Dakar, 9 avr (APS) - La revue "La lettre du citoyen" écrite par d’éminents intellectuels sénégalais met en exergue le lien étroit entre les concepts de "démocratie, culture et participation citoyenne", tous les trois inséparables l'un de l’autre.
Cet ouvrage est un condensé de plusieurs articles écrits par différents intellectuels sénégalais sur des thèmes variés, tels que ‘’l’organisation de la société civile et des partis politiques, entre collision et collusion’’.
Sur cette question, l’idée est de retracer les rapports intimes entre la société civile et le pouvoir qui aboutissent à des stratégies de musellement de la part de l’Etat en écartant ces organisations indépendantes.
Cet article, selon l’auteur, pose une réflexion importante d’autant que dans le contexte sous revue, tous les acteurs de la société civile qui gênent sont inquiétés. ‘’Cela montre l’importance des organisations de la société civile’’, a-t-il dit.
‘’Les femmes et participation à l’exercice du pouvoir au Sénégal’’ traite du la question du genre dans l’espace politique. Cette participation est souvent ignorée dans les écrits alors que les femmes ont toujours joué un rôle prépondérant aux aboutissements des politiques sénégalaises.
Penda Mbow, présidente du Mouvement citoyen, a participé à la création de cette revue. Elle apporte sa contribution à travers deux articles sur la ‘’Société civile sénégalaise : identification et rôle dans le processus démocratique’’.
Elle pose dans cet éditorial, la réflexion sur la société civile sénégalaise qui semble être obligatoire pour avoir une véritable démocratie qui fonctionne et qui parvient à contrôler les acteurs politiques.
‘’Cet article pose la dimension de la société civile dans la société sénégalaise. Dans une société où la société civile est importante, il faut que tout le monde soit des citoyens’’, a-elle dit.
Le second papier de l'historienne, ‘’La démocratie multiculturelle et sociale en question au Sénégal’’, intègre la démocratie multiculturelle qui n’est pas souvent prise en charge.
Selon elle, la démocratie sénégalaise exclut certaines catégories sous la bannière des castes, en excluant une catégorie fondamentale de la société sénégalaise.
‘’C’est ce qui pose la problématique de la constitution de la démocratie qui est un problème culture’’, a ajouté la présidente du Mouvement citoyen, une ancienne ministre de la Culture.
Elle souligne que le processus de démocratisation en Afrique rencontre quatre obstacles culturels majeurs, à savoir ‘’l’héritage d’une civilisation de moralité, la sacralisation persistante de l’autorité et son rapport avec le monde des ancêtres, le répertoire de l’invisible et les castes égalitaristes’’.
Dans le reste de la revue Certains textes font l’analyse de l’émergence d’une nouvelle conscience citoyenne au Sénégal en montrant la place du citoyen dans les affaires publiques.
L’auteur déclare qu’être citoyen c’est être debout et travailler pour le développement socio-économique de son pays à travers un engagement à la base.
D’autres articles de "La lettre du citoyen" montrent également ‘’le rôle des cultures urbaines et engagement citoyen, le mouvement hip hop à l’assaut de la démocratie des élites’’.
‘’Cette réflexion prouve comment la société civile a marqué les mouvements hip hop qui ont été la sédimentation de l’ensemble des actions menées par la société civile’’, lit-on dans la revue.
SK/SAB
Cet ouvrage est un condensé de plusieurs articles écrits par différents intellectuels sénégalais sur des thèmes variés, tels que ‘’l’organisation de la société civile et des partis politiques, entre collision et collusion’’.
Sur cette question, l’idée est de retracer les rapports intimes entre la société civile et le pouvoir qui aboutissent à des stratégies de musellement de la part de l’Etat en écartant ces organisations indépendantes.
Cet article, selon l’auteur, pose une réflexion importante d’autant que dans le contexte sous revue, tous les acteurs de la société civile qui gênent sont inquiétés. ‘’Cela montre l’importance des organisations de la société civile’’, a-t-il dit.
‘’Les femmes et participation à l’exercice du pouvoir au Sénégal’’ traite du la question du genre dans l’espace politique. Cette participation est souvent ignorée dans les écrits alors que les femmes ont toujours joué un rôle prépondérant aux aboutissements des politiques sénégalaises.
Penda Mbow, présidente du Mouvement citoyen, a participé à la création de cette revue. Elle apporte sa contribution à travers deux articles sur la ‘’Société civile sénégalaise : identification et rôle dans le processus démocratique’’.
Elle pose dans cet éditorial, la réflexion sur la société civile sénégalaise qui semble être obligatoire pour avoir une véritable démocratie qui fonctionne et qui parvient à contrôler les acteurs politiques.
‘’Cet article pose la dimension de la société civile dans la société sénégalaise. Dans une société où la société civile est importante, il faut que tout le monde soit des citoyens’’, a-elle dit.
Le second papier de l'historienne, ‘’La démocratie multiculturelle et sociale en question au Sénégal’’, intègre la démocratie multiculturelle qui n’est pas souvent prise en charge.
Selon elle, la démocratie sénégalaise exclut certaines catégories sous la bannière des castes, en excluant une catégorie fondamentale de la société sénégalaise.
‘’C’est ce qui pose la problématique de la constitution de la démocratie qui est un problème culture’’, a ajouté la présidente du Mouvement citoyen, une ancienne ministre de la Culture.
Elle souligne que le processus de démocratisation en Afrique rencontre quatre obstacles culturels majeurs, à savoir ‘’l’héritage d’une civilisation de moralité, la sacralisation persistante de l’autorité et son rapport avec le monde des ancêtres, le répertoire de l’invisible et les castes égalitaristes’’.
Dans le reste de la revue Certains textes font l’analyse de l’émergence d’une nouvelle conscience citoyenne au Sénégal en montrant la place du citoyen dans les affaires publiques.
L’auteur déclare qu’être citoyen c’est être debout et travailler pour le développement socio-économique de son pays à travers un engagement à la base.
D’autres articles de "La lettre du citoyen" montrent également ‘’le rôle des cultures urbaines et engagement citoyen, le mouvement hip hop à l’assaut de la démocratie des élites’’.
‘’Cette réflexion prouve comment la société civile a marqué les mouvements hip hop qui ont été la sédimentation de l’ensemble des actions menées par la société civile’’, lit-on dans la revue.
SK/SAB