Dakar, 21 mai (APS) - Le Sénégalais Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, suggère aux pays africains de multiplier les partenariats pour adapter leurs systèmes éducatifs aux besoins de l'économie, pour que la croissance moyenne de 4,5 % puisse "se traduise par un déclin significatif de la pauvreté et une amélioration des conditions de vie de tous les Africains".
"Plusieurs mesures, qui ont déjà fait leur preuve, permettront d'adapter l'enseignement supérieur aux besoins de l'économie du 21e siècle et d'élargir les perspectives de carrière des jeunes Africains'', écrit-t-il dans une contribution.
"Elles s'articulent autour d'un maître mot, les partenariats : partenariats entre établissements universitaires, en Afrique et ailleurs, entre universités et secteur privé et entre pays africains et nouveaux partenaires d'investissement d'Asie et d'Amérique latine", mentionne ce document dont copie a été transmise à l'APS.
"Les universités africaines ont tout à gagner d'un rapprochement avec leurs homologues étrangers, à l'instar de l'initiative STEM-Africa de l'université du Michigan, qui soutient de jeunes scientifiques, fait avancer des réseaux de recherche associés à des institutions en Afrique et œuvre à former des mathématiciens et des médecins sur le continent", note le responsable de la Banque mondiale.
"Des réformes systémiques sont également indispensables, notamment pour améliorer la qualité de l'éducation à tous les niveaux et rendre l'enseignement supérieur plus conforme aux attentes des employeurs", souligne Makhtar Diop.
Il assure que les défis auxquels l'Afrique se trouve confrontée dans sa quête de développement, "sont également porteurs d'opportunités, tout particulièrement dans le champ de la recherche scientifique".
"Nous devons mobiliser une vaste alliance —composée de décideurs, d'institutions financières internationales (comme le Groupe de la Banque mondiale) et d'universitaires — en Afrique et à l'étranger, préconise-t-il. Dans le même temps, les universités africaines doivent passer la vitesse supérieure en matière d'excellence locale".
"Une fois diplômés, les étudiants doivent également pouvoir mettre en pratique ce qu'ils ont appris et accéder au marché du travail. Il faut pour cela des coalitions et des partenariats innovants ainsi que des réformes ciblées", préconise-t-il encore.
"Suivant l'exemple de pays comme le Kenya ou le Sénégal, poursuit le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, les ministères en charge de l'enseignement supérieur doivent aussi chercher à ouvrir leurs conseils d'administration à des représentants du secteur privé dans le but de renforcer les liens avec les employeurs, notamment pour l'élaboration des programmes d'études".
"D'autant que les partenaires du secteur privé en Afrique peuvent offrir des opportunités d'apprentissage, des stages et des programmes de certification pour aider à faire en sorte que les cursus universitaires correspondent mieux aux réalités du marché du travail et investir ainsi dans la prochaine génération de techniciens et de cadres", fait valoir Makhtar Diop, ancien ministre de l'Economie et des Finances du Sénégal.
Il a signalé que la Banque mondiale, aux côtés de huit pays africains et de l’Association des universités africaines, a mis en place une initiative qui vise à établir 19 "centres d’excellence" en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
"Il s’agit de développer et de soutenir l’excellence dans l’enseignement supérieur africain, en particulier dans les domaines de la science et de la technologie, en favorisant une spécialisation régionale , en réunissant les meilleurs professeurs et chercheurs et en favorisant l’échange de connaissances", précise M. Diop, en parlant d’une coopération "cruciale pour maximiser l’impact de ressources trop restreintes et favoriser une intégration régionale accrue".
BK/AD
"Plusieurs mesures, qui ont déjà fait leur preuve, permettront d'adapter l'enseignement supérieur aux besoins de l'économie du 21e siècle et d'élargir les perspectives de carrière des jeunes Africains'', écrit-t-il dans une contribution.
"Elles s'articulent autour d'un maître mot, les partenariats : partenariats entre établissements universitaires, en Afrique et ailleurs, entre universités et secteur privé et entre pays africains et nouveaux partenaires d'investissement d'Asie et d'Amérique latine", mentionne ce document dont copie a été transmise à l'APS.
"Les universités africaines ont tout à gagner d'un rapprochement avec leurs homologues étrangers, à l'instar de l'initiative STEM-Africa de l'université du Michigan, qui soutient de jeunes scientifiques, fait avancer des réseaux de recherche associés à des institutions en Afrique et œuvre à former des mathématiciens et des médecins sur le continent", note le responsable de la Banque mondiale.
"Des réformes systémiques sont également indispensables, notamment pour améliorer la qualité de l'éducation à tous les niveaux et rendre l'enseignement supérieur plus conforme aux attentes des employeurs", souligne Makhtar Diop.
Il assure que les défis auxquels l'Afrique se trouve confrontée dans sa quête de développement, "sont également porteurs d'opportunités, tout particulièrement dans le champ de la recherche scientifique".
"Nous devons mobiliser une vaste alliance —composée de décideurs, d'institutions financières internationales (comme le Groupe de la Banque mondiale) et d'universitaires — en Afrique et à l'étranger, préconise-t-il. Dans le même temps, les universités africaines doivent passer la vitesse supérieure en matière d'excellence locale".
"Une fois diplômés, les étudiants doivent également pouvoir mettre en pratique ce qu'ils ont appris et accéder au marché du travail. Il faut pour cela des coalitions et des partenariats innovants ainsi que des réformes ciblées", préconise-t-il encore.
"Suivant l'exemple de pays comme le Kenya ou le Sénégal, poursuit le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, les ministères en charge de l'enseignement supérieur doivent aussi chercher à ouvrir leurs conseils d'administration à des représentants du secteur privé dans le but de renforcer les liens avec les employeurs, notamment pour l'élaboration des programmes d'études".
"D'autant que les partenaires du secteur privé en Afrique peuvent offrir des opportunités d'apprentissage, des stages et des programmes de certification pour aider à faire en sorte que les cursus universitaires correspondent mieux aux réalités du marché du travail et investir ainsi dans la prochaine génération de techniciens et de cadres", fait valoir Makhtar Diop, ancien ministre de l'Economie et des Finances du Sénégal.
Il a signalé que la Banque mondiale, aux côtés de huit pays africains et de l’Association des universités africaines, a mis en place une initiative qui vise à établir 19 "centres d’excellence" en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
"Il s’agit de développer et de soutenir l’excellence dans l’enseignement supérieur africain, en particulier dans les domaines de la science et de la technologie, en favorisant une spécialisation régionale , en réunissant les meilleurs professeurs et chercheurs et en favorisant l’échange de connaissances", précise M. Diop, en parlant d’une coopération "cruciale pour maximiser l’impact de ressources trop restreintes et favoriser une intégration régionale accrue".
BK/AD