Dakar, 29 août (APS) - L’Assemblée nationale et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) doivent être soumis aux dispositions du code des marchés publics comme toutes structures qui gèrent les deniers publics, a indiqué jeudi, le Directeur général de l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Saër Niang.
‘’L’administration de l’Assemblée nationale ne peut pas se soustraire au code des marchés publics. Nous ne voyons pas de raison qui fasse qu’elle doive s'y soustraire’’, a-t-il dit lors de la présentation des rapports d’audit 2011 de l’ARMP.
Toutes les structures qui gèrent les deniers publics doivent être conformes au code des marchés publics, a indiqué M. Niang, qui a évoqué aussi le cas du CESE qui bénéficie également des mêmes immunités.
Les objectifs des audits commandités par l’ARMP visent à évaluer le respect des procédures de passation des marchés publics par les autorités contractantes (AC) et comparer les niveaux effectifs de décaissement par rapport au niveau d'exécution des marchés.
‘’Nous avons soulevé le débat il y a deux ans avec l’Assemblée nationale. Elle nous avait répondu favorablement en disant qu’une loi va intégrer les dispositions de l’application du code des marchés publics. A l’époque, nous pouvons dire qu’elle était dans les bonnes dispositions’’, a-t-il rappelé.
A cet effet, l’ARMP avait suggéré à l’Assemblée nationale d’organiser un séminaire pour sensibiliser les parlementaires sur le code des marchés publics. Et, la réponse était rassurante car, l'ex-président (Mamadou Seck) avait dit qu’une discussion et des échanges seraient menés sur l’application du code des marchés publics.
Cependant, Abdel Kader Ndiaye, chef d’entreprises et représentant du secteur privé au sein de l'ARMP, a estimé que l’Assemblée nationale n’avait pas la volonté de placer placer son administration dans le champ d'application le code des marchés publics.
‘’Dans tous les pays de l’UEMOA, les structures qui gèrent les deniers publics se soumettent aux dispositions du code des marchés publics. Alors, l’Assemblée nationale ne saurait continuer de faire exception’’, a-t-il estimé.
Selon M. Ndiaye, le débat doit être posé sur la place publique et que des actions soient menées avec les acteurs de la société civile afin de corriger ces comportements, a-t-il indiqué, soulignant que l’objectif de l’ARMP est de pousser les autorités vers plus de performance.
SDI/SAB
‘’L’administration de l’Assemblée nationale ne peut pas se soustraire au code des marchés publics. Nous ne voyons pas de raison qui fasse qu’elle doive s'y soustraire’’, a-t-il dit lors de la présentation des rapports d’audit 2011 de l’ARMP.
Toutes les structures qui gèrent les deniers publics doivent être conformes au code des marchés publics, a indiqué M. Niang, qui a évoqué aussi le cas du CESE qui bénéficie également des mêmes immunités.
Les objectifs des audits commandités par l’ARMP visent à évaluer le respect des procédures de passation des marchés publics par les autorités contractantes (AC) et comparer les niveaux effectifs de décaissement par rapport au niveau d'exécution des marchés.
‘’Nous avons soulevé le débat il y a deux ans avec l’Assemblée nationale. Elle nous avait répondu favorablement en disant qu’une loi va intégrer les dispositions de l’application du code des marchés publics. A l’époque, nous pouvons dire qu’elle était dans les bonnes dispositions’’, a-t-il rappelé.
A cet effet, l’ARMP avait suggéré à l’Assemblée nationale d’organiser un séminaire pour sensibiliser les parlementaires sur le code des marchés publics. Et, la réponse était rassurante car, l'ex-président (Mamadou Seck) avait dit qu’une discussion et des échanges seraient menés sur l’application du code des marchés publics.
Cependant, Abdel Kader Ndiaye, chef d’entreprises et représentant du secteur privé au sein de l'ARMP, a estimé que l’Assemblée nationale n’avait pas la volonté de placer placer son administration dans le champ d'application le code des marchés publics.
‘’Dans tous les pays de l’UEMOA, les structures qui gèrent les deniers publics se soumettent aux dispositions du code des marchés publics. Alors, l’Assemblée nationale ne saurait continuer de faire exception’’, a-t-il estimé.
Selon M. Ndiaye, le débat doit être posé sur la place publique et que des actions soient menées avec les acteurs de la société civile afin de corriger ces comportements, a-t-il indiqué, soulignant que l’objectif de l’ARMP est de pousser les autorités vers plus de performance.
SDI/SAB