DIOURBEL : Le phénomène de la désertification, avec comme conséquence la dégradation des terres, constitue une réalité dans la région du Baol. Ainsi, le projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert), initié par l’Etat sénégalais, compte engager la bataille. Ce projet a été présenté, vendredi dernier, au cours d’une réunion du comité régional de développement (Crd) présidée par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Saïd Dia.
Le colonel Ousmane Cissokho, chef du service régional des Eaux et forêts de Diourbel, a souligné que cette rencontre est une réunion de partage et de mise à niveau en direction des différents acteurs, notamment les structures techniques, les partenaires, les bénéficiaires. Il a révélé que l’approche du projet est une approche paysage. « Nous attendons des bénéficiaires des suggestions, des contributions pour permettre aux responsables du projet d’être plus efficaces afin de mieux servir les populations concernées ». L’inspecteur des Eaux et forêts n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le fait que la région de Diourbel est en train d’être gagnée par le phénomène de la désertification. « C’est une zone dégradée où les sols et le couvert végétal sont lessivés et dégradés ».
Dans son exposé, Guy Valentin Médang, assistant de recherche au Progert, a souligné que le projet de gestion et de restauration des terres dégradées vient compléter les initiatives en cours et s’attaque aux principales causes climatiques et anthropiques de la dégradation des terres du bassin arachidier. Selon lui, l’objectif est de catalyser la gestion durable des terres au niveau du paysage pour combattre leur dégradation et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté. A long terme, a-t-il dit, le projet devrait permettre de capitaliser des avantages substantiels pour l’environnement mondial en freinant la tendance à la dégradation des terres dans les sites du projet, en sauvegardant l’intégrité des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux ainsi que leurs fonctions.
Guy Valentin a aussi indiqué que des bénéfices au plan local et national sont attendus en ce qui concerne l’amélioration du niveau de vie des populations. Selon lui, le projet va contribuer à la diminution des phénomènes d’exode massif et d’émigration. Mettant l’accent sur les différentes composantes, il a parlé de la fertilité des sols, de l’utilisation des forêts et pâturages, de la politique de partenariat local, des activités génératrices de revenus, des systèmes de suivi et des leçons apprises. Ce projet dont la durée est de 5 ans a démarré depuis le mois d’octobre dernier dans la région de Diourbel, plus précisément dans les départements de Diourbel et de Bambey. Il a été financé par le Fem, le Pnud et le gouvernement du Sénégal.
Le Soleil
Le colonel Ousmane Cissokho, chef du service régional des Eaux et forêts de Diourbel, a souligné que cette rencontre est une réunion de partage et de mise à niveau en direction des différents acteurs, notamment les structures techniques, les partenaires, les bénéficiaires. Il a révélé que l’approche du projet est une approche paysage. « Nous attendons des bénéficiaires des suggestions, des contributions pour permettre aux responsables du projet d’être plus efficaces afin de mieux servir les populations concernées ». L’inspecteur des Eaux et forêts n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le fait que la région de Diourbel est en train d’être gagnée par le phénomène de la désertification. « C’est une zone dégradée où les sols et le couvert végétal sont lessivés et dégradés ».
Dans son exposé, Guy Valentin Médang, assistant de recherche au Progert, a souligné que le projet de gestion et de restauration des terres dégradées vient compléter les initiatives en cours et s’attaque aux principales causes climatiques et anthropiques de la dégradation des terres du bassin arachidier. Selon lui, l’objectif est de catalyser la gestion durable des terres au niveau du paysage pour combattre leur dégradation et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté. A long terme, a-t-il dit, le projet devrait permettre de capitaliser des avantages substantiels pour l’environnement mondial en freinant la tendance à la dégradation des terres dans les sites du projet, en sauvegardant l’intégrité des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux ainsi que leurs fonctions.
Guy Valentin a aussi indiqué que des bénéfices au plan local et national sont attendus en ce qui concerne l’amélioration du niveau de vie des populations. Selon lui, le projet va contribuer à la diminution des phénomènes d’exode massif et d’émigration. Mettant l’accent sur les différentes composantes, il a parlé de la fertilité des sols, de l’utilisation des forêts et pâturages, de la politique de partenariat local, des activités génératrices de revenus, des systèmes de suivi et des leçons apprises. Ce projet dont la durée est de 5 ans a démarré depuis le mois d’octobre dernier dans la région de Diourbel, plus précisément dans les départements de Diourbel et de Bambey. Il a été financé par le Fem, le Pnud et le gouvernement du Sénégal.
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