Dans le cadre de la poursuite du dialogue avec les bailleurs, le Ministère de l’Economie et des Finances a tenu hier un atelier sur la mise en œuvre de la réforme du système de passation des marchés publics, sous l’égide de la nouvelle Direction centrale des marchés publics (DCMP) et de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP).
Présidée par le ministre délégué chargé du Budget, M. Ibrahima Sarr, en présence du Directeur de cabinet, Mme Dieng Néné Mboup Ndiaye, de Mme Maguette Kane Diop, chargée de la DCMP et de M Youssouf Sakho, le Directeur général de l’ARMP pour le suivi des politiques de bonne de gouvernance, l’atelier a réuni à Ngor près d’une centaine de participants de la société civile et du secteur privé, ainsi que des membres du Parlement et des élus locaux. Dans son allocution d’ouverture, M. Sarr s’est félicité de l’excellence de ce dialogue avec l’ensemble des partenaires au développement, la société civile et le secteur privé qui selon lui, ne cesse de se consolider.
En replaçant le nouveau système de passation des marchés publics dans le cadre de la politique de bonne gouvernance économique et financière, pour une meilleure efficacité des dépenses publiques et plus de transparence, le ministre a souligné des réformes entreprises dans tous les domaines, en phase avec les engagements pris lors des négociations de Paris, la Loi type de la Cnuced , les directives de l’Uemoa, etc. Pour Ibrahima Sarr, le nouveau système est un axe majeur de nos politiques, pour plus d’efficacité de la commande publique et une allocation optimale des ressources budgétaires, une meilleure participation du secteur privé, une bonne redistribution des ressources et la relance de la consommation, entre autres. Parmi les mesures citées figure le nouveau Code des marchés publics répondant, selon le ministre, aux meilleures pratiques internationales. Il vient compléter le Code des obligations des agents de l’administration et la Charte de la transparence et de l’éthique. Estimant que le but recherché est avant tout la transparence pour plus d’efficacité, le ministre du Budget a annoncé le lancement du portail des marchés publics, premier jalon vers l’automatisation progressive de tout le processus de passation des marchés publics ». Il a fait état de la mise en place de nouveaux organes, d’où un nouvel encadrement au niveau du Ministère de l’Economie et des Finances nanti de pouvoirs plus étendus. Une manière de démontrer la volonté politique affichée et l’action concertée tant avec le Président de la République qu’avec le Premier ministre, concrétisées par la nomination des dirigeants de l’ARMP dont les organes sont complètement installés, comme on peut le constater au vu des décisions prises et publiées au journal officiel du 30 décembre 2007. Ayant conclu sur cette volonté affichée de promouvoir la transparence et l’équité, Ibrahima Sarr pouvait passer à l’activation du portail, en campant ces efforts dans les objectifs globaux de lutte contre la pauvreté et de réalisation des OMD et de la SCA. Il n’a pas manqué de louer le soutien et l’accompagnement sans faille des bailleurs, en particulier de la coopération allemande représentée par le GTZ.
Un portail des marchés publics pour un suivi plus efficace
Le Portail marchéspublics.sn, présenté aux participants est une innovation de taille, parce qu’offrant une vue exhaustive des opportunités, des procédures, de la réglementation en matière de passation de marchés publics, tous types confondus.
Alors que le ministre Ibrahima Sarr a levé un coin de voile sur la possibilité donnée désormais pour « un suivi et une évaluation correcte du nouveau système, en termes de fiabilité et de bonne gouvernance », un simple coup d’œil permet de constater que rien n’a été laissé au hasard. Réalisé par le Cabinet sénégalais, « Solutions et Stratégies informatiques » (2SI), le portail est déjà riche de toutes les données statistiques sur la passation des marchés publics qui atteignent un nombre total de 83 plans de passation, pour 2110 réalisations envisagées. On note ainsi, en termes de types de marchés, 650 travaux, 815 fournitures, 300 services, 339 prestations intellectuelles et 6 contrats de concession de service public.
Le portail permet également la recherche multicritères par type d’activités, puisque le marché peut émaner des collectivités locales, d’un établissement public, d’une société nationale, d’une agence, etc. Très aéré et d’une consultation simple, le portail ouvre des fenêtres sur des documents utiles, comme les guides ou sur des nouveautés comme la liste rouge des organismes interdits des marchés publics.
Le Soleil
Présidée par le ministre délégué chargé du Budget, M. Ibrahima Sarr, en présence du Directeur de cabinet, Mme Dieng Néné Mboup Ndiaye, de Mme Maguette Kane Diop, chargée de la DCMP et de M Youssouf Sakho, le Directeur général de l’ARMP pour le suivi des politiques de bonne de gouvernance, l’atelier a réuni à Ngor près d’une centaine de participants de la société civile et du secteur privé, ainsi que des membres du Parlement et des élus locaux. Dans son allocution d’ouverture, M. Sarr s’est félicité de l’excellence de ce dialogue avec l’ensemble des partenaires au développement, la société civile et le secteur privé qui selon lui, ne cesse de se consolider.
En replaçant le nouveau système de passation des marchés publics dans le cadre de la politique de bonne gouvernance économique et financière, pour une meilleure efficacité des dépenses publiques et plus de transparence, le ministre a souligné des réformes entreprises dans tous les domaines, en phase avec les engagements pris lors des négociations de Paris, la Loi type de la Cnuced , les directives de l’Uemoa, etc. Pour Ibrahima Sarr, le nouveau système est un axe majeur de nos politiques, pour plus d’efficacité de la commande publique et une allocation optimale des ressources budgétaires, une meilleure participation du secteur privé, une bonne redistribution des ressources et la relance de la consommation, entre autres. Parmi les mesures citées figure le nouveau Code des marchés publics répondant, selon le ministre, aux meilleures pratiques internationales. Il vient compléter le Code des obligations des agents de l’administration et la Charte de la transparence et de l’éthique. Estimant que le but recherché est avant tout la transparence pour plus d’efficacité, le ministre du Budget a annoncé le lancement du portail des marchés publics, premier jalon vers l’automatisation progressive de tout le processus de passation des marchés publics ». Il a fait état de la mise en place de nouveaux organes, d’où un nouvel encadrement au niveau du Ministère de l’Economie et des Finances nanti de pouvoirs plus étendus. Une manière de démontrer la volonté politique affichée et l’action concertée tant avec le Président de la République qu’avec le Premier ministre, concrétisées par la nomination des dirigeants de l’ARMP dont les organes sont complètement installés, comme on peut le constater au vu des décisions prises et publiées au journal officiel du 30 décembre 2007. Ayant conclu sur cette volonté affichée de promouvoir la transparence et l’équité, Ibrahima Sarr pouvait passer à l’activation du portail, en campant ces efforts dans les objectifs globaux de lutte contre la pauvreté et de réalisation des OMD et de la SCA. Il n’a pas manqué de louer le soutien et l’accompagnement sans faille des bailleurs, en particulier de la coopération allemande représentée par le GTZ.
Un portail des marchés publics pour un suivi plus efficace
Le Portail marchéspublics.sn, présenté aux participants est une innovation de taille, parce qu’offrant une vue exhaustive des opportunités, des procédures, de la réglementation en matière de passation de marchés publics, tous types confondus.
Alors que le ministre Ibrahima Sarr a levé un coin de voile sur la possibilité donnée désormais pour « un suivi et une évaluation correcte du nouveau système, en termes de fiabilité et de bonne gouvernance », un simple coup d’œil permet de constater que rien n’a été laissé au hasard. Réalisé par le Cabinet sénégalais, « Solutions et Stratégies informatiques » (2SI), le portail est déjà riche de toutes les données statistiques sur la passation des marchés publics qui atteignent un nombre total de 83 plans de passation, pour 2110 réalisations envisagées. On note ainsi, en termes de types de marchés, 650 travaux, 815 fournitures, 300 services, 339 prestations intellectuelles et 6 contrats de concession de service public.
Le portail permet également la recherche multicritères par type d’activités, puisque le marché peut émaner des collectivités locales, d’un établissement public, d’une société nationale, d’une agence, etc. Très aéré et d’une consultation simple, le portail ouvre des fenêtres sur des documents utiles, comme les guides ou sur des nouveautés comme la liste rouge des organismes interdits des marchés publics.
Le Soleil