En 2006, 1,6 million de cas de paludisme avaient été décelés au Sénégal. Un chiffre qui passera à 1 million de cas un an plus tard. Et si la tendance actuelle continue jusqu’en décembre prochain, on n’aura pas plus de 600 000 cas de paludisme en 2008, selon le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp).
Le paludisme est en ‘nette régression’ au Sénégal et si la tendance se confirme, il y a de quoi espérer de ‘meilleurs résultats’ pour apporter la véritable réponse dans la lutte contre le paludisme, a soutenu hier le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le docteur Pape Moussa Thior. ‘Nous sommes en novembre et si la tendance continue, on n’aura pas plus de 600 000 cas de paludisme cette année’, a indiqué le médecin colonel Thior, soutenant que ‘ces chiffres se passaient de commentaires, parce qu’en 2006, nous avions décelé 1,6 million de cas de paludisme, tandis qu’en 2007, il y a eu seulement 1 million de cas’. Il s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la première session du Cours national de paludologie qui se tient à l’Institut de santé et de développement (Ised) de Mbour du 17 novembre au 6 décembre prochain.
S’agissant du taux de mortalité dû à cette maladie, il a souligné qu’il y a de cela 10 ans, le paludisme tuait en moyenne 8 200 sujets, mais l’an passé, seuls 1 500 cas de mortalité avaient été relevés. A ce propos, il a expliqué que, lors de cette session de cours ouvert, il s’agira d’adopter des stratégies pour lutter de manière efficiente contre le paludisme. ‘Il y a des actions qui touchent la prévention, d’autres qui concernent la prise en charge réelle des cas pour la prévention, en dehors des mesures d’hygiène pour l’assainissement de l’environnement, celles individuelles et collectives, il y a les moustiquaires imprégnées qui occupent une place très importante dans notre dispositif de prévention’, a expliqué le docteur Thior.
Le coordonnateur du Pnlp a rappelé qu’avant cette session de formation, les médecins de district sénégalais étaient formés soit à Madagascar ou au Bénin, c’est pourquoi, avec le concours de l’Ised, trois sessions de formation sont organisées pour apporter un début de solution à ce manquement. Les médecins seront également mis à niveau sur tout ce qui constitue la recherche, le développement de certaines stratégies, le renforcement de capacités des personnels et la prévention pendant ces 21 jours de retraite. ‘On se penchera sur le traitement des cas par les Act et avant ce traitement, savoir, en une dizaine de minutes, avec le Test de diagnostic rapide (Tdr), si le sujet est réellement touché par un cas de paludisme. Ce qui justifie son utilisation, à grande échelle, partout dans le pays’, a encore expliqué le médecin colonel.
Selon le coordonnateur du Pnlp, les médecins de district, réunis en formation, jouent un rôle fondamental dans tout ce qui est en train de se faire au niveau opérationnel et leur formation entre dans le cadre du renforcement global des capacités des acteurs. ‘C’est eux qui élaborent les plans d’actions pour organiser les réseaux de lutte contre le paludisme. Ils supervisent les acteurs que sont les organisations communautaires de base et toutes les autres organisations. Donc il était normal qu’on les regroupe pour renforcer leurs capacités sur les nouvelles directives et les politiques de lutte contre le paludisme’, a conclu Pape Moussa Thior.
(Aps)
Le paludisme est en ‘nette régression’ au Sénégal et si la tendance se confirme, il y a de quoi espérer de ‘meilleurs résultats’ pour apporter la véritable réponse dans la lutte contre le paludisme, a soutenu hier le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le docteur Pape Moussa Thior. ‘Nous sommes en novembre et si la tendance continue, on n’aura pas plus de 600 000 cas de paludisme cette année’, a indiqué le médecin colonel Thior, soutenant que ‘ces chiffres se passaient de commentaires, parce qu’en 2006, nous avions décelé 1,6 million de cas de paludisme, tandis qu’en 2007, il y a eu seulement 1 million de cas’. Il s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la première session du Cours national de paludologie qui se tient à l’Institut de santé et de développement (Ised) de Mbour du 17 novembre au 6 décembre prochain.
S’agissant du taux de mortalité dû à cette maladie, il a souligné qu’il y a de cela 10 ans, le paludisme tuait en moyenne 8 200 sujets, mais l’an passé, seuls 1 500 cas de mortalité avaient été relevés. A ce propos, il a expliqué que, lors de cette session de cours ouvert, il s’agira d’adopter des stratégies pour lutter de manière efficiente contre le paludisme. ‘Il y a des actions qui touchent la prévention, d’autres qui concernent la prise en charge réelle des cas pour la prévention, en dehors des mesures d’hygiène pour l’assainissement de l’environnement, celles individuelles et collectives, il y a les moustiquaires imprégnées qui occupent une place très importante dans notre dispositif de prévention’, a expliqué le docteur Thior.
Le coordonnateur du Pnlp a rappelé qu’avant cette session de formation, les médecins de district sénégalais étaient formés soit à Madagascar ou au Bénin, c’est pourquoi, avec le concours de l’Ised, trois sessions de formation sont organisées pour apporter un début de solution à ce manquement. Les médecins seront également mis à niveau sur tout ce qui constitue la recherche, le développement de certaines stratégies, le renforcement de capacités des personnels et la prévention pendant ces 21 jours de retraite. ‘On se penchera sur le traitement des cas par les Act et avant ce traitement, savoir, en une dizaine de minutes, avec le Test de diagnostic rapide (Tdr), si le sujet est réellement touché par un cas de paludisme. Ce qui justifie son utilisation, à grande échelle, partout dans le pays’, a encore expliqué le médecin colonel.
Selon le coordonnateur du Pnlp, les médecins de district, réunis en formation, jouent un rôle fondamental dans tout ce qui est en train de se faire au niveau opérationnel et leur formation entre dans le cadre du renforcement global des capacités des acteurs. ‘C’est eux qui élaborent les plans d’actions pour organiser les réseaux de lutte contre le paludisme. Ils supervisent les acteurs que sont les organisations communautaires de base et toutes les autres organisations. Donc il était normal qu’on les regroupe pour renforcer leurs capacités sur les nouvelles directives et les politiques de lutte contre le paludisme’, a conclu Pape Moussa Thior.
(Aps)