Saint-Louis, 7 jan (APS) - Les collectivités locales et les différents acteurs du développement doivent s'approprier le Plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS) et le vulgariser, afin d’éviter les conflits liés au foncier, a affirmé, mercredi à Saint-Louis, Ibrahima Fall, membre du conseil d’administration du Conseil des organisations non gouvernementale d'appui au développement (CONGAD).
M. Fall qui intervenait en marge d’un atelier de deux jours (7 et 8 janvier) a souligné que ‘’certaines collectivités locales procèdent à des affectations de sols sans savoir le potentiel dont elles disposent''. Ce qui peut, selon lui, créer des problèmes comme celui rencontré à Mbane ou à Fanaye.
A Mbane, la totalité des surfaces attribuées dépassait largement les terres disponibles de la communauté rurale d’alors. Cette situation avait entrainé une série de manifestations violentes contre la mesure spoliant les autochtones. A Fanaye, des tueries avaient été enregistrées à la suite de conflits entre partisans et non de l’installation d’un programme agro-industriel.
Cet atelier vise, selon lui, à sensibiliser les acteurs de la société civile sur l’importance du POAS, un instrument pertinent d’aide à la décision qui doit être connu et étendu à l’ensemble des collectivités locales.
Ibrahima Fall a invité les élus locaux à s’imprégner de cet outil pour être plus informés des enjeux du foncier et connaissent mieux leurs droits et leurs devoirs pour ne pas prendre des décisions compromettant l’avenir des générations futures.
''Dans les collectivités locales où le POAS est appliqué, les conflits fonciers sont de plus en plus rares'', a dit M. Fall, remerciant la SAED et l’Union Européenne qui ont aidé à sa mise en œuvre.
Cet atelier organisé par le CONGAD regroupe des membres de la société civile, les services techniques déconcentrés de l’Etat, l’administration territoriale, les collectivités locales, les projets et programmes, etc.
AMD/AD
M. Fall qui intervenait en marge d’un atelier de deux jours (7 et 8 janvier) a souligné que ‘’certaines collectivités locales procèdent à des affectations de sols sans savoir le potentiel dont elles disposent''. Ce qui peut, selon lui, créer des problèmes comme celui rencontré à Mbane ou à Fanaye.
A Mbane, la totalité des surfaces attribuées dépassait largement les terres disponibles de la communauté rurale d’alors. Cette situation avait entrainé une série de manifestations violentes contre la mesure spoliant les autochtones. A Fanaye, des tueries avaient été enregistrées à la suite de conflits entre partisans et non de l’installation d’un programme agro-industriel.
Cet atelier vise, selon lui, à sensibiliser les acteurs de la société civile sur l’importance du POAS, un instrument pertinent d’aide à la décision qui doit être connu et étendu à l’ensemble des collectivités locales.
Ibrahima Fall a invité les élus locaux à s’imprégner de cet outil pour être plus informés des enjeux du foncier et connaissent mieux leurs droits et leurs devoirs pour ne pas prendre des décisions compromettant l’avenir des générations futures.
''Dans les collectivités locales où le POAS est appliqué, les conflits fonciers sont de plus en plus rares'', a dit M. Fall, remerciant la SAED et l’Union Européenne qui ont aidé à sa mise en œuvre.
Cet atelier organisé par le CONGAD regroupe des membres de la société civile, les services techniques déconcentrés de l’Etat, l’administration territoriale, les collectivités locales, les projets et programmes, etc.
AMD/AD