Dakar, 9 mai (APS) - L’Africa Progress Panel, qui réunit une dizaine de personnalités africaines sous la direction de Kofi Annan, déclare qu’il est "convaincu" que l’Afrique peut mieux gérer ses ressources naturelles et améliorer la vie de ses populations, avec l’aide de programmes nationaux ambitieux.
"L’Africa Progress Panel est convaincu que l’Afrique peut mieux gérer ses vastes richesses en ressources naturelles pour améliorer la vie de ses populations, en définissant des agendas nationaux ambitieux en faveur du renforcement de la transparence et de la responsabilité", lit-on dans un résumé du "Rapport sur les progrès en Afrique" pour 2013.
Les membres de l'Africa Progress Panel, que dirige M. Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, estiment que "l’évasion et les exonérations fiscales à l’échelle internationale, la corruption et une faible gouvernance constituent des défis majeurs" en Afrique.
Dans l'édition 2013 du "Rapport sur les progrès en Afrique" --- sa la publication-phare paraissant chaque année au mois de mai ---, l’Africa Progress Panel "trouve invraisemblable que certaines entreprises, souvent soutenues par des fonctionnaires malhonnêtes, pratiquent une évasion fiscale contraire à l’éthique et se servent des prix de transfert et de sociétés anonymes pour maximiser leurs profits".
Ils déplorent cette situation dans le continent où, selon eux, "des millions d’Africains sont privés de l’accès à une nutrition adéquate, à la santé et à l’éducation".
"Le rapport examine en détail cinq contrats conclus entre 2010 et 2012, qui ont coûté à la République démocratique du Congo plus d’1,3 milliard de dollars de recettes, en raison de la sous-évaluation des actifs et des ventes à des investisseurs étrangers", indique une synthèse transmise à l'APS.
"Les exonérations d’impôts et l’évasion fiscale sont des problèmes de dimension mondiale, qui nous affectent tous. Pour les gouvernements du G8, cela correspond à une perte de revenus. Mais en Afrique, il y a des répercussions directes sur la vie des mères et des enfants", explique Kofi Annan dans le texte.
"Dans le monde entier, ajoute-t-il, des millions de citoyens ont aujourd’hui besoin que leurs leaders réagissent et prennent les devants. Heureusement, il semble que l’élan en faveur du changement s’accélère."
Les membres de l'Africa Progress Panel estiment que "les gouvernements africains doivent améliorer leur gouvernance et renforcer leur capacité nationale à gérer les industries extractives".
"Les gouvernements africains doivent placer la transparence et la responsabilité au cœur de leurs politiques en matière de ressources naturelles, garantir à leurs citoyens une juste part des recettes issues des ressources et répartir les bénéfices tirés de ces recettes", recommandent-ils dans ce rapport citant le Botswana comme une référence en matière de gestion des ressources naturelles.
Ils appellent "les entreprises internationales [à] appliquer les meilleures pratiques en matière de transparence", à "aider à renforcer les capacités nationales", à "acheter davantage de produits et de services au niveau local", mais aussi à "renforcer les normes dans tous les domaines de la responsabilité des entreprises".
"La société civile doit renforcer ses capacités et continuer à demander aux gouvernements et aux entreprises de rendre des comptes", déclarent Kofi Annan et ses collègues.
ESF
"L’Africa Progress Panel est convaincu que l’Afrique peut mieux gérer ses vastes richesses en ressources naturelles pour améliorer la vie de ses populations, en définissant des agendas nationaux ambitieux en faveur du renforcement de la transparence et de la responsabilité", lit-on dans un résumé du "Rapport sur les progrès en Afrique" pour 2013.
Les membres de l'Africa Progress Panel, que dirige M. Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, estiment que "l’évasion et les exonérations fiscales à l’échelle internationale, la corruption et une faible gouvernance constituent des défis majeurs" en Afrique.
Dans l'édition 2013 du "Rapport sur les progrès en Afrique" --- sa la publication-phare paraissant chaque année au mois de mai ---, l’Africa Progress Panel "trouve invraisemblable que certaines entreprises, souvent soutenues par des fonctionnaires malhonnêtes, pratiquent une évasion fiscale contraire à l’éthique et se servent des prix de transfert et de sociétés anonymes pour maximiser leurs profits".
Ils déplorent cette situation dans le continent où, selon eux, "des millions d’Africains sont privés de l’accès à une nutrition adéquate, à la santé et à l’éducation".
"Le rapport examine en détail cinq contrats conclus entre 2010 et 2012, qui ont coûté à la République démocratique du Congo plus d’1,3 milliard de dollars de recettes, en raison de la sous-évaluation des actifs et des ventes à des investisseurs étrangers", indique une synthèse transmise à l'APS.
"Les exonérations d’impôts et l’évasion fiscale sont des problèmes de dimension mondiale, qui nous affectent tous. Pour les gouvernements du G8, cela correspond à une perte de revenus. Mais en Afrique, il y a des répercussions directes sur la vie des mères et des enfants", explique Kofi Annan dans le texte.
"Dans le monde entier, ajoute-t-il, des millions de citoyens ont aujourd’hui besoin que leurs leaders réagissent et prennent les devants. Heureusement, il semble que l’élan en faveur du changement s’accélère."
Les membres de l'Africa Progress Panel estiment que "les gouvernements africains doivent améliorer leur gouvernance et renforcer leur capacité nationale à gérer les industries extractives".
"Les gouvernements africains doivent placer la transparence et la responsabilité au cœur de leurs politiques en matière de ressources naturelles, garantir à leurs citoyens une juste part des recettes issues des ressources et répartir les bénéfices tirés de ces recettes", recommandent-ils dans ce rapport citant le Botswana comme une référence en matière de gestion des ressources naturelles.
Ils appellent "les entreprises internationales [à] appliquer les meilleures pratiques en matière de transparence", à "aider à renforcer les capacités nationales", à "acheter davantage de produits et de services au niveau local", mais aussi à "renforcer les normes dans tous les domaines de la responsabilité des entreprises".
"La société civile doit renforcer ses capacités et continuer à demander aux gouvernements et aux entreprises de rendre des comptes", déclarent Kofi Annan et ses collègues.
ESF