Gorée Institut abrite depuis hier, jeudi 25 avril, un atelier d’évaluation de l’implication des organisations de la société civile dans le processus électoral de 2012 au Sénégal. Pour le Réseau des observateurs citoyens (Resocit), cette rencontre est également marquée par la remise à la délégation de l’Union européenne du rapport de la plate-forme sur le déroulement du processus des dernières élections.
«Rapport final compilé des élections présidentielle et législatives de 2012 au Sénégal». C’est l’intitulé du document que le Resocit a remis hier, jeudi, à la délégation de l’Union européenne présente à Dakar. La remise de ce document de 81 pages a eu lieu en marge d’un atelier organisé par Gorée Institut dans ses locaux. Le document comporte deux grands chapitres portant sur l’observation de l’élection présidentielle et celle des législatives.
Le Resocit a ainsi formulé un certain nombre de recommandations en vue du perfectionnement du système électoral sénégalais. Parmi celles-ci, on peut citer entre autres : la suppression du scrutin proportionnel pour les législatives, l’adoption du scrutin majoritaire pluridisciplinaire, l’organisation des scrutins en dehors de la saison des pluies, l’augmentation des commissions mobiles de distribution des cartes d’électeurs, etc.
Pour la présidentielle, la plate-forme a également formulé quelques recommandations pour favoriser un bon déroulement de cette échéance dans notre pays. Il s’agit de l’introduction du bulletin unique au Sénégal, l’adoption d’une loi de financement des partis politiques en général et de la campagne électorale, en particulier, la mise en place du matériel électoral au moins 48 heures avant la date du scrutin, l’utilisation des enveloppes sécurisées pour la transmission des procès-verbaux et le respect de l’autorité de la Commission électorale nationale autonome (Cena).
Aux partis prenant part à ce processus électoral, le Resocit suggère d’engager une réflexion sur la mise en place d’une Commission électorale nationale Indépendante (Ceni).
Créé le 27 mars 2011, le Réseau des observateurs citoyens (Resocit) est une initiative de la société civile regroupant, entre autres : Gorée Institut, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections, la Raddho, le Forum civil, Réseau Siggil Jiggeen, voire la plate-forme de veille de l’Eglise Catholique.
Selon le président de cette plate-forme, Babacar Guèye, professeur de Droit constitutionnel à l’université de Dakar, l’atelier est une «rencontre d’évaluation globale du processus entre tous les acteurs membres de ce comité de veille». Il s’agissait pour ces acteurs d’identifier les besoins utiles à la poursuite de la collaboration et de renforcer les acquis mais également de réfléchir sur des pistes de collaboration pour garantir la crédibilité et la transparence des processus électoraux à venir au Sénégal.
Nando Cabral GOMIS
Sud Quotidien
«Rapport final compilé des élections présidentielle et législatives de 2012 au Sénégal». C’est l’intitulé du document que le Resocit a remis hier, jeudi, à la délégation de l’Union européenne présente à Dakar. La remise de ce document de 81 pages a eu lieu en marge d’un atelier organisé par Gorée Institut dans ses locaux. Le document comporte deux grands chapitres portant sur l’observation de l’élection présidentielle et celle des législatives.
Le Resocit a ainsi formulé un certain nombre de recommandations en vue du perfectionnement du système électoral sénégalais. Parmi celles-ci, on peut citer entre autres : la suppression du scrutin proportionnel pour les législatives, l’adoption du scrutin majoritaire pluridisciplinaire, l’organisation des scrutins en dehors de la saison des pluies, l’augmentation des commissions mobiles de distribution des cartes d’électeurs, etc.
Pour la présidentielle, la plate-forme a également formulé quelques recommandations pour favoriser un bon déroulement de cette échéance dans notre pays. Il s’agit de l’introduction du bulletin unique au Sénégal, l’adoption d’une loi de financement des partis politiques en général et de la campagne électorale, en particulier, la mise en place du matériel électoral au moins 48 heures avant la date du scrutin, l’utilisation des enveloppes sécurisées pour la transmission des procès-verbaux et le respect de l’autorité de la Commission électorale nationale autonome (Cena).
Aux partis prenant part à ce processus électoral, le Resocit suggère d’engager une réflexion sur la mise en place d’une Commission électorale nationale Indépendante (Ceni).
Créé le 27 mars 2011, le Réseau des observateurs citoyens (Resocit) est une initiative de la société civile regroupant, entre autres : Gorée Institut, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections, la Raddho, le Forum civil, Réseau Siggil Jiggeen, voire la plate-forme de veille de l’Eglise Catholique.
Selon le président de cette plate-forme, Babacar Guèye, professeur de Droit constitutionnel à l’université de Dakar, l’atelier est une «rencontre d’évaluation globale du processus entre tous les acteurs membres de ce comité de veille». Il s’agissait pour ces acteurs d’identifier les besoins utiles à la poursuite de la collaboration et de renforcer les acquis mais également de réfléchir sur des pistes de collaboration pour garantir la crédibilité et la transparence des processus électoraux à venir au Sénégal.
Nando Cabral GOMIS
Sud Quotidien