Ronkh (Dagana), 13 avr (APS) – Un cadre de concertation de la société civile sur le foncier sera bientôt créé, au terme d’ateliers de sensibilisation et d’information des agriculteurs sur la réforme en cours avec la mise en place d’une commission nationale de réforme foncière, a déclaré Abdou Fall, conseiller à la coordination d’Enda-Pronat.
‘’Nous allons vers la mise en place de ce cadre pour tenter d’influencer le processus en cours marqué notamment par l’exclusion des organisations des producteurs’’, a déclaré M. Fall à l’APS, en marge d’un atelier de deux jours qui ouvert ce samedi à Ronkh sur le thème : ‘’femmes, foncier et gouvernance locale’’.
‘’Ce cadre veillera surtout à la préservation des droits des petits producteurs et éleveurs dont les destinées sont compromises avec l’irruption de sociétés exportatrices’’, a déploré M. Fall, invitant les autorités à opter pour l’appui aux exploitations familiales qui assurent l’essentiel de l’alimentation de la population.
‘’Ces sociétés font de l’exportation et s’investissent dans l’agro-business, si elles n’y trouvent plus leur comptent, elles déménagent’’, a estimé le conseiller à la coordination d’Enda-Pronat selon qui ‘’concernant les petits producteurs locaux quelle que soit la situation, elles vont rester’’.
Il a plaidé pour ‘’un soutien massif’’ de l’Etat à ces producteurs, afin qu’ils puissent assurer l’autosuffisance alimentaire au lieu de compter sur ces sociétés tournées vers l’exportation et la culture de biocarburants.
Pour sa part, Fary Ka, professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a critiqué la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale qui, selon lui, ‘’met entre parenthèses les intérêts des éleveurs dont aucun espace n’est prévu pour leurs activités’’.
Selon lui, vendre les terres à des étrangers peut être assimilé à ‘’une seconde colonisation qui ne dit pas son nom’’. Il a ainsi plaidé pour une affectation dans une durée de temps bien déterminée pour une exploitation et non pour une cession définitive.
Des producteurs originaires des villages des régions de Louga et Saint-Louis ont pris part à cette rencontre tenue à la maison communautaire de Ronkh.
AMD/AD
‘’Nous allons vers la mise en place de ce cadre pour tenter d’influencer le processus en cours marqué notamment par l’exclusion des organisations des producteurs’’, a déclaré M. Fall à l’APS, en marge d’un atelier de deux jours qui ouvert ce samedi à Ronkh sur le thème : ‘’femmes, foncier et gouvernance locale’’.
‘’Ce cadre veillera surtout à la préservation des droits des petits producteurs et éleveurs dont les destinées sont compromises avec l’irruption de sociétés exportatrices’’, a déploré M. Fall, invitant les autorités à opter pour l’appui aux exploitations familiales qui assurent l’essentiel de l’alimentation de la population.
‘’Ces sociétés font de l’exportation et s’investissent dans l’agro-business, si elles n’y trouvent plus leur comptent, elles déménagent’’, a estimé le conseiller à la coordination d’Enda-Pronat selon qui ‘’concernant les petits producteurs locaux quelle que soit la situation, elles vont rester’’.
Il a plaidé pour ‘’un soutien massif’’ de l’Etat à ces producteurs, afin qu’ils puissent assurer l’autosuffisance alimentaire au lieu de compter sur ces sociétés tournées vers l’exportation et la culture de biocarburants.
Pour sa part, Fary Ka, professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a critiqué la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale qui, selon lui, ‘’met entre parenthèses les intérêts des éleveurs dont aucun espace n’est prévu pour leurs activités’’.
Selon lui, vendre les terres à des étrangers peut être assimilé à ‘’une seconde colonisation qui ne dit pas son nom’’. Il a ainsi plaidé pour une affectation dans une durée de temps bien déterminée pour une exploitation et non pour une cession définitive.
Des producteurs originaires des villages des régions de Louga et Saint-Louis ont pris part à cette rencontre tenue à la maison communautaire de Ronkh.
AMD/AD