Le directeur régional Afrique subsaharienne, Simon Carter, a déclaré que la fermeture du bureau du Centre de recherche pour le développement international (Crdi) de Dakar n’aura pas d’impact ni sur les programmes de recherche, ni sur les relations avec les chercheurs sénégalais. Il a révélé qu’une enveloppe de 33 millions de dollars a été dégagée pour soutenir les programmes au Sénégal et dans la sous-région.
Le Centre de recherche pour le développement international (Crdi) maintient sa coopération avec le Sénégal et les chercheurs sénégalais, malgré la fermeture de son siège à Dakar, depuis décembre dernier, a déclaré, hier, Simon Carter, directeur régional Afrique subsaharienne. Pour preuve, une enveloppe de 33 millions d’Euros est arrêtée pour le Sénégal et la sous-région, soit environ 21 milliards de FCfa, en vue de soutenir la recherche. « Certes, le bureau du Crdi se trouve à Nairobi, mais nos relations avec les chercheurs sénégalais sont plus fortes que la distance. Nous allons continuer la collaboration avec le Sénégal, dans le domaine de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, des changements climatiques, de la sécurité dans les villes, des sciences de l’innovation… », a révélé Simon Carter, qui a rencontré le Pr. Aminata Sall Diallo du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, afin de s’imprégner des réformes en cours dans ce secteur.
Les raisons de la fermeture du bureau de Dakar sont financières. L’Institution canadienne est contrainte de réduire 10 % de son budget jusqu’en 2015. Cette option d’économie est une alternative à la réduction du financement de la recherche. « Nous avons fermé ce bureau pour ne pas affecter les programmes de recherche. Nous l’avons fait ici et dans d’autres pays. L’importance, c’est d’avoir une présence fréquente au Sénégal », a estimé M. Carter.
Il a constaté que plusieurs pays, parmi lesquels le Sénégal, ont mesuré les enjeux du financement de la recherche. Il a remarqué qu’un peu partout, les gouvernements sont en train de mettre en place un programme national de recherche. « Je vois qu’il y a un intérêt croissant des gouvernements d’investir dans la recherche. C’est un signe encourageant, un signe d’espoir. Le Sénégal est dans la même dynamique », a reconnu le directeur régional pour l’Afrique subsaharienne du Crdi.
La rédaction des résultats des études en anglais a été abordée. Des intervenants, comme Armand Faye, ont invité les journalistes francophones à apprendre cette langue. L’Association des journalistes et communicateurs scientifiques (Ajacs) travaille à établir un partenariat avec le Crdi, dans le but de mieux outiller les professionnels de l’information.
Idrissa SANE
Le Soleil
Le Centre de recherche pour le développement international (Crdi) maintient sa coopération avec le Sénégal et les chercheurs sénégalais, malgré la fermeture de son siège à Dakar, depuis décembre dernier, a déclaré, hier, Simon Carter, directeur régional Afrique subsaharienne. Pour preuve, une enveloppe de 33 millions d’Euros est arrêtée pour le Sénégal et la sous-région, soit environ 21 milliards de FCfa, en vue de soutenir la recherche. « Certes, le bureau du Crdi se trouve à Nairobi, mais nos relations avec les chercheurs sénégalais sont plus fortes que la distance. Nous allons continuer la collaboration avec le Sénégal, dans le domaine de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, des changements climatiques, de la sécurité dans les villes, des sciences de l’innovation… », a révélé Simon Carter, qui a rencontré le Pr. Aminata Sall Diallo du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, afin de s’imprégner des réformes en cours dans ce secteur.
Les raisons de la fermeture du bureau de Dakar sont financières. L’Institution canadienne est contrainte de réduire 10 % de son budget jusqu’en 2015. Cette option d’économie est une alternative à la réduction du financement de la recherche. « Nous avons fermé ce bureau pour ne pas affecter les programmes de recherche. Nous l’avons fait ici et dans d’autres pays. L’importance, c’est d’avoir une présence fréquente au Sénégal », a estimé M. Carter.
Il a constaté que plusieurs pays, parmi lesquels le Sénégal, ont mesuré les enjeux du financement de la recherche. Il a remarqué qu’un peu partout, les gouvernements sont en train de mettre en place un programme national de recherche. « Je vois qu’il y a un intérêt croissant des gouvernements d’investir dans la recherche. C’est un signe encourageant, un signe d’espoir. Le Sénégal est dans la même dynamique », a reconnu le directeur régional pour l’Afrique subsaharienne du Crdi.
La rédaction des résultats des études en anglais a été abordée. Des intervenants, comme Armand Faye, ont invité les journalistes francophones à apprendre cette langue. L’Association des journalistes et communicateurs scientifiques (Ajacs) travaille à établir un partenariat avec le Crdi, dans le but de mieux outiller les professionnels de l’information.
Idrissa SANE
Le Soleil