C’est parce que le paludisme fait partie des maladies qui font des ravages au niveau des populations que les médecins chefs de district doivent développer des stratégies de lutte communautaire. Cette stratégie intègre les schémas définis par le Programme de national de lutte contre le paludisme.
Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) invite les médecins chefs de district à élaborer des projets de lutte contre le paludisme, adaptés aux réalités de leurs localités. Le Dr Pape Moussa Thior s’exprimait ainsi au Centre de formation de Mbour qui accueille le Cours national sur le paludisme et la planification de la lutte anti-paludique. Ce cours de renforcement de capacité, destiné aux médecins de district, est organisé en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Prévention médicale et l’Institut de santé et développement (Ised).
Durant trois semaines, les médecins chefs de district ou leurs adjoints seront formés aux différentes stratégies, à la planification et à l’élaboration des politiques dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Pour le Dr Thior, il s’agit de réfléchir sur la possibilité de former une masse critique de médecins pour réduire l’ampleur du paludisme dans notre pays. Ainsi, le Coordonnateur du Pnlp appelle à une participation active des médecins chefs de district en les demandant d’élaborer des projets de lutte contre le paludisme adaptés à leurs réalités locales.
Pour sa part, la directrice de l’Institut santé pour le développement (Ised) réaffirme la volonté de son établissement à participer aux programmes de renforcement de capacité des agents de santé. Ainsi, l’Ised a élaboré six modules de formation à l’endroit des médecins chefs de district dans le cadre du cours anti-paludique. De l’épidémiologie à la prévention en passant par la prise en charge, rien ne sera laissé au hasard. Le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et chez le nourrisson de moins de cinq ans sera également au menu du programme pédagogique du cours anti-paludique. Planification et gestion de la lutte contre le paludisme, recherche opérationnelle et les différents types de recherche, constituent des modules auxquels les participants à cette formation feront face.
Parlant de recherche, les spécialistes de la question ont relevé que ce volet, qui soulève beaucoup d’enjeux et de défis, connaît quand bien même des avancées significatives. Au-delà du fait que le plasmodium et le vecteur l’anophèle continuent de poser problème au niveau du traitement, des évaluations de recherche ont montré des résultats probants. C’est ainsi que des études en phase II et en phase III ont été menées pour évaluer les nouveaux anti-paludiques. Dans ce sens, le département de parasitologie de la Faculté de médecine a pu montrer l’efficacité et l’innocuité de certains anti-paludiques et certaines formulations pédiatriques, relève le Pr Oumar Gaye. Le parasitologue, venu assister à la cérémonie officielle du cours anti-paludique, annonce des résultats intéressants qui seront mis en échelle pour le compte du Sénégal et de la sous-région dans le cadre du traitement préventif intermittent chez l’enfant et chez les nourrissons de moins d’un an. Selon le Dr Cheikh Sokhna, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (Ird), la recherche a montré l’impact des Act sur la morbidité et la mortalité du paludisme. Dans certaines régions, une diminution a été constatée, avec un nombre réduit de cas de malades de paludisme déclarés depuis l’avènement de la généralisation des Act au niveau des structures sanitaires.
En ce qui concerne les recherches sur le vaccin contre le paludisme, le Sénégal s’est positionné comme un site potentiel pour évaluer certains vaccins qui sont en phase de test. Cette recherche se fait en partenariat avec le ministère de la Santé et d’autres instituts et partenaires au développement.
Issa NIANG
Wal Fadjri
Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) invite les médecins chefs de district à élaborer des projets de lutte contre le paludisme, adaptés aux réalités de leurs localités. Le Dr Pape Moussa Thior s’exprimait ainsi au Centre de formation de Mbour qui accueille le Cours national sur le paludisme et la planification de la lutte anti-paludique. Ce cours de renforcement de capacité, destiné aux médecins de district, est organisé en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Prévention médicale et l’Institut de santé et développement (Ised).
Durant trois semaines, les médecins chefs de district ou leurs adjoints seront formés aux différentes stratégies, à la planification et à l’élaboration des politiques dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Pour le Dr Thior, il s’agit de réfléchir sur la possibilité de former une masse critique de médecins pour réduire l’ampleur du paludisme dans notre pays. Ainsi, le Coordonnateur du Pnlp appelle à une participation active des médecins chefs de district en les demandant d’élaborer des projets de lutte contre le paludisme adaptés à leurs réalités locales.
Pour sa part, la directrice de l’Institut santé pour le développement (Ised) réaffirme la volonté de son établissement à participer aux programmes de renforcement de capacité des agents de santé. Ainsi, l’Ised a élaboré six modules de formation à l’endroit des médecins chefs de district dans le cadre du cours anti-paludique. De l’épidémiologie à la prévention en passant par la prise en charge, rien ne sera laissé au hasard. Le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et chez le nourrisson de moins de cinq ans sera également au menu du programme pédagogique du cours anti-paludique. Planification et gestion de la lutte contre le paludisme, recherche opérationnelle et les différents types de recherche, constituent des modules auxquels les participants à cette formation feront face.
Parlant de recherche, les spécialistes de la question ont relevé que ce volet, qui soulève beaucoup d’enjeux et de défis, connaît quand bien même des avancées significatives. Au-delà du fait que le plasmodium et le vecteur l’anophèle continuent de poser problème au niveau du traitement, des évaluations de recherche ont montré des résultats probants. C’est ainsi que des études en phase II et en phase III ont été menées pour évaluer les nouveaux anti-paludiques. Dans ce sens, le département de parasitologie de la Faculté de médecine a pu montrer l’efficacité et l’innocuité de certains anti-paludiques et certaines formulations pédiatriques, relève le Pr Oumar Gaye. Le parasitologue, venu assister à la cérémonie officielle du cours anti-paludique, annonce des résultats intéressants qui seront mis en échelle pour le compte du Sénégal et de la sous-région dans le cadre du traitement préventif intermittent chez l’enfant et chez les nourrissons de moins d’un an. Selon le Dr Cheikh Sokhna, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (Ird), la recherche a montré l’impact des Act sur la morbidité et la mortalité du paludisme. Dans certaines régions, une diminution a été constatée, avec un nombre réduit de cas de malades de paludisme déclarés depuis l’avènement de la généralisation des Act au niveau des structures sanitaires.
En ce qui concerne les recherches sur le vaccin contre le paludisme, le Sénégal s’est positionné comme un site potentiel pour évaluer certains vaccins qui sont en phase de test. Cette recherche se fait en partenariat avec le ministère de la Santé et d’autres instituts et partenaires au développement.
Issa NIANG
Wal Fadjri