Ziguinchor, 20 nov (APS) - L’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance (ANRAC) a présenté vendredi une série de réalisations, reconstruction de salles de classe, réhabilitation de cases de santé, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence d’appui à la reconstruction de la Casamance (PARC).
Lors d’une réunion de restitution devant les autorités administratives, des élus locaux, d’un membre du Mouvement des forces démocratique de Casamance (MFDC), des représentants d’ONG, etc, les responsables de l’ANRAC ont décliné les ‘’acquis’’ du PARC dont la première phase arrive à terme en décembre.
Parmi ces acquis figurent, entre 2005 et 2008, 44 salles de classe reconstruites, 97 réhabilitées et toutes équipées à travers la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) dans le cadre du volet reconstruction-réhabilitation des infrastructures du programme.
En matière de santé, 50 infrastructures dont 25 cases de santé et 25 maternités ont été reconstruites. A cela s’ajoute la réhabilitation du Centre psychiatrique de Kenia installé à Ziguinchor.
Dans le domaine du transport, le PARC compte à son actif 214 kilomètres de pistes de production construites ou réhabilitées, selon les responsables du projet.
En matière d’alerte prévention des conflits et mobilisation sociale, 114 cellules ont été installées et formées dans toutes les communautés rurales avec un manuel d’exécution mis à leur disposition.
Le responsable du volet Alerte prévention des conflits et mobilisation sociale, Demba Bâ, a beaucoup insisté sur la ‘’reconstruction des relations sociales’’ après des années de déchirure. ‘’Si on ne le fait pas, ce sont les ressentiments, les rancœurs qui peuvent ressurgir’’, a t-il dit.
Toutefois, un volet capital du PARC reste en l’état, notamment le Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des combattants du MFDC.
Pour les responsables de l’ANRAC, compte-tenu de ‘’l’état d’avancement du processus de paix avec une situation de ni guerre, ni paix, et l’impossibilité de mettre en œuvre ce programme’’, il faut réorienter le DDR vers les ‘’activités de mobilisation sociale autour de la paix pour mieux la préparer’’.
Il faut aussi, selon eux, ‘’poursuivre les réalisations en infrastructures du projet et les sécuriser’’.
L’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance a été lancée en 2005 à la faveur de la signature d’un accord de paix, en 2004, entre l’Etat du Sénégal et le MFDC.
Elle est chargée de la mise en œuvre du PARC, un programme conjoint gouvernement du Sénégal-Banque mondiale.
Parmi ses objectifs, figurent la démobilisation, le désarmement, la réinsertion de 2.300 ex-combattants du mouvement indépendantiste et autres victimes directs du conflit ainsi que leurs familles.
Il y a également l’élaboration d’un programme de développement à long terme dans le but de porter le niveau de développement de la Casamance au niveau moyen des autres régions du Sénégal.
Lors d’une réunion de restitution devant les autorités administratives, des élus locaux, d’un membre du Mouvement des forces démocratique de Casamance (MFDC), des représentants d’ONG, etc, les responsables de l’ANRAC ont décliné les ‘’acquis’’ du PARC dont la première phase arrive à terme en décembre.
Parmi ces acquis figurent, entre 2005 et 2008, 44 salles de classe reconstruites, 97 réhabilitées et toutes équipées à travers la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) dans le cadre du volet reconstruction-réhabilitation des infrastructures du programme.
En matière de santé, 50 infrastructures dont 25 cases de santé et 25 maternités ont été reconstruites. A cela s’ajoute la réhabilitation du Centre psychiatrique de Kenia installé à Ziguinchor.
Dans le domaine du transport, le PARC compte à son actif 214 kilomètres de pistes de production construites ou réhabilitées, selon les responsables du projet.
En matière d’alerte prévention des conflits et mobilisation sociale, 114 cellules ont été installées et formées dans toutes les communautés rurales avec un manuel d’exécution mis à leur disposition.
Le responsable du volet Alerte prévention des conflits et mobilisation sociale, Demba Bâ, a beaucoup insisté sur la ‘’reconstruction des relations sociales’’ après des années de déchirure. ‘’Si on ne le fait pas, ce sont les ressentiments, les rancœurs qui peuvent ressurgir’’, a t-il dit.
Toutefois, un volet capital du PARC reste en l’état, notamment le Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des combattants du MFDC.
Pour les responsables de l’ANRAC, compte-tenu de ‘’l’état d’avancement du processus de paix avec une situation de ni guerre, ni paix, et l’impossibilité de mettre en œuvre ce programme’’, il faut réorienter le DDR vers les ‘’activités de mobilisation sociale autour de la paix pour mieux la préparer’’.
Il faut aussi, selon eux, ‘’poursuivre les réalisations en infrastructures du projet et les sécuriser’’.
L’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance a été lancée en 2005 à la faveur de la signature d’un accord de paix, en 2004, entre l’Etat du Sénégal et le MFDC.
Elle est chargée de la mise en œuvre du PARC, un programme conjoint gouvernement du Sénégal-Banque mondiale.
Parmi ses objectifs, figurent la démobilisation, le désarmement, la réinsertion de 2.300 ex-combattants du mouvement indépendantiste et autres victimes directs du conflit ainsi que leurs familles.
Il y a également l’élaboration d’un programme de développement à long terme dans le but de porter le niveau de développement de la Casamance au niveau moyen des autres régions du Sénégal.