La commission justice, paix, droits humains et développement du diocèse de Thiès que dirige abbé Epiphanie Maïssa Mbengue, a tenu une session nationale de formation sur la bonne gouvernance.
Selon abbé Mbengue, cette rencontre s’inscrit dans la recherche d’une dynamisation de la paix et de la justice sociale en Afrique de l’Ouest. Dans sa communication accès sur « la bonne gouvernance et gouvernement », abbé Raymond Bernard Goudjo, directeur de l’Institut artisans de justice et de paix à Cotonou, au Bénin, est revenu sur l’ensemble des concepts utilisés çà et là pour accompagner la mondialisation. Un système qu’il considère comme un champ hétéroclite de disciplines idéologiques, culturelles, religieuses, économiques et politiques. Autrement dit « bonne gouvernance rime d’avec une liberté individuelle absolue qui rejette toute hiérarchisation des valeurs », soutient-il. Alors, l’Homme doit décider par lui-même sans se référer à aucune autre valeur que lui-même. « Pas de transcendance, mais un nivellement plat, voire horizontal », relève abbé Raymond. Une mise à plat des valeurs axée sur le refus absolu d’une hiérarchisation des valeurs humaines et sociales savamment théorisées par les penseurs du néolibéralisme.
S’appuyant sur des approches et concepts pertinents largement partagés dans le monde, abbé Raymond Goudjo a expliqué les stratégies utilisées par le néolibéralisme pour les vider de leur contenu et y mettre des éléments qui vont à l’encontre d’un équilibre social harmonieux pour tous. Une manière de coudre avec du fil blanc une vision globale basée sur un projet brutal et unilatéral du monde.
wal Fadjri
Selon abbé Mbengue, cette rencontre s’inscrit dans la recherche d’une dynamisation de la paix et de la justice sociale en Afrique de l’Ouest. Dans sa communication accès sur « la bonne gouvernance et gouvernement », abbé Raymond Bernard Goudjo, directeur de l’Institut artisans de justice et de paix à Cotonou, au Bénin, est revenu sur l’ensemble des concepts utilisés çà et là pour accompagner la mondialisation. Un système qu’il considère comme un champ hétéroclite de disciplines idéologiques, culturelles, religieuses, économiques et politiques. Autrement dit « bonne gouvernance rime d’avec une liberté individuelle absolue qui rejette toute hiérarchisation des valeurs », soutient-il. Alors, l’Homme doit décider par lui-même sans se référer à aucune autre valeur que lui-même. « Pas de transcendance, mais un nivellement plat, voire horizontal », relève abbé Raymond. Une mise à plat des valeurs axée sur le refus absolu d’une hiérarchisation des valeurs humaines et sociales savamment théorisées par les penseurs du néolibéralisme.
S’appuyant sur des approches et concepts pertinents largement partagés dans le monde, abbé Raymond Goudjo a expliqué les stratégies utilisées par le néolibéralisme pour les vider de leur contenu et y mettre des éléments qui vont à l’encontre d’un équilibre social harmonieux pour tous. Une manière de coudre avec du fil blanc une vision globale basée sur un projet brutal et unilatéral du monde.
wal Fadjri