En restituant les six mois d’enquête et de recueil de données statistiques sur la situation de la région par rapport aux 8 OMD, le chef du service régional de la planification, Mamadou Sall a soutenu que les 26.087 ménages pauvres ont recensés dans la région, soit un taux de 36,2%.
Ces ménages devraient bénéficier d’un accès facile aux crédits, à l’eau potable, aux soins de santé et voir un développement soutenu des produits agricoles pour sortir de leur marasme, a dit M. Sall. Il a expliqué la faiblesse du taux de pauvreté des ménages (deuxième après Dakar qui compte 33,6% de ménages pauvres) par l’apport financier de l’émigration contribuant fortement au relèvement significatif du niveau de vie des populations. La pauvreté dans la région se manifeste dans une large mesure à travers le faible accès des populations aux services sociaux de base et à l’insuffisance des revenus notamment chez les ruraux qui dépendent essentiellement des activités agropastorales, a retenu M. Sall.
S’adossant sur l’enquête démographique et de santé (EDS4), le chef du service régional de la planification a relevé que presque la moitié des femmes de Louga (48%) vivent dans un ménage pauvre alors qu’au niveau national, plus d’une femme sur trois (35%) appartient aux ménages les plus pauvres. ‘’A l’opposé, seulement 25% des femmes de Louga vivent dans les ménages relativement riches et 11,8% dans les ménages les plus riches’’, a indiqué M. Sall, soulignant qu’au niveau national, le pourcentage de femmes vivant dans des ménages aisés est plus élevé que celui de Louga (46%).
‘’Dans un souci de réduire l’extrême pauvreté et la faim, il urge également d’améliorer les performances du secteur agricole, d’accroître les infrastructures rurales et le tissu industriel’’, a estimé M. Sall non sans ajouter que 20,6% des enfants de moins de 5 ans présentent une insuffisance pondérale à Louga. En outre, dans la recherche de solutions pour la réduction de la mortalité infantile et maternelle, les services régionaux de santé ont amené le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 142,5 pour mille en 1999 à 96 pour mille en 2005.
Ils ont porté le taux de mortalité maternelle de 377 pour mille en 2004 à 154 pour mille deux ans plus tard et la proportion d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié de 41% en 2002 à 55% en 2006. Pour davantage améliorer ce tableau, il est souhaité de lever les difficultés d’accès aux services de santé, les problèmes de couverture en milieu rural, d’environnement insalubre et d’hygiène, de combattre l’analphabétisme des mères et les conceptions culturelles à risque (mariages précoces, itinéraires thérapeutiques...).
Aps
Ces ménages devraient bénéficier d’un accès facile aux crédits, à l’eau potable, aux soins de santé et voir un développement soutenu des produits agricoles pour sortir de leur marasme, a dit M. Sall. Il a expliqué la faiblesse du taux de pauvreté des ménages (deuxième après Dakar qui compte 33,6% de ménages pauvres) par l’apport financier de l’émigration contribuant fortement au relèvement significatif du niveau de vie des populations. La pauvreté dans la région se manifeste dans une large mesure à travers le faible accès des populations aux services sociaux de base et à l’insuffisance des revenus notamment chez les ruraux qui dépendent essentiellement des activités agropastorales, a retenu M. Sall.
S’adossant sur l’enquête démographique et de santé (EDS4), le chef du service régional de la planification a relevé que presque la moitié des femmes de Louga (48%) vivent dans un ménage pauvre alors qu’au niveau national, plus d’une femme sur trois (35%) appartient aux ménages les plus pauvres. ‘’A l’opposé, seulement 25% des femmes de Louga vivent dans les ménages relativement riches et 11,8% dans les ménages les plus riches’’, a indiqué M. Sall, soulignant qu’au niveau national, le pourcentage de femmes vivant dans des ménages aisés est plus élevé que celui de Louga (46%).
‘’Dans un souci de réduire l’extrême pauvreté et la faim, il urge également d’améliorer les performances du secteur agricole, d’accroître les infrastructures rurales et le tissu industriel’’, a estimé M. Sall non sans ajouter que 20,6% des enfants de moins de 5 ans présentent une insuffisance pondérale à Louga. En outre, dans la recherche de solutions pour la réduction de la mortalité infantile et maternelle, les services régionaux de santé ont amené le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 142,5 pour mille en 1999 à 96 pour mille en 2005.
Ils ont porté le taux de mortalité maternelle de 377 pour mille en 2004 à 154 pour mille deux ans plus tard et la proportion d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié de 41% en 2002 à 55% en 2006. Pour davantage améliorer ce tableau, il est souhaité de lever les difficultés d’accès aux services de santé, les problèmes de couverture en milieu rural, d’environnement insalubre et d’hygiène, de combattre l’analphabétisme des mères et les conceptions culturelles à risque (mariages précoces, itinéraires thérapeutiques...).
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