Mis en œuvre dans le cadre de la coopération sénégalo-nippone, le projet de promotion de l’artisanat « One village, one product » (un village, un produit - Ovop) est exécuté dans les régions de Kaolack et de Fatick. Une bonne valorisation des produits à forts potentiels a été notée avec des taux de vente de plus de 10 % par rapport à 2011.
Les résultats à mi parcours du projet de promotion de l’artisanat « One village, one product » (un village, un produit - Ovop), dans les régions de Kaolack et de Fatick, sont satisfaisants. Le constat a été fait par des techniciens japonais et sénégalais lors d’une mission d’évaluation qui a relevé le bon déroulement de l’ensemble des activités. « Le projet Ovop existe dans plusieurs pays mais le Sénégal est le seul pays d’Afrique de l’ouest où il est mis en œuvre », a souligné le représentant résident de la Jica au Sénégal, Rynichi Kato.
Ce dernier s’est dit particulièrement séduit par les bonnes réalisations du Sénégal qui devance beaucoup de pays ayant expérimenté le projet. C’est pourquoi M. Kato a exhorté les parties prenantes à réfléchir à la mise en place d’un système de monitoring et de suivi mais également à la consolidation des acquis du projet. Dans cette dynamique, il a souhaité la pérennisation de la boutique « Ovop » qui permet aujourd’hui de rendre visible les différents produits du projet.
Celui-ci a démarré en avril 2011 et suscite aujourd’hui beaucoup d’espoir pour les populations bénéficiaires en cela qu’il a permis une bonne valorisation des produits à fort potentiels notamment dans la région de Kaolack avec le sel de Ngathie Naoudé, la pâte d’arachide de Wack Ngouna, et le couscous de Thioffac. Dans la région de Fatick, les produits comme le miel de Sangoko, la noix de cajou de Sokone et le Cymbium (Yet) de Dionewar ont connu une bonne promotion. « Le projet Ovop est un modèle de développement local dans les régions de Fatick et de Kaolack et nous espérons que ses activités seront étendues à l’ensemble du Sénégal », souhaite M. Moctar Diakhaté, directeur de l’Artisanat. « Nous avons jugé que les perspectives d’atteinte des objectifs sont élevées vu que l’Etat d’exécution avance conformément aux plans établis et aucune entrave n’a été détectée », a affirmé le chef de la mission d’évaluation, Hiroshi Arai.
L’évaluation a montré que les taux de vente des produits Ovop ont progressé de 10% si l’on compare les ventes d’avril à septembre 2011 et celles de la même période de 2012. Ceci, de l’avis des experts, permet de dire que le projet est sur une bonne lancée tournée vers l’atteinte de l’objectif global. Toutefois, pour arriver à cette performance, le Sénégal doit jouer pleinement sa partition en assurant le suivi à la fin du projet. C’est cela qui va assurer « une continuité » et une autonomisation des bénéficiaires.
Au nom du ministre de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Artisanat, Mamadou Talla, le directeur de l’Artisanat M. Diakhaté, a remercié les techniciens japonais et a promis que les résultats probants obtenus seront renforcés.
Outre les représentants de la Jica et de la direction de l’Artisanat, la mission d’évaluation était également composée de techniciens de l’Institut de technologie alimentaire (Ita), des Eaux et forêts, ainsi que des représentants des chambres de métiers de Fatick et de Kaolack.
Adama MBODJ
Le soleil
Les résultats à mi parcours du projet de promotion de l’artisanat « One village, one product » (un village, un produit - Ovop), dans les régions de Kaolack et de Fatick, sont satisfaisants. Le constat a été fait par des techniciens japonais et sénégalais lors d’une mission d’évaluation qui a relevé le bon déroulement de l’ensemble des activités. « Le projet Ovop existe dans plusieurs pays mais le Sénégal est le seul pays d’Afrique de l’ouest où il est mis en œuvre », a souligné le représentant résident de la Jica au Sénégal, Rynichi Kato.
Ce dernier s’est dit particulièrement séduit par les bonnes réalisations du Sénégal qui devance beaucoup de pays ayant expérimenté le projet. C’est pourquoi M. Kato a exhorté les parties prenantes à réfléchir à la mise en place d’un système de monitoring et de suivi mais également à la consolidation des acquis du projet. Dans cette dynamique, il a souhaité la pérennisation de la boutique « Ovop » qui permet aujourd’hui de rendre visible les différents produits du projet.
Celui-ci a démarré en avril 2011 et suscite aujourd’hui beaucoup d’espoir pour les populations bénéficiaires en cela qu’il a permis une bonne valorisation des produits à fort potentiels notamment dans la région de Kaolack avec le sel de Ngathie Naoudé, la pâte d’arachide de Wack Ngouna, et le couscous de Thioffac. Dans la région de Fatick, les produits comme le miel de Sangoko, la noix de cajou de Sokone et le Cymbium (Yet) de Dionewar ont connu une bonne promotion. « Le projet Ovop est un modèle de développement local dans les régions de Fatick et de Kaolack et nous espérons que ses activités seront étendues à l’ensemble du Sénégal », souhaite M. Moctar Diakhaté, directeur de l’Artisanat. « Nous avons jugé que les perspectives d’atteinte des objectifs sont élevées vu que l’Etat d’exécution avance conformément aux plans établis et aucune entrave n’a été détectée », a affirmé le chef de la mission d’évaluation, Hiroshi Arai.
L’évaluation a montré que les taux de vente des produits Ovop ont progressé de 10% si l’on compare les ventes d’avril à septembre 2011 et celles de la même période de 2012. Ceci, de l’avis des experts, permet de dire que le projet est sur une bonne lancée tournée vers l’atteinte de l’objectif global. Toutefois, pour arriver à cette performance, le Sénégal doit jouer pleinement sa partition en assurant le suivi à la fin du projet. C’est cela qui va assurer « une continuité » et une autonomisation des bénéficiaires.
Au nom du ministre de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Artisanat, Mamadou Talla, le directeur de l’Artisanat M. Diakhaté, a remercié les techniciens japonais et a promis que les résultats probants obtenus seront renforcés.
Outre les représentants de la Jica et de la direction de l’Artisanat, la mission d’évaluation était également composée de techniciens de l’Institut de technologie alimentaire (Ita), des Eaux et forêts, ainsi que des représentants des chambres de métiers de Fatick et de Kaolack.
Adama MBODJ
Le soleil