Pour permettre aux acteurs non étatiques de contribuer à la bonne gouvernance en facilitant leur partenariat avec les autorités publiques sur les politiques et les initiatives dans tous les secteurs de développement du Sénégal, le programme Kurukan Fugana a organisé hier un forum regroupant les différentes parties prenantes.
La gouvernance économique démocratique peut être considérée comme l’application des principes de la démocratie et des pratiques de bonne gouvernance aux décisions politiques et économiques faisant intervenir la gestion des fonds publics, ainsi que des ressources et des activités publiques. Ainsi, si une bonne gouvernance est en place, les pauvres et les plus vulnérables peuvent faire entendre leur voix. La capacité des institutions et des processus politiques et économiques à répondre aux besoins de tous, et surtout à ceux des pauvres, sera fonction des interactions entre toutes les parties prenantes : l’Etat, le secteur privé et la société civile. Aussi, dans le but de faire bénéficier efficacement les auteurs non étatiques (Ane) des retombées de ce processus, le programme Kurukan Fugan, en partenariat avec Enda Graf Diaopol et la plate-forme des acteurs non étatiques, a organisé hier un forum national sur la régulation. Avec pour thème : ‘Comment améliorer et rendre plus efficace la participation des acteurs non-étatiques aux mécanismes et dispositifs de régulation des politiques publiques’. Cette rencontre qui a réuni durant une journée les différentes parties prenantes du dialogue sur les politiques publiques, leur a permis d’analyser la contribution des Ane à la régulation au Sénégal en vue d’améliorer leur situation économique.
Pour le directeur du Master de la régulation, le professeur Abdoulaye Sakho qui a animé la rencontre, le développement et la lutte contre la pauvreté ne peut se faire sans le renforcement la gouvernance démocratique dans quatre principaux domaines. Il s’agit d’abord de l’élargissement des possibilités offertes aux pauvres de participer aux réformes portant sur l’élaboration et le déploiement de stratégies de développement national qui ciblent l’atténuation de la pauvreté, et d’influer sur ces processus. Mais également d’encourager un large dialogue public/privé, notamment avec la société civile, lors de la conception et de la mise en œuvre des politiques publiques et des réformes axées sur la croissance pro-pauvres. Il s’y ajoute que les réformes politiques, économiques et institutionnelles méritent d’être étayées avec un ‘contrat social’, ce qui permettra de parvenir à une croissance pro-pauvres à laquelle les pauvres contribueront et qui leur sera bénéfique. Pour cela, il faut que les pauvres puissent prendre part à la formulation des politiques publiques et intervenir dans ce processus. Le Pr Sakho préconise aussi d’inscrire les réformes dans un plan d’atténuation de la pauvreté à long terme, dûment adopté par les pouvoirs publics et soutenu par l’ensemble de la société. Les pauvres doivent acquérir suffisamment de pouvoir et de capacités pour influer sur la définition des stratégies de développement nationales, sans empêcher les autres forces sociales d’agir.
Avec le respect de ces recommandations, conclut le directeur du Master de la régulation, ‘les acteurs non-étatiques pourront contribuer à faire reculer la pauvreté et à accélérer la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Ces stratégies nationales peuvent permettre, à leur tour, de renforcer le contrat social qui constitue le fondement des réformes nécessaires pour que les pauvres participent à la croissance et en bénéficient’.
Selon le coordinateur du programme Kurukan Fugan, Kévin Adomayakpor, la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement passe notamment par une croissance économique durable et pro-pauvre qui ne peut se faire sans la contribution des acteurs non étatiques.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
La gouvernance économique démocratique peut être considérée comme l’application des principes de la démocratie et des pratiques de bonne gouvernance aux décisions politiques et économiques faisant intervenir la gestion des fonds publics, ainsi que des ressources et des activités publiques. Ainsi, si une bonne gouvernance est en place, les pauvres et les plus vulnérables peuvent faire entendre leur voix. La capacité des institutions et des processus politiques et économiques à répondre aux besoins de tous, et surtout à ceux des pauvres, sera fonction des interactions entre toutes les parties prenantes : l’Etat, le secteur privé et la société civile. Aussi, dans le but de faire bénéficier efficacement les auteurs non étatiques (Ane) des retombées de ce processus, le programme Kurukan Fugan, en partenariat avec Enda Graf Diaopol et la plate-forme des acteurs non étatiques, a organisé hier un forum national sur la régulation. Avec pour thème : ‘Comment améliorer et rendre plus efficace la participation des acteurs non-étatiques aux mécanismes et dispositifs de régulation des politiques publiques’. Cette rencontre qui a réuni durant une journée les différentes parties prenantes du dialogue sur les politiques publiques, leur a permis d’analyser la contribution des Ane à la régulation au Sénégal en vue d’améliorer leur situation économique.
Pour le directeur du Master de la régulation, le professeur Abdoulaye Sakho qui a animé la rencontre, le développement et la lutte contre la pauvreté ne peut se faire sans le renforcement la gouvernance démocratique dans quatre principaux domaines. Il s’agit d’abord de l’élargissement des possibilités offertes aux pauvres de participer aux réformes portant sur l’élaboration et le déploiement de stratégies de développement national qui ciblent l’atténuation de la pauvreté, et d’influer sur ces processus. Mais également d’encourager un large dialogue public/privé, notamment avec la société civile, lors de la conception et de la mise en œuvre des politiques publiques et des réformes axées sur la croissance pro-pauvres. Il s’y ajoute que les réformes politiques, économiques et institutionnelles méritent d’être étayées avec un ‘contrat social’, ce qui permettra de parvenir à une croissance pro-pauvres à laquelle les pauvres contribueront et qui leur sera bénéfique. Pour cela, il faut que les pauvres puissent prendre part à la formulation des politiques publiques et intervenir dans ce processus. Le Pr Sakho préconise aussi d’inscrire les réformes dans un plan d’atténuation de la pauvreté à long terme, dûment adopté par les pouvoirs publics et soutenu par l’ensemble de la société. Les pauvres doivent acquérir suffisamment de pouvoir et de capacités pour influer sur la définition des stratégies de développement nationales, sans empêcher les autres forces sociales d’agir.
Avec le respect de ces recommandations, conclut le directeur du Master de la régulation, ‘les acteurs non-étatiques pourront contribuer à faire reculer la pauvreté et à accélérer la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Ces stratégies nationales peuvent permettre, à leur tour, de renforcer le contrat social qui constitue le fondement des réformes nécessaires pour que les pauvres participent à la croissance et en bénéficient’.
Selon le coordinateur du programme Kurukan Fugan, Kévin Adomayakpor, la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement passe notamment par une croissance économique durable et pro-pauvre qui ne peut se faire sans la contribution des acteurs non étatiques.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri