L’organisation non gouvernemental Wanep/Sénégal a procédé avant-hier, mardi 25 mars, à la validation des indicateurs du Système national d’alerte précoce. Une rencontre qui a eu lieu à la fondation Konrad Adenauer.
Le Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix (Wanep) a pour mission de permettre et de faciliter le développement des mécanismes de coopération entre des individus et des organisations de la société civile impliqués dans le cadre de l’édification de la paix en Afrique occidentale. A ce titre, avant-hier, mardi, il a validé des indicateurs du Système national d’alerte précoce. Des indications qui vont permettre de réduire les violences au sein de nos sociétés. Pour Francis Mendy, coordonnateur de la zone I, basé en Gambie, «il est important de donner des informations pour réduire les risques dans certaines zones menacées par des conflits internes afin de prendre les décisions adaptées pour réduire les dégâts.»
Concernant les réponses rapides, il urge, selon le représentant du ministre de l’Intérieur, Mamadou Sow, d’impliquer les communautés concernées à travers un langage adapté. Et la chargée des programmes au Centre d’observation et de suivi de la paix à Accra, Edwige Dede Mensah de renchérir: «le Sénégal est le 14ème pays. Le travail demeure un partenariat interne qui consiste à collecter des informations et à les faire remonter au niveau de notre antenne régionale qui travaille directement avec la Cedeao. Cette dernière après étude va se charger de l’intervention. Mais au sein du Wanep, c’est juste un travail d’alerte qui est demandé à tous nos collaborateurs», a-t-elle dit.
Pour plus d’efficacité, le Wanep/Sénégal a décidé de s’inscrire dans la proximité avec les populations. «Nous allons d’ici peu, installer des points focaux dans toutes les régions du Sénégal afin que toutes les localités soient prises en charge par le système d’alerte», a souligné Alfred Gomis, coordinateur national Wanep/Sénégal. Pour les indicateurs, des points ont été identifiés, tels que la pollution et environnement, l’élevage et l’agriculture, les conflits, politique et gouvernance, culture et communauté, entre autres. Toutefois, les sources de désaccord ont été notées et le plus souvent c’est dans les domaines fonciers avec des violations des terres cultivables par des troupeaux, des cas d’abus de pouvoir ou de détournement de ressources publiques, le non respect des obligations ou des engagements du gouvernement.
Soulignons que le Wanep/Sénégal a pour objectifs globaux de promouvoir la culture de la paix et d’œuvrer pour la paix au Sénégal, dans la sous région, en Afrique et dans le monde. Il œuvre aussi à la prévention, à la gestion et à la transformation pacifique des conflits dans les différentes sphères de la vie sociale, économique, politique et culturelle et également dans le renforcement des capacités des organisations engagées dans des activités de consolidation de la paix.
Denise ZAROUR MEDANG
Sud Quotidien
Le Réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix (Wanep) a pour mission de permettre et de faciliter le développement des mécanismes de coopération entre des individus et des organisations de la société civile impliqués dans le cadre de l’édification de la paix en Afrique occidentale. A ce titre, avant-hier, mardi, il a validé des indicateurs du Système national d’alerte précoce. Des indications qui vont permettre de réduire les violences au sein de nos sociétés. Pour Francis Mendy, coordonnateur de la zone I, basé en Gambie, «il est important de donner des informations pour réduire les risques dans certaines zones menacées par des conflits internes afin de prendre les décisions adaptées pour réduire les dégâts.»
Concernant les réponses rapides, il urge, selon le représentant du ministre de l’Intérieur, Mamadou Sow, d’impliquer les communautés concernées à travers un langage adapté. Et la chargée des programmes au Centre d’observation et de suivi de la paix à Accra, Edwige Dede Mensah de renchérir: «le Sénégal est le 14ème pays. Le travail demeure un partenariat interne qui consiste à collecter des informations et à les faire remonter au niveau de notre antenne régionale qui travaille directement avec la Cedeao. Cette dernière après étude va se charger de l’intervention. Mais au sein du Wanep, c’est juste un travail d’alerte qui est demandé à tous nos collaborateurs», a-t-elle dit.
Pour plus d’efficacité, le Wanep/Sénégal a décidé de s’inscrire dans la proximité avec les populations. «Nous allons d’ici peu, installer des points focaux dans toutes les régions du Sénégal afin que toutes les localités soient prises en charge par le système d’alerte», a souligné Alfred Gomis, coordinateur national Wanep/Sénégal. Pour les indicateurs, des points ont été identifiés, tels que la pollution et environnement, l’élevage et l’agriculture, les conflits, politique et gouvernance, culture et communauté, entre autres. Toutefois, les sources de désaccord ont été notées et le plus souvent c’est dans les domaines fonciers avec des violations des terres cultivables par des troupeaux, des cas d’abus de pouvoir ou de détournement de ressources publiques, le non respect des obligations ou des engagements du gouvernement.
Soulignons que le Wanep/Sénégal a pour objectifs globaux de promouvoir la culture de la paix et d’œuvrer pour la paix au Sénégal, dans la sous région, en Afrique et dans le monde. Il œuvre aussi à la prévention, à la gestion et à la transformation pacifique des conflits dans les différentes sphères de la vie sociale, économique, politique et culturelle et également dans le renforcement des capacités des organisations engagées dans des activités de consolidation de la paix.
Denise ZAROUR MEDANG
Sud Quotidien