L’Etat n’entend pas continuer à financer des projets à des collectivités locales qui n’acceptent pas de participer aux rencontres de ‘capitalisation’ desdits projets. L’avertissement est du ministre de la Décentralisation.
Les élus locaux, bénéficiaires du Programme d’appui au développement des collectivités locales (Padec/Padelu), n’ayant pas pris part à la cérémonie de présentation des résultats de capitalisation de ce programme doivent des explications à leur ministre du tutelle. Ministre de la Décentralisation et des collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye, qui a présidé, hier jeudi, cette rencontre à la Maison des élus locaux, a déploré l’absence de huit élus bénéficiaires de ce programme. Le ministre a demandé que ‘des instructions soient données à l’encontre de ces élus pour qu’à l’avenir de pareil acte ne se renouvelle pas’. Parce que, ‘nous n’entendons pas continuer à financer des projets à des collectivités locales qui n’acceptent pas de participer à des séances d’atelier de ce genre’.
Selon le ministre de la Décentralisation, financer un projet est une chose, utiliser l’instrument pour son bon fonctionnement en est une autre. C’est pourquoi, persiste le ministre et non moins président des élus locaux, ‘on ne peut pas construire des infrastructures dans des collectivités locales et les représentants de ces collectivités ne soient pas présents dans pareille rencontre (consacrant présentation des résultats de capitalisation et des outils de capacitation en maîtrise d’ouvrage communale)’. Le maire de Saint-Louis indique à ses collègues présents que la libre administration des collectivités locales n’est pas synonyme de liberté des élus locaux.‘L’Etat ne peut pas chercher des financements, les mettre à la disposition des élus ; et ces derniers, alors qu’il ne reste qu’à s’approprier de ces instruments, refusent d’assister à la rencontre’, regrette Ousmane Masseck Ndiaye.
Beaucoup de collectivités locales en 2008, n’ont pas pu terminer les procédures de passation, Pour cause de non maîtrise des procédures de passation de marché, révèle le ministre. Il rappelle que les séances de restitution de capitalisation et de renforcement de capacité vont dans le sens d’améliorer le travail au niveau des collectivités locales. ‘Vous avez instauré un dialogue politique au niveau de l’Etat afin que l’Etat mette à votre disposition tous les moyens vous permettant d’avoir une certaine autonomie : une autonomie financière par un transfert des compétences. Mais on ne peut transférer les compétences au moment où on n’est pas certain que les collectivités locales soient à mesure de pouvoir gérer ces transferts de compétences’, fait savoir le ministre.
Revenant sur l’objectif de la capitalisation, le président des élus locaux renseigne qu’il sert à systématiser les enseignements majeurs, tirés de l’expérience de la mise en œuvre du programme. L’exercice permet d’archiver et de partager le capital des connaissances, ‘du savoir et du savoir-faire’, qui servent d’apport dans des actions futures de développement.Selon le ministre, le Programme d’appui au développement local urbain (Padelu) a su créer une nouvelle dynamique de réalisation d’investissement dans des communes à travers ses principes directeurs : la maîtrise d’ouvrage communale et l’appui budgétaire. Ces projets touchent le secteur de la santé, de l’éducation, de l’eau, etc., avec des réalisations qui ont permis l’accès aux services de base des populations, informe le secrétaire exécutif du Padec/Padelu, Mme Seynabou Diaw Bâ.
Le gouvernement du Sénégal a initié le Padelu pour consolider le processus de décentralisation dans une dynamique de lutte contre la pauvreté, ainsi que la promotion de la bonne gouvernance locale. Le Padec/Padelu, qui relaie le programme d’appui au développement local urbain s’inscrit ‘dans une perspective d’amélioration et de pérennisation de l’accès aux services sociaux de base dans les collectivités locale’, renseigne son secrétaire exécutif.
Yakhya MASSALY
Wal Fadjri
Les élus locaux, bénéficiaires du Programme d’appui au développement des collectivités locales (Padec/Padelu), n’ayant pas pris part à la cérémonie de présentation des résultats de capitalisation de ce programme doivent des explications à leur ministre du tutelle. Ministre de la Décentralisation et des collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye, qui a présidé, hier jeudi, cette rencontre à la Maison des élus locaux, a déploré l’absence de huit élus bénéficiaires de ce programme. Le ministre a demandé que ‘des instructions soient données à l’encontre de ces élus pour qu’à l’avenir de pareil acte ne se renouvelle pas’. Parce que, ‘nous n’entendons pas continuer à financer des projets à des collectivités locales qui n’acceptent pas de participer à des séances d’atelier de ce genre’.
Selon le ministre de la Décentralisation, financer un projet est une chose, utiliser l’instrument pour son bon fonctionnement en est une autre. C’est pourquoi, persiste le ministre et non moins président des élus locaux, ‘on ne peut pas construire des infrastructures dans des collectivités locales et les représentants de ces collectivités ne soient pas présents dans pareille rencontre (consacrant présentation des résultats de capitalisation et des outils de capacitation en maîtrise d’ouvrage communale)’. Le maire de Saint-Louis indique à ses collègues présents que la libre administration des collectivités locales n’est pas synonyme de liberté des élus locaux.‘L’Etat ne peut pas chercher des financements, les mettre à la disposition des élus ; et ces derniers, alors qu’il ne reste qu’à s’approprier de ces instruments, refusent d’assister à la rencontre’, regrette Ousmane Masseck Ndiaye.
Beaucoup de collectivités locales en 2008, n’ont pas pu terminer les procédures de passation, Pour cause de non maîtrise des procédures de passation de marché, révèle le ministre. Il rappelle que les séances de restitution de capitalisation et de renforcement de capacité vont dans le sens d’améliorer le travail au niveau des collectivités locales. ‘Vous avez instauré un dialogue politique au niveau de l’Etat afin que l’Etat mette à votre disposition tous les moyens vous permettant d’avoir une certaine autonomie : une autonomie financière par un transfert des compétences. Mais on ne peut transférer les compétences au moment où on n’est pas certain que les collectivités locales soient à mesure de pouvoir gérer ces transferts de compétences’, fait savoir le ministre.
Revenant sur l’objectif de la capitalisation, le président des élus locaux renseigne qu’il sert à systématiser les enseignements majeurs, tirés de l’expérience de la mise en œuvre du programme. L’exercice permet d’archiver et de partager le capital des connaissances, ‘du savoir et du savoir-faire’, qui servent d’apport dans des actions futures de développement.Selon le ministre, le Programme d’appui au développement local urbain (Padelu) a su créer une nouvelle dynamique de réalisation d’investissement dans des communes à travers ses principes directeurs : la maîtrise d’ouvrage communale et l’appui budgétaire. Ces projets touchent le secteur de la santé, de l’éducation, de l’eau, etc., avec des réalisations qui ont permis l’accès aux services de base des populations, informe le secrétaire exécutif du Padec/Padelu, Mme Seynabou Diaw Bâ.
Le gouvernement du Sénégal a initié le Padelu pour consolider le processus de décentralisation dans une dynamique de lutte contre la pauvreté, ainsi que la promotion de la bonne gouvernance locale. Le Padec/Padelu, qui relaie le programme d’appui au développement local urbain s’inscrit ‘dans une perspective d’amélioration et de pérennisation de l’accès aux services sociaux de base dans les collectivités locale’, renseigne son secrétaire exécutif.
Yakhya MASSALY
Wal Fadjri