SECURITE ALIMENTAIIRE : Renforcer le dialogue politique et la bonne gouvernance
A la suite du Mali et du Niger, Le Sénégal a organisé avec l’appui du CILSS, son atelier national sur la « Promotion de la bonne gouvernance, de la sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de l’ouest » dans la perspective de mise en œuvre du Cadre stratégique de sécurité alimentaire (CSSA).
Le CILSS a organisé en avril 2007 à Bamako, un atelier technique régional de validation du tableau de bord des indications nationales et régionales de sécurité alimentaire. Cet atelier avait permis de retenir des indicateurs consensuels pour le démarrage dans les différents pays, de la collecte et de la fourniture régulière de rapports dans le cadre de la mise en place et de l’animation d’un dispositif de suivi évaluation des stratégies nationales et régionales. Il s’agira pour l’atelier de Dakar de valider de manière consensuelle les indicateurs de sécurité alimentaire sélectionnés mais aussi de procéder à la mise en place du dispositif de la stratégie nationale de sécurité alimentaire (SNSA) réactualisé du Sénégal.
En ouvrant les travaux de l’atelier national sur les indicateurs et la mise en place du dispositif de suivi-évaluation de la stratégie nationale de sécurité alimentaire, le Secrétaire exécutif au Conseil national à la Sécurité alimentaire, Alé Ndiaye, a dit qu’il n’est un secret pour personne que l’agriculture joue un rôle clé et essentiel dans le processus de développement de notre pays et de l’ensemble des pays de la sous-région. Selon lui, le secteur agricole constitue la principale source de revenus et de nourriture pour les populations dont près de 70% vivent dans des zones rurales avec des conditions d’existence encore précaire pour un grand nombre d’entre elles. Depuis plusieurs années, dira-t-il, les pays membres le CILSS et leurs partenaires ne cessent d’œuvrer pour l’amélioration d’une sécurité alimentaire durable au Sahel et dans l’ensemble de la sous-région. Cependant, concède-t-il, force est de reconnaître que malgré ces efforts, il y a une frange importante des populations sahéliennes qui souffrent d’insécurité alimentaire face à plusieurs contraintes d’ordre structurel et conjoncturel comme en témoignent les récents développements du phénomène de la vie chère ayant frappé notre pays ainsi que plusieurs pays de la sous région et à travers le monde.
Dans ce contexte et face à de tels enjeux et défis, Alé Ndiaye soutient que le renforcement du dialogue politique et de la bonne gouvernance de la sécurité alimentaire sont des axes prioritaires d’intervention qui peuvent permettre à notre pays de mettre en œuvre de manière plus harmonieuse et plus cohérente sa stratégie nationale de sécurité alimentaire.
Le présent atelier s’inscrit, dira t-il, en droite ligne des recommandations issues de l’atelier national de validation de la stratégie nationale de sécurité alimentaire, des partenaires techniques et financiers également des représentants de la société civile et du secteur privé ainsi que les représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat. La mise en place d’un dispositif d’un suivi évaluation, souligne M. Ndiaye, est un maillon important de ce processus de bonne gouvernance de la sécurité alimentaire en ce sens qu’elle permet de mettre en synergie l’ensemble des systèmes d’information et ainsi de suivre de manière efficiente toutes les interventions en matière de sécurité alimentaire, pilier important de la stratégie de réduction de la pauvreté. Le secrétaire exécutif du CNSA a exprimé ses reconnaissances au CILSS, à l’UE, aux partenaires techniques et financiers et a dit que la présence à cet atelier d’une grande diversité d’experts nationaux ainsi que la participation de partenaires permettra sans aucun doute de retenir dans le tableau de bord des indicateurs pertinents, fiables et consensuels en vue d’un suivi efficace de la situation alimentaire dans notre pays.
Au nom du Secrétaire exécutif du CILSS, Millogo Laurent, chef planification et sous-évaluation de cet organisme, dira que le CILSS a engagé depuis 1999 le processus Sahel 21 qui a aboutit à l’élaboration et à la validation du cadre stratégique de sécurité alimentaire (CSSA), assorti d’une stratégie opérationnelle de sécurité alimentaire régionale (SOSAR).
Le Sénégal, dira-t-il, à l’instar des autres pays membres, a participé à cette dynamique Sahel 21 ayant aboutit aussi à l’élaboration d’une stratégie nationale de sécurité alimentaire dans chacun des neuf Etats du CILSS. Selon Mr Millogo, cet atelier se place dans la suite logique de ce processus en vue de concrétiser l’opérationnalisation de la Stratégie nationale de sécurité alimentaire du Sénégal par la mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation et a réitéré la volonté et la disponibilité des autorités du CILSS à accompagner le processus de mise en place et d’opérationnalisation du dispositif suivi-évaluation.
Le Soleil
Le CILSS a organisé en avril 2007 à Bamako, un atelier technique régional de validation du tableau de bord des indications nationales et régionales de sécurité alimentaire. Cet atelier avait permis de retenir des indicateurs consensuels pour le démarrage dans les différents pays, de la collecte et de la fourniture régulière de rapports dans le cadre de la mise en place et de l’animation d’un dispositif de suivi évaluation des stratégies nationales et régionales. Il s’agira pour l’atelier de Dakar de valider de manière consensuelle les indicateurs de sécurité alimentaire sélectionnés mais aussi de procéder à la mise en place du dispositif de la stratégie nationale de sécurité alimentaire (SNSA) réactualisé du Sénégal.
En ouvrant les travaux de l’atelier national sur les indicateurs et la mise en place du dispositif de suivi-évaluation de la stratégie nationale de sécurité alimentaire, le Secrétaire exécutif au Conseil national à la Sécurité alimentaire, Alé Ndiaye, a dit qu’il n’est un secret pour personne que l’agriculture joue un rôle clé et essentiel dans le processus de développement de notre pays et de l’ensemble des pays de la sous-région. Selon lui, le secteur agricole constitue la principale source de revenus et de nourriture pour les populations dont près de 70% vivent dans des zones rurales avec des conditions d’existence encore précaire pour un grand nombre d’entre elles. Depuis plusieurs années, dira-t-il, les pays membres le CILSS et leurs partenaires ne cessent d’œuvrer pour l’amélioration d’une sécurité alimentaire durable au Sahel et dans l’ensemble de la sous-région. Cependant, concède-t-il, force est de reconnaître que malgré ces efforts, il y a une frange importante des populations sahéliennes qui souffrent d’insécurité alimentaire face à plusieurs contraintes d’ordre structurel et conjoncturel comme en témoignent les récents développements du phénomène de la vie chère ayant frappé notre pays ainsi que plusieurs pays de la sous région et à travers le monde.
Dans ce contexte et face à de tels enjeux et défis, Alé Ndiaye soutient que le renforcement du dialogue politique et de la bonne gouvernance de la sécurité alimentaire sont des axes prioritaires d’intervention qui peuvent permettre à notre pays de mettre en œuvre de manière plus harmonieuse et plus cohérente sa stratégie nationale de sécurité alimentaire.
Le présent atelier s’inscrit, dira t-il, en droite ligne des recommandations issues de l’atelier national de validation de la stratégie nationale de sécurité alimentaire, des partenaires techniques et financiers également des représentants de la société civile et du secteur privé ainsi que les représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat. La mise en place d’un dispositif d’un suivi évaluation, souligne M. Ndiaye, est un maillon important de ce processus de bonne gouvernance de la sécurité alimentaire en ce sens qu’elle permet de mettre en synergie l’ensemble des systèmes d’information et ainsi de suivre de manière efficiente toutes les interventions en matière de sécurité alimentaire, pilier important de la stratégie de réduction de la pauvreté. Le secrétaire exécutif du CNSA a exprimé ses reconnaissances au CILSS, à l’UE, aux partenaires techniques et financiers et a dit que la présence à cet atelier d’une grande diversité d’experts nationaux ainsi que la participation de partenaires permettra sans aucun doute de retenir dans le tableau de bord des indicateurs pertinents, fiables et consensuels en vue d’un suivi efficace de la situation alimentaire dans notre pays.
Au nom du Secrétaire exécutif du CILSS, Millogo Laurent, chef planification et sous-évaluation de cet organisme, dira que le CILSS a engagé depuis 1999 le processus Sahel 21 qui a aboutit à l’élaboration et à la validation du cadre stratégique de sécurité alimentaire (CSSA), assorti d’une stratégie opérationnelle de sécurité alimentaire régionale (SOSAR).
Le Sénégal, dira-t-il, à l’instar des autres pays membres, a participé à cette dynamique Sahel 21 ayant aboutit aussi à l’élaboration d’une stratégie nationale de sécurité alimentaire dans chacun des neuf Etats du CILSS. Selon Mr Millogo, cet atelier se place dans la suite logique de ce processus en vue de concrétiser l’opérationnalisation de la Stratégie nationale de sécurité alimentaire du Sénégal par la mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation et a réitéré la volonté et la disponibilité des autorités du CILSS à accompagner le processus de mise en place et d’opérationnalisation du dispositif suivi-évaluation.
Le Soleil
