Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’Ong Aid-action est en train de dérouler un programme dans les îles de Djirnda, Moundé, Baout et Diamniadio (Département de Foundiougne). Il permet aux populations insulaires d’accéder aux services sociaux de base et de mener des activités de production dans le domaine de la pêche et de transformations des produits halieutiques. Et ce programme, démarré depuis mai 2006, a été lancé officiellement, samedi dernier, à Djirnda.
L’Ong Aid-action a initié, depuis 2001, un programme dans la communauté de Diossong (Département de Foundiougne) où elle a injecté près de 500 millions FCfa en investissements directs depuis 2001. Aujourd’hui, elle a étendu ses actions à Djirnda, une zone insulaire. C’est en mai 2005 que l’Ong a commencé concrètement ses actions au profit des populations. Selon le représentant résident d’Aid-action international, Moussa Faye, l’accent a été d’abord mis sur l’alphabétisation et la mobilisation sociale avant de mener des actions de formation au bénéfice des groupements de femmes. « Nous avons mis à la disposition des femmes des pirogues motorisées pour qu’elles puissent, de façon autonome, procéder aux activités de collecte de produits de mer et de transformation », a fait remarquer Moussa Faye. Aussi, a-t-il fait noter qu’il est envisagé une formation des élus locaux pour l’ensemble des responsables d’organisation communautaires de base sur la décentralisation. Cela, a-t-il dit, pour renforcer la citoyenneté pour une meilleure maîtrise de la décentralisation et pour une plus grande participation des communautés de base. De plus, il a expliqué que de façon générale, l’Ong envisage de mener un programme de lutte contre la pauvreté avec comme principaux axes, l’accès aux services sociaux de base (éducation et santé), mais aussi les activités de production en ce qui concerne la pêche et les activités de transformation des produits halieutiques pour les femmes. Selon lui, il y a également l’axe de bonne gouvernance et l’axe production qui est couplé avec celui de la sécurité alimentaire. Dans le cadre de l’éducation, l’Ong entend mettre en place des boutiques scolaires et faire en sorte que beaucoup plus de filles accèdent à l’école et poursuivent dans de bonnes conditions leurs études. M. Faye a révélé que déjà, l’Ong soutient des filles qui étudient à Fatick ou à Kaolack. « Nous comptons injecter au moins 70 millions FCfa en 2007. Dans les années qui suivent, nous atteindrons 100 millions FCfa chaque année. Nous voulons faire beaucoup plus pour une durée de 10 ans », a-t-il souligné.
Magnifiant les actions d’Aid-action, le président de la communauté rurale de Djirnda, Badara Diom, a rappelé que l’Ong a déjà mis à leur disposition deux pirogues motorisées pour un coût de 5 millions FCfa et donné au collectif des directeurs d’écoles une enveloppe de 2 millions FCfa pour l’achat de fournitures scolaires. Selon lui, elle a octroyé aux femmes un fonds de crédit de près de 2 millions FCfa et financé un programme de formation pour l’année 2006 et début 2007 pour un montant de 8 millions FCfa. « Avec l’intervention d’Aid-action, nous constatons qu’il y a une nette amélioration aussi bien au niveau du fonctionnement de la communauté rurale que des groupements d’intérêt économique, surtout des femmes. Les populations se sont engagées à relever les défis en prenant des initiatives pour permettre à la communauté d’aller de l’avant », a soutenu Badara Diom. Le sous-préfet de l’arrondissement de Niodior, Daouda Ndoye, a salué et magnifié les actions combien nobles de cette Ong et remercié le président du conseil rural, Badara Diom, pour son dynamisme et son esprit d’initiative. Aussi, a-t-il demandé aux populations de s’impliquer davantage dans les actions de développement.
Source:Le soleil
Magnifiant les actions d’Aid-action, le président de la communauté rurale de Djirnda, Badara Diom, a rappelé que l’Ong a déjà mis à leur disposition deux pirogues motorisées pour un coût de 5 millions FCfa et donné au collectif des directeurs d’écoles une enveloppe de 2 millions FCfa pour l’achat de fournitures scolaires. Selon lui, elle a octroyé aux femmes un fonds de crédit de près de 2 millions FCfa et financé un programme de formation pour l’année 2006 et début 2007 pour un montant de 8 millions FCfa. « Avec l’intervention d’Aid-action, nous constatons qu’il y a une nette amélioration aussi bien au niveau du fonctionnement de la communauté rurale que des groupements d’intérêt économique, surtout des femmes. Les populations se sont engagées à relever les défis en prenant des initiatives pour permettre à la communauté d’aller de l’avant », a soutenu Badara Diom. Le sous-préfet de l’arrondissement de Niodior, Daouda Ndoye, a salué et magnifié les actions combien nobles de cette Ong et remercié le président du conseil rural, Badara Diom, pour son dynamisme et son esprit d’initiative. Aussi, a-t-il demandé aux populations de s’impliquer davantage dans les actions de développement.
Source:Le soleil