoir-faire d’utilité commune relatifs à l’examen de leurs missions respectives’’, indique la même source.
En effet, les parties signataires ont décidé de la mise en place préalable de deux organes pour assurer leur collaboration. Il s’agit d’une réunion annuelle et d’une commission permanente, placées toutes deux sous l’autorité conjointe des deux responsables d’institutions.
‘’La réunion annuelle est conjointement convoquée par le Premier président de la Cour des Comptes et le DG de l’ARMP. Ces derniers peuvent siéger entourés de leurs collaborateurs. Elle a lieu au cours du second semestre de l’année, ou au plus tard, en fin octobre’’, signale la même source.
Quant à la commission permanente, elle comprend quatre membres, dont un point focal et un suppléant pour chaque partie à la présente convention. Ses membres sont désignés par le Premier président de la Cour des Comptes et le DG de l’ARMP.
Cette commission déroule les activités arrêtées lors de la réunion annuelle ou les activités instruites conjointement par ces deux responsables. Elle peut aussi leur soumettre toute question relevant des missions de la juridiction financière et du régulateur de la commande publique au Sénégal.
Aussi l’accord de coopération entre la Cour des Comptes et l’ARMP souligne le souci de leurs dirigeants respectifs de soutenir ‘’la ferme volonté de l’Etat de promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques en créant des organes de contrôle indépendant’’.
Les parties signataires ont rappelé la responsabilité particulière des organes de contrôle indépendant dans l’image de tout le système de contrôle des finances publiques, ainsi que l’importance de la Cour des comptes et de l’ARMP dans le dispositif de contrôle des deniers de l’Etat.
La convention se fonde aussi sur la base des compétences partagées par la Cour des comptes et l’ARMP pour arriver à ‘’une mutualisation des expériences et des savoir-faire’’ des deux organes de contrôle, explique-t-on des deux côtés.
Le protocole d’accord s’appuie sur la transmission, à la Cour des comptes, des rapports de l’ARMP laquelle autorité assure un contrôle de régularité de la dépense publique. S’y ajoute le rôle dévolu à chacune d’elles dans l’amélioration de la réglementation relative aux finances publiques.
Les deux parties se disent ‘’soucieuses d’exercer pleinement leurs attributions respectives pour mériter la confiance des citoyens et des partenaires techniques et financiers, (mais aussi) de contribuer au renforcement de la crédibilité de l’Etat par l’efficacité de son système de contrôle et à l’effectivité d’une gestion saine et transparente des finances publiques’’.
Pour Mamadou Hady Sarr et Saër Niang, la collaboration ainsi engagée entre la Cour des Comptes et l’ARMP permettra de continuer à accroître l’efficacité des deux institutions et à assurer le suivi des investigations de l’ARMP.
Les deux dirigeants soutiennent que la mise en place d’un cadre de collaboration entre les deux institutions est ‘’nécessaire pour une lutte institutionnelle rationnelle et efficace contre la corruption et les violations de l’éthique de gestion’’.
SAB/OID