Dakar, 5 juin (APS) - Le président de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants (CNLTP), El Hadji Malick Sow, a sollicité, vendredi à Dakar, l’appui matériel et financier du gouvernement pour pouvoir terminer le plan d’action élaboré en 2013.
''Le budget de fonctionnement de la Cellule ne lui permet pas de mener convenablement la mission que le gouvernement lui a confié. Le plan d’actions qui avait été chiffré à 200 millions de francs CFA a été financé pour l’essentiel par les partenaires'', a-t-il dit lors de la remise du rapport annuel (2012-2014) de la CNLTP au directeur de cabinet du Premier ministre.
Cette situation ''mérite d’être corrigée'', selon M. Sow, estimant que le développement passe aussi par ''l’amélioration de la situation de cette catégorie de personnes vulnérables''.
Il a souligné que la Cellule ''a l’ambition d’installer des antennes régionales dans les zones sensibles comme Kédoudou (Sud) mais les moyens ne permettent pas pour l’instant de nous lancer dans une telle opération''.
Rappelant les missions de la CNLTP, le président a invité les pouvoirs publics à ''amplifier et à généraliser la répression afin d’être plus dissuasive''. ‘’La loi existe, il faut qu’elle soit appliquée dans toute sa rigueur à l’encontre des délinquants sans scrupule’’, a-t-il soutenu.
''Il est inacceptable que notre pays laisse encore prospérer des gens sans moralité, s’enrichir impunément sur le dos d’enfants vulnérables, sous prétexte qu’ils leur apprennent le Coran'', a déploré El Hadji Malick Sow.
Le président de la CNLTP a également soumis à l’attention de l’Etat des recommandations dans le sens d’une amélioration et d’un renforcement de la politique du gouvernement en matière de lutte contre la traite des personnes.
Il s’agit entre autres d’une harmonisation de la loi de 2005 sur la Traite des personnes et l’article 245 du code pénal.
La Cellule recommande aussi l’augmentation du nombre de centre d’accueil dotés d’équipements sociaux fonctionnels, avec un accompagnement psychologique et une assistance juridique.
Elle préconise également le renforcement des contrôles aux frontières et la surveillance des moyens de transport pour veiller sur les déplacements illicites d’enfants qui, selon la cellule ''doit être intensifiée et renforcée au besoin en collaboration avec les pays de la sous-région''.
Le directeur de Cabinet du Premier ministre, Diatourou Ndiaye, a assuré que les préoccupations matérielles et financières seront prises en compte par le gouvernement selon le budget disponible.
SDI/OID
''Le budget de fonctionnement de la Cellule ne lui permet pas de mener convenablement la mission que le gouvernement lui a confié. Le plan d’actions qui avait été chiffré à 200 millions de francs CFA a été financé pour l’essentiel par les partenaires'', a-t-il dit lors de la remise du rapport annuel (2012-2014) de la CNLTP au directeur de cabinet du Premier ministre.
Cette situation ''mérite d’être corrigée'', selon M. Sow, estimant que le développement passe aussi par ''l’amélioration de la situation de cette catégorie de personnes vulnérables''.
Il a souligné que la Cellule ''a l’ambition d’installer des antennes régionales dans les zones sensibles comme Kédoudou (Sud) mais les moyens ne permettent pas pour l’instant de nous lancer dans une telle opération''.
Rappelant les missions de la CNLTP, le président a invité les pouvoirs publics à ''amplifier et à généraliser la répression afin d’être plus dissuasive''. ‘’La loi existe, il faut qu’elle soit appliquée dans toute sa rigueur à l’encontre des délinquants sans scrupule’’, a-t-il soutenu.
''Il est inacceptable que notre pays laisse encore prospérer des gens sans moralité, s’enrichir impunément sur le dos d’enfants vulnérables, sous prétexte qu’ils leur apprennent le Coran'', a déploré El Hadji Malick Sow.
Le président de la CNLTP a également soumis à l’attention de l’Etat des recommandations dans le sens d’une amélioration et d’un renforcement de la politique du gouvernement en matière de lutte contre la traite des personnes.
Il s’agit entre autres d’une harmonisation de la loi de 2005 sur la Traite des personnes et l’article 245 du code pénal.
La Cellule recommande aussi l’augmentation du nombre de centre d’accueil dotés d’équipements sociaux fonctionnels, avec un accompagnement psychologique et une assistance juridique.
Elle préconise également le renforcement des contrôles aux frontières et la surveillance des moyens de transport pour veiller sur les déplacements illicites d’enfants qui, selon la cellule ''doit être intensifiée et renforcée au besoin en collaboration avec les pays de la sous-région''.
Le directeur de Cabinet du Premier ministre, Diatourou Ndiaye, a assuré que les préoccupations matérielles et financières seront prises en compte par le gouvernement selon le budget disponible.
SDI/OID