Le Sénégal a, un peu, soigné son image devant les partenaires techniques et financiers qui se sont toujours pleins de l’incapacité du pays à absorber les ressources financières mises à sa disposition dans le cadre des projets financés.
La Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap) du Ministère de l’Économie et des Finances dont l’objectif global est de contribuer à l’amélioration du niveau et de la qualité d’exécution des projets et programmes est passé par là.
Le coordonnateur de la Cap, Bakary Signaté qui a animé un petit déjeuner de presse hier, mardi 13 avril à Dakar, a fait savoir que le nombre de projets ou programmes qui est passé de 10 à 20 entre 2007 et 2009 a vu le total des décaissements varié de 2 milliards à environ 5 milliards de F Cfa pour la même période. Ce qui, selon lui, s’est traduit par un au taux de décaissement qui est passé de 21,0% en 2008 à 86,7% en 2009. Relatant les performances du portefeuille global des projets, M. Signaté informe que le taux d’exécution financière a atteint 92,00% en 2009. Un pourcentage qui, à l’en croire, traduit la performance des équipes de projets.
Dans le cadre de ses activités, la Cap a également participé à la coordination des exercices d’audit pour les programmes financés par les partenaires techniques et financiers. Ainsi pour les projets de la Banque mondiale, les responsables de la Cap affirment avoir passé de 18 en 2006 à 23 audits en 2010. Avec cette institution de Breton Wood, la Cap a tenu à préciser que le nombre de projets dépend du volume du portefeuille du partenaire. C’est ainsi que la Cap envisage le rapprochement des délais de dépôt au 30 avril pour une meilleure prise en charge des recommandations issues des rapports d’audit au lieu de 30 juin.
Concernant son partenariat avec le Pnud, le nombre d’audits auxquels a participé la Cap est passé de 7 en 2006 à 14 à 2009. Pour ce présent compagnonnage, la Cap a relevé une baisse des observations majeures notées dans les rapports d’audit déposés en mars. A cela s’ajoute la meilleure qualité de la gestion du portefeuille. Avant de préciser qu’avec le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) le nombre de projets dépend du volume du portefeuille du partenaire.
Pour ce qui est de la coordination des audits des projets financés par l’Unfpa, le nombre de dossier est passé de 12 en 2006 à 2009. Cette dégradation s’explique, selon le coordonnateur de la Cap, par un choix porté par le bailleur. Entre autres justifications, Bakary Signaté a évoqué les conséquences de la récente crise économique qui n’a pas épargné certains partenaires au développement.
Le coordonnateur de la Cap affirme que les trois ans d’expérience ont permis de constater que la demande de plus en pressante des Ministères techniques en matière de renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques exige, de la part de la Cap, la recherche de ressources financières additionnelles. Entre autres leçons apprises, Bakary Signaté a souligné que l’affirmation de plus en plus nette de la modalité « Exécution nationale » en tant que réponse pertinente à l’esprit et à la Lette de la Déclaration de Paris. A cela, s’ajoute l’impérieuse nécessité, pour les partenaires financiers des projets et « programmes Nex », d’accompagner et de soutenir les activités de recherche de convergences et de synergies pour une meilleure efficacité des interventions sur le terrain.
Veille de trois ans, la Cellule d’Appui à la mise en œuvre des Projets et Programmes (Cap) fonctionne avec un budget de 500 millions de F Cfa dont 300 millions de l’Etat et 200 millions de F Cfa du Pnud. Les limites financières de cette initiative empêche la Cap d’étendre son champ d’application devant une demande pressente de renforcement de capacité des structures d’encrage des projets et programmes appliqués en faveur des populations.
Bacary DABO
Sud Quotidien
La Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap) du Ministère de l’Économie et des Finances dont l’objectif global est de contribuer à l’amélioration du niveau et de la qualité d’exécution des projets et programmes est passé par là.
Le coordonnateur de la Cap, Bakary Signaté qui a animé un petit déjeuner de presse hier, mardi 13 avril à Dakar, a fait savoir que le nombre de projets ou programmes qui est passé de 10 à 20 entre 2007 et 2009 a vu le total des décaissements varié de 2 milliards à environ 5 milliards de F Cfa pour la même période. Ce qui, selon lui, s’est traduit par un au taux de décaissement qui est passé de 21,0% en 2008 à 86,7% en 2009. Relatant les performances du portefeuille global des projets, M. Signaté informe que le taux d’exécution financière a atteint 92,00% en 2009. Un pourcentage qui, à l’en croire, traduit la performance des équipes de projets.
Dans le cadre de ses activités, la Cap a également participé à la coordination des exercices d’audit pour les programmes financés par les partenaires techniques et financiers. Ainsi pour les projets de la Banque mondiale, les responsables de la Cap affirment avoir passé de 18 en 2006 à 23 audits en 2010. Avec cette institution de Breton Wood, la Cap a tenu à préciser que le nombre de projets dépend du volume du portefeuille du partenaire. C’est ainsi que la Cap envisage le rapprochement des délais de dépôt au 30 avril pour une meilleure prise en charge des recommandations issues des rapports d’audit au lieu de 30 juin.
Concernant son partenariat avec le Pnud, le nombre d’audits auxquels a participé la Cap est passé de 7 en 2006 à 14 à 2009. Pour ce présent compagnonnage, la Cap a relevé une baisse des observations majeures notées dans les rapports d’audit déposés en mars. A cela s’ajoute la meilleure qualité de la gestion du portefeuille. Avant de préciser qu’avec le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) le nombre de projets dépend du volume du portefeuille du partenaire.
Pour ce qui est de la coordination des audits des projets financés par l’Unfpa, le nombre de dossier est passé de 12 en 2006 à 2009. Cette dégradation s’explique, selon le coordonnateur de la Cap, par un choix porté par le bailleur. Entre autres justifications, Bakary Signaté a évoqué les conséquences de la récente crise économique qui n’a pas épargné certains partenaires au développement.
Le coordonnateur de la Cap affirme que les trois ans d’expérience ont permis de constater que la demande de plus en pressante des Ministères techniques en matière de renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques exige, de la part de la Cap, la recherche de ressources financières additionnelles. Entre autres leçons apprises, Bakary Signaté a souligné que l’affirmation de plus en plus nette de la modalité « Exécution nationale » en tant que réponse pertinente à l’esprit et à la Lette de la Déclaration de Paris. A cela, s’ajoute l’impérieuse nécessité, pour les partenaires financiers des projets et « programmes Nex », d’accompagner et de soutenir les activités de recherche de convergences et de synergies pour une meilleure efficacité des interventions sur le terrain.
Veille de trois ans, la Cellule d’Appui à la mise en œuvre des Projets et Programmes (Cap) fonctionne avec un budget de 500 millions de F Cfa dont 300 millions de l’Etat et 200 millions de F Cfa du Pnud. Les limites financières de cette initiative empêche la Cap d’étendre son champ d’application devant une demande pressente de renforcement de capacité des structures d’encrage des projets et programmes appliqués en faveur des populations.
Bacary DABO
Sud Quotidien